On appelait bien "réfugiés" ceux qui fuyaient la misère communiste :
La grande majorité des réfugiés était motivée par des raisons économiques et cherchait à améliorer ses conditions de vie en migrant à l'Ouest.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fronti%C3 ... t_fugitifs
Doc officiel :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/PKG92.pdf
De rien, bon ap'.
Non, le document officiel, c'est celui-ci: Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, dite Convertion de Genève
Qui, par suite d’événements survenus avant le 1er janvier 1951 et craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de
sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui
ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays
dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner.
Ceci, pour l'aspect légal.
Pour l'aspect langue française:
Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales: réfugié
(Personne) qui a trouvé refuge hors de sa région, de son pays d'origine dans lequel il était menacé (par une catastrophe naturelle, une guerre, des persécutions politiques, raciales, etc.)
Tout le monde y l'est réfugié.
Edit: je voulais passer sous silence la comparaison indigente entre Portugal et pays du Pacte de Varsovie, mais finalement non.
Certainement qu'il y avait l'équivalent du rideau de fer au Portugal. Le rideau de poils?
Et le statut de réfugiés pour les migrants du bloc de l'Est s'explique surtout simplement par le fait que . Le simple fait de quitter ces pays sans autorisation avait valeur de crime, et mettait donc mécaniquement en danger les personnes qui les quittaient, en cas de retour. Ils étaient même parfois carrément abattus sur place quand ils étaient pris sur le fait.