Jospin a commis des erreurs dignes d'un novice en politique.
En 2000, lors de la fermeture d'une usine Michelin, au lieu de louvoyer ou de bonimenter comme tout charlatan visant le suprême poste, il avoue son impuissance en reconnaissant benoîtement que "l'État ne peut pas tout"
Cette déclaration, pour le moins imprudente, lui vaut aussitôt une perte de confiance d'une partie de l'électorat de gauche.
Mal informé par son entourage ou manque de clairvoyance, se pensant assuré d'obtenir les suffrages des voix socialistes, l'inconscient s'imagine alors convaincre les indécis du centre et de la droite modérée.
C'est ainsi que, lors de sa première prestation télévisée, péchant par excès de confiance, Yoyo croit bon de déclarer "Le projet que je propose au pays n'est pas un projet socialiste".
Message reçu 5 sur 5 par les électeurs de gauche.
Il s'est cramé tout seul.