L'essentiel des scientifiques de l'époque étaient soit des religieux, soit croyaient en Dieu.
On était "scientifique" quand on savait lire et écrire.
Et on lisait quoi ? Des textes religieux.
Ne jouez pas au con.
On peut reprocher sa finalité à l'Eglise catholique, il est, par contre, stupide de lui retirer d'avoir maintenu d'abord, puis développé les outils intellectuels qui permettront l'élaboration de la science. Entre la mystique et la science, ésotérisme et les mathématiques, le partage des eaux fut, longtemps, douteux. Que ce soit avec un Keppler tentant, d'abord, d'enfermer le mouvement des planètes dans les cinq solides de platon avant de découvrir les lois a qui il donna son nom et qui réformèrent l'astronomie, tout autant qu'un Newton dont les immenses travaux sur l'optique n'était qu'un accessoire, presque une couverture dilettante pour ses recherches alchimiques.
C'est, finalement, la volonté absolument universelle de l'Eglise de démontrer par tous les moyens sa seule vérité unique, que ce soit par la Nature, la rhétorique la philosophie qui a outiller l'esprit de l'Homme d'Occident pour comprendre son monde. La recherche en matière de cosmologie et d'astronomie et, d'ailleurs, majeur à cet égard. C'est en cherchant à faire coller la réalité au sacré, que tous ces chercheurs ont finit par s'affranchir du texte sacré pour s'intéresser, d'abord, aux réalités observées et, ipso facto, à démonter une lecture primitive (ou obscurantiste, selon les gouts) des textes sacrés.
En celà, même le plus absolu des athées devrait reconnaître les mérites intellectuels de l'Eglise catholique, ne serais-ce que pour avoir contribué, très fortement, à faire naître l'esprit scientifique, par l'effort qui fut le sien pour soutenir la raison face à l'occultisme...
Quand bien même ce n'était pas sa finalité première en tant qu'institution, elle compte, pour beaucoup, dans, je dirais, le miracle scientifique occidental.