La seule alliance que je verrais est celle du PSOE avec Podemos plus quelques nationalistes.
Par contre c'est impossible en Espagne d'imaginer une union PP - PSOE , autant demander aux supporters de Barcelone et du Real d'échanger leurs maillots.
Franchement, je ne le souhaite pas pour mes camarades du PSOE. Gouverner avec Podemos et les nationalistes serait un vrai calvaire...déjà rien que leurs exigences mettant en péril l'unité de l'Espagne sont déjà inacceptables.
Je suis de ton avis concernant l'union PP-PSOE...l'Espagne est sans doute le pays le + polarisé sur le plan politique, + encore même que la France (ce qui n'est pas peu dire). Ce qui pourrait peut être se tenter en revanche, ce serait un gouvernement dirigé par une personnalité indépendante et réunissant des gens issus de la société civile avec également des ministres du PP, du PSOE et, pourquoi pas, de Ciudadanos pour faire un peu la balance. Une grande coalition "soft" sans en avoir l'air en fait.
En +, le PP et le PSOE travaillant ensemble, cela permettrait peut être de solder enfin le passif tant on a le sentiment que l'Espagne est encore divisé en deux depuis des décennies.
La solution passerait peut être par un changement de mode de scrutin électoral. En l'état l'Espagne est ingouvernable. Seuls le PP ou le PSOE ont la capacité de diriger le pays or l'extrême gauche vient empoisonner le débat électoral avec ses lubies et son sectarisme.
Aujourd'hui le leader du PSOE a refusé la main tendue par Rajoy , d'ailleurs il ne pouvait faire autrement.
La droite est actuellement trop fragile pour diriger seule le pays même avec les libéraux de ciudiadanos , le PSOE n'a jamais été aussi faible depuis 1981 avec ce Podemos et son leader arrogant imbibé de dogmes marxistes faisant une pression de plus en plus féroce.
Le pays est clairement en crise , je vois mal une solution sauf à un accord contre nature entre les deux partis de gouvernement comme en Allemagne qui me semble pour l'heure de la science fiction. A moins comme tu le dis justement de changer les têtes à commencer par Rajoy et d'y inclure des gens de la société civile non politisés.