Parce que tu confonds facteur de charge (capacité productive maximale) et taux de disponibilité (% opérationnel).
SPhénix est à 30% de facteur de charge sur l'année 96. Et à 95% de disponibilité hors arrêts programmés.
Oui, en me relisant, je viens de me rendre compte de mon erreur. Mes excuses.
Mais ma question portait, du coup, sur le facteur de charge : sachant qu'il n'était de 30% (mais qu'il avait démarré encore plus bas), ce chiffre était-il bon ou prometteur en rapport avec d'autres centrales nucléaires ?
Ou peut-être aussi que ce taux encore relativement faible (simple hypothèse) était du à encore trop d'arrêts ?
Je te renvoie aux parutions de Vendryes -X-Ponts (un des pères du nucléaire français) et notamment à son Que-sais-je sur les surgénérateurs.
En 1996, dernière année où elle a été autorisée à fonctionner, sa marche a été excellente, avec une disponibilité de 95 % hors arrêts programmés.
Au vu de ces résultats, on avait de bonnes raisons de penser que le temps de ses maladies de jeunesse était révolu et que s'ouvrait maintenant une phase particulièrement importante de sa vie. Son objectif principal demeure ce qu'il était à l'origine. Il s'agit d'accumuler des connaissances sur le fonctionnement prolongé d'une centrale à neutrons rapides et à sodium, sur le comportement de ses composants et en premier lieu la tenue de son combustible sous de longues irradiations, en maîtrisant au fur et à mesure les problèmes rencontrés. En mettant un terme prématuré au fonctionnement de Superphénix, on se prive de propos délibéré d'une expérience industrielle irremplaçable dont on regrettera amèrement un jour de ne pas disposer.
http://www.lajauneetlarouge.com/article ... m15Z_nhDRY
Merci.