Marion, c’est ELLE qu’il nous faut !
Dans une longue interview accordée à Valeurs Actuelles, Marion Maréchal nous livre son analyse de la situation : « Politiquement, cette crise rebat totalement les cartes. Rien ne se passera comme prévu dans les mois à venir et jusqu’en 2022. »
Aperçu de cet entretien, où la Belle nous livre une analyse pleine de lucidité et de bons sens, à des années-lumière des délires de la Macronie.
Interrogée sur la déclaration de Macron, expliquant que c’était « une folie de déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner », la directrice de l’Issep juge que ces propos ne manquent pas de sel, venant d’un chef d’État qui a bradé la branche énergie d’Alstom, qui prône une défense européenne et qui signe des accords de libre-échange qui laminent notre agriculture, en livrant nos paysans à une concurrence déloyale.
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« Nous assistons à un effondrement de toutes nos certitudes… sur les bienfaits de la société ouverte et de la fin des nations ». « Nous allons changer d’univers mental après cette crise », dit Marion.
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Sur la notion de « puissance », qui est totalement absente du débat politique alors qu’elle est essentielle dans les rapports entre États, Marion est parfaitement claire :
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« La partie est jouée d’avance puisque l’UE interdit toute préférence communautaire, tout patriotisme économique, tout soutien de la commission ou des États nationaux à leurs groupes et sociétés dans la compétition mondiale au nom de la sacro-sainte concurrence « libre et non faussée ». Ils nous imposent des règles du jeu que personne d’autre ne respecte. »
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« Nous voyons bien que tous les pays membres n’ont pas le même objectif dans cette union. Certains pays veulent bien adhérer à un marché commun, bénéficier de la stabilité d’une monnaie commune qui leur garantit des prêts à taux faible, toucher les subventions européennes, mais ils ne conçoivent pas l’Europe comme une entité solidaire, autonome et indépendante. »
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« Il faudra bien un jour solder ce désaccord pour avancer, ou accepter que les États-nations puissent retrouver les moyens d’exercer leur puissance partiellement confisquée par la Commission. »