france2100 Plus la capacité de remboursement de l'économie française posera question, plus les taux monteront.
Alors pardon, je parlais de la politique monétaire de la BCE, étant donnée que l'économie dans l'UE, flanche singulièrement contrairement à celle aux USA.
Il est possible que la FED fasse encore grimper les taux, pour éviter une surchauffe.
Mais aucune surchauffe en Europe pour l'heure.
En 2012, la France a perdu son Triple A, (meilleure note possible)
Il y a encore quelques années, la France, était l'un des rares pays à bénéficier des emprunts à taux négatifs.
Post Covid, la reprise économique globale a été très vigoureuse (je parle au moins pour l'Occident)
De ce fait, la page des jolis taux, presque à zéro, était tournée.
La France, comme d'autres pays, a sérieusement puisé dans ses réserves et a emprunté à tout va, notamment pour affronter le gouffre du Covid.
QUand les taux étaient à zéro, ça ne posait pas de problème, mais lorsque les taux généraux, ont grimpé à 3 puis 4 puis vers les 5%, c'était plus la même histoire.
C'est à cause de la remontée de ces taux de banque centrale, que la question de la dette est sérieusement revenue sur le tapis.
Maintenant, comme vous le dites, si la France galère pour rembourser ses emprunts, elle aura droit à une remontée des taux, appliqués spécifiquement à la France.
Mais, à l'heure actuelle, la France ne rencontre aucune difficulté à trouver de l'argent sur les marchés.
C'était vrai avant la décision des Fitch et Moody's, ça l'est toujours après leur décision.
J'ai lu, dans un autre fil ici "Macron aura mis 7 ans à foutre la France à terre", ça peut sans doute les faire ricaner, mais c'est totalement faux. La France n'est pas à terre, ni aujourd'hui, ni demain.
Ca n'empêche pas que la France a sérieusement intérêt à faire rentrer de l'argent, à booster son taux de croissance, à maintenir le chômage relativement bas, et à continuer dans une optique dynamique.
Mais si c'est pour filer des milliards en cadeaux à tous les syndicats de France (affaire des cheminots, qui ont réussi à contourner les nouvelles règles de la retraite) alors, les Fitch et Moody's arrêteront d'être sympas avec nous.
L'Italie, comme la Grèce, savent ce qu'il en coute d'être dans le collimateur des banques et des agences de notation.
Mais, à mon avis, nous sommes encore assez loin d'arriver à ce stade.