« Le faire sortir de son local »
Le Parisien, qui rappelle que quatre policiers étaient toujours en garde à vue, samedi 28 novembre, dévoile de nouveaux détails : dans le studio de Michel Zecler, l’homme arrêté, un sachet transparent contenant ce qui pourrait être de la résine de cannabis a été retrouvé le lendemain par les enquêteurs. « Les policiers disent que leur seul objectif, c'était de le faire sortir de son local pour l'interpeller, car ils pensaient que c'était à cause des stupéfiants qu'il voulait se soustraire au contrôle », détaille une source proche du dossier.
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Les agents mis en cause assurent que l’interpellé refusait d’être entraîné hors du studio, et faisait de la résistance. Ils font aussi valoir que l’homme marchait dans la rue sans arborer de masque anti-Covid. Sur les quatre policiers inquiétés par la justice, l’un d’eux a lancé une grenade lacrymogène dans le local. Il aurait été appelé en renfort après que Michel Zecler a appelé à l’aide neuf personnes qui se trouvaient au sous-sol du studio. Les versions des deux parties se contredisent toujours et une partie des affirmations des fonctionnaires semble invalidée par les images.
Un individu aux « antécédents judiciaires très lourds »
Par ailleurs, Valeurs actuelles a eu accès à la version de plusieurs policiers concernant cette arrestation. Un jeune gardien de la paix évoque notamment « une rébellion caractérisée » de la part de Michel Zecler puisque ce dernier a résisté à son interpellation. Un responsable syndical ajoute que l’individu a « tenté de rentrer chez lui pour échapper (aux policiers) ce qui provoque la suite ».
Sur LCI, Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers indique les fonctionnaires, repérant un homme sans masque, « se sont aperçus que cet individu avait une énorme sacoche avec une odeur de stupéfiants très très forte ». C'est d'ailleurs dans cette sacoche que du cannabis sera ensuite retrouvé par les enquêteurs, le lendemain, selon Le Parisien. « Lui-même a frappé les policiers. Un des policiers est blessé », poursuit le syndicaliste, ajoutant que l’homme « est connu pour vol à main armée, association de malfaiteurs, a déjà fait de la prison et qui a des antécédents judiciaires très lourds ». Valeurs actuelles, de son côté, écrivait que Michel Zecler disposait déjà d'antécédents judiciaires de stupéfiants, de vols et d’outrages.