Les Mormons sont musulmans ?
Joseph Smith admirait mahomet.
Intérêt de L’église mormone Pour Mahomet
L’un des exemples notables de l’effort de l’Église pour chérir les principes vrais est l’admiration que les dirigeants de l’Église mormone ont exprimée au fil des ans envers les contributions spirituelles de Mahomet.
Dès 1855, à une époque où la littérature chrétienne tournait généralement en dérision Mahomet, George A. Smith (1817-1875) et Parley P. Pratt (1807-1857), du Collège des douze apôtres, ont fait un long sermon qui manifestait une compréhension exacte et mesurée de l’histoire de l’islam et disait beaucoup de bien des qualités de dirigeants de Mahomet. Frère Smith a fait observer que Mahomet était « descendant d’Abraham et que Dieu l’avait sans aucun doute suscité dans le but » de prêcher contre l’idolâtrie. Il compatissait avec le sort des musulmans, à propos de qui on avait du mal à écrire « un récit correct », comme pour les saints des derniers jours. Frère Pratt a ensuite pris la parole et a exprimé son admiration pour les enseignements de Mahomet, affirmant que « dans l’ensemble… ont plus de moralité et de meilleures institutions que beaucoup de pays chrétiens 9 ».
L’appréciation de l’Église pour le rôle de Mahomet dans l’Histoire peut se lire dans la déclaration de 1978 de la Première Présidence sur l’amour de Dieu envers toute l’humanité. Cette déclaration compte Mahomet parmi les « grands chefs religieux du monde » qui ont reçu « une portion de la lumière divine » et elle affirme que « des vérités morales… ont été données par Dieu pour instruire des nations entières et pour apporter un degré supérieur de compréhension à chaque être humain 10 ».
Lors des dernières années, le respect du patrimoine spirituel de Mahomet et des valeurs religieuses de la communauté musulmane a conduit les saints des derniers jours et les musulmans du monde entier à avoir de plus en plus de contacts et à coopérer davantage. Cette coopération est due, en partie, à la présence d’assemblées de saints des derniers jours dans des régions telles que le littoral Est de la Méditerranée, l’Afrique du Nord, le golf Persique et l’Asie du Sud-Est. L’Église respecte les lois et les traditions musulmanes qui interdisent la conversion des musulmans à d’autres religions. Elle a donc adopté une politique de non-prosélytisme dans les pays musulmans du Moyen-Orient.
Cependant, les exemples de dialogue et de coopération sont nombreux, comme les visites de dignitaires musulmans au siège de l’Église à Salt Lake City ; l’utilisation des conserveries de l’Église par des musulmans, pour produire des aliments halal (purifiés par un rituel) ; l’aide humanitaire et l’aide de première urgence de l’Église destinées à des régions majoritairement musulmanes, notamment la Jordanie, le Kosovo et la Turquie ; les accords universitaires entre l’Université Brigham Young et divers établissements universitaires et gouvernementaux du monde musulman ; l’existence de l’Association des Étudiants Musulmans de l’Université Brigham Young ; et le nombre croissant d’exemples de collaboration entre l’Église et des organisations musulmanes pour la sauvegarde des valeurs familiales traditionnelles dans le monde entier 11 . Récemment lancée, la publication de la Islamic Translation Series (collection d’ouvrages islamiques traduits en anglais), est parrainée par l’université Brigham Young et par l’Église, et a engendré d’importants échanges entre des autorités musulmanes et des dirigeants de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Un ambassadeur musulman aux Nations Unis a prédit que cette collection d’ouvrages traduits « jouera un rôle positif dans l’effort de l’Occident pour acquérir une meilleure compréhension de l’Islam 12 ».
Ces exemples d’interaction entre saints des derniers jours et musulmans, en plus de l’installation de deux grands centres d’échanges universitaires et culturels au Moyen-Orient, en 1989 (à Jérusalem et à Amman), reflètent le respect traditionnel pour l’Islam dont les dirigeants de l’Église ont fait preuve dès le début de l’Église. Ces actions sont des preuves tangibles de l’effort que l’Église fait pour promouvoir une meilleure compréhension du monde musulman et témoignent du rôle de plus en plus prépondérant de l’Église dans la volonté de combler le fossé qui existe depuis longtemps entre musulmans et chrétiens. Conscient des points communs entre les musulmans et les saints des derniers jours, un membre du Conseil des ministres égyptien a dit à Howard W. Hunter, du Collège des douze apôtres : « Si on arrive un jour à combler le fossé entre le christianisme et l’islam, cela se fera nécessairement par l’Église mormone 13 . »
On peut même comparer les deux types et leurs sectes.
http://www.coranix.free.fr/biblio/mormon.htm