zenon...Chacun a sa compréhension, sa perception et ses attentes, en matière politique. Pour ma part, je ne peux me résigner à revenir à Sarkozy, qui, au delà des propos qu'il tient aujourd'hui a montré sa capacité à opérer des revirements y compris sur des dossiers importants. Estimant qu'il y a, pour notre économie suffisamment d'éléments qui entretiennent l'incertitude, je préfère éviter de rajouter à ces dernières l'instabilité d'un responsable politique qui, selon moi, ne fait qu'ajuster son discours et ses propositions à des fins de stratégies politiciennes.
C'est tout à fait vrai.
Après 2007, lorsque EELV avaient le vent en poupe, Sarkozy tenait un discours très écologique.
Lorsque les scores électoraux de EELV se sont effondrés au profit du FN, Sarkozy a changé de chemise et repris son discours sécuritaire.
C'est pour cela que je prends en compte la crédibilité des candidats dans mon analyse des programmes de ceux-ci:
Nous recherchons des candidats qui:
Proposent un allègement de la fiscalité du travail: c'est le minimum qu'ils puissent faire, bien que cela soit loin d'être suffisant. Beaucoup de personnages politiques de droite et de gauche, se sont déjà prononcés sur un allègement de la fiscalité du travail.
Supportent la position de principe d'abolir, à terme, toute la fiscalité du travail. À ce jour, nous ne connaissons aucune personnalité qui propose une défiscalisation complète du travail.
Définissent la fiscalité du travail: il faut bien comprendre à quoi ils pensent lorsqu'ils parlent de la fiscalité du travail.
Fassent bénéficier les salariés de la défiscalisation du travail: la défiscalisation du travail ne doit pas se limiter à la réduction des charges patronales. Il doit y avoir une baisse correspondante des charges salariales afin que les salariés puissent bénéficier immédiatement et autant que les patrons.
Se prononcent sur un transfert de fiscalité, de la fiscalité du travail en une fiscalité organique. Il est simple de faire un discours populiste promettant une baisse de la fiscalité (du travail). Mais la fiscalité du travail est un poids si important des prélèvements obligatoires que seul un transfert de fiscalité ne saurait être viable à long terme.
Quantifient l'ampleur de la fiscalité du travail: en milliards d'€, ou en pourcentage des prélèvements obligatoires, à combien estiment-ils la fiscalité du travail?
Sont crédibles quand à leur volonté réelle de mettre en œuvre ce dont ils parlent: ont-ils depuis toujours un discours cohérent, qui va dans le même sens? Ayant été au pouvoir (en tant que conseillé municipal, maire, député, ministre, président), en ont-ils profité pour faire ce qu'ils peuvent, en cohérence avec leur programme actuel? Ont-ils de longue date tenu un discours cohérent, ou bien changent-ils de discours en fonction du vent politique?
Source: Défiscalisation du travail et transfert de fiscalité.
Je ne suis qu'au début de mon travail d'analyse.
Merci de m'indiquer les erreurs que je pourrais commettre.