Lettre d'adieux de Lindsay.
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"Si vous lisez cette lettre, c’est que je suis surement partie. Je suis désolée d'avoir fait mais je n'en pouvais plus des insultes matin et soir, des moqueries et des menaces. Je n'en peux plus et j'ai envie d'en finir"
, écrivait-elle.
Et d'ajouter :
"Rien ne les arrêtera. Elles me voudront toujours du mal. Pardon maman, je suis partie rejoindre papa [le père de Lindsay est décédée quand elle avait 3 ans, ndlr]. J’espère que ce que j’ai fait aura servi à quelque chose".
"Je pense que ce que j'ai fait va les réjouir. Elles penseront qu’elles auront gagné et arrêteront tout ça. Je ne pouvais pas me confier au directeur parce qu'il ne voulait rien entendre. La seule chose que je pouvais c'était de partir. Faites attention à Maëlys [la meilleure amie de Lindsay]. Faites attention à vous. Je vous aime, au revoir"
Une élève du collège de Lindsay avait mis un maillot "non au harcèlement" en solidarité avec Lindsay et un prof a exigé qu'elle le retire. Franchement, c'est la politique du "pas de vagues" que je ne comprends pas dans cette affaire. Une complicité de ceux qui ont une autorité dans ce problème de harcèlement subi.
La lettre de cette jeune fille est pleine de lucidité et d'empathie. C'est parce qu'elle était gentille et sensible que des harpies se sont défoulées sur elle mais les pire sans doute ce sont les autorités qui ont refusé d'entendre les appels désespérés qui demandaient l'aide de ceux qui avaient le pouvoir de l'aider et ne l'ont pas fait.