Le Dr Emmanuel Chevrillon, médecin spécialisé en rééducation et membre fondateur de l’association France Traumatisme crânien, regroupant les professionnels de santé en charge des personnes cérébro-lésées, s’est dit « bouleversé » par la décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), dans l’affaire Vincent Lambert. Cet arrêt montre, selon lui, un « glissement sémantique des valeurs au nom de la dignité ». « Les personnes qui vivent avec un handicap profond ne seraient plus dignes d’être des êtres humains », s’indigne-t-il. « Ce n’est pas le faible qui est protégé, mais son environnement et sa famille. Certes, elle vit un drame, c’est incontestable. Mais est ce que ça nous donne le droit de supprimer une vie, surtout quand la personne ne peut pas s’exprimer, et qu’elle est bien vivante ? », dénonce le praticien, parlant d’une « brèche » pour les 1 700 autres patients dans le même état que Vincent Lambert.

le mari d'une amie a été réanimé après une chute de cheval où il s'est brisé la nuque au ras du crâne. Maintenu en vie par les pompiers puis réanimé à Marseille PARCE QU'IL N'AVAIT PAS SIGNE DE PAPIER: tétraplégique total sous respiration artificielle pendant 2 ans puis suite à un manque de vigilance des soignants une nuit où ils regardaient la télé porte fermée, ils n'ont pas entendu l'alarme du respirateur qui s'était débranché! au bout de nombreuses minutes (indiqué sur l'historique de l'appareil) il a été à nouveau réanimé!!! donc depuis 1 an et demi, cerveau bouzillé, il est en état végétatif, alimenté par l'estomac en direct, yeux ouverts, il ne voit pas, n'entend pas..

sa femme espère qu'il ne se rend compte de rien sinon ce serait l'enfer pour lui.

3 ans et demi après son accident ce copain est mort vendredi, enfin libéré de ce corps devenu carcan...

Ce cas, très triste, n'est pas comparable à celui de V Lambert puisqu'il devait vivre branché pour respirer. V Lambert n'est pas en fin de vie mais il doit seulement être nourri par sonde et n'a pas besoin d'être réanimé.

Je ne sais pas pourquoi ils ont voulu réanimer ton copain et le rebrancher si le coeur battait uniquement grâce à ce branchement. Là, cela peut être pris pour de l'acharnement thérapeutique.

le mari d'une amie a été réanimé après une chute de cheval où il s'est brisé la nuque au ras du crâne. Maintenu en vie par les pompiers puis réanimé à Marseille PARCE QU'IL N'AVAIT PAS SIGNE DE PAPIER: tétraplégique total sous respiration artificielle pendant 2 ans puis suite à un manque de vigilance des soignants une nuit où ils regardaient la télé porte fermée, ils n'ont pas entendu l'alarme du respirateur qui s'était débranché! au bout de nombreuses minutes (indiqué sur l'historique de l'appareil) il a été à nouveau réanimé!!! donc depuis 1 an et demi, cerveau bouzillé, il est en état végétatif, alimenté par l'estomac en direct, yeux ouverts, il ne voit pas, n'entend pas..

sa femme espère qu'il ne se rend compte de rien sinon ce serait l'enfer pour lui.

3 ans et demi après son accident ce copain est mort vendredi, enfin libéré de ce corps devenu carcan...

Ce cas, très triste, n'est pas comparable à celui de V Lambert puisqu'il devait vivre branché pour respirer. V Lambert n'est pas en fin de vie mais il doit seulement être nourri par sonde et n'a pas besoin d'être réanimé.

Je ne sais pas pourquoi ils ont voulu réanimer ton copain et le rebrancher si le coeur battait uniquement grâce à ce branchement. Là, cela peut être pris pour de l'acharnement thérapeutique.

L'équipe de nuit responsable de la non intervention lorsque l'alarme a sonné n'a pas dit au médecin pourquoi son cœur s'était arrêté! l'infirmière avait rebranché le respirateur! ce n'est que lorsque son voisin de chambre (qui lui pouvait parler) a dit à l'équipe de jour que l'alarme avait sonné très longtemps avant que quelqu'un vienne qu'une enquête a été ouverte sur la durée du débranchement et sur ce que faisait l'équipe!

4 ans plus tard

À trois jours de l’arrêt programmé des soins, voilà un nouveau rebondissement. Le Comité international des droits des personnes handicapées de l’ONU (CIDPH) a redemandé ce vendredi à la France de «prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que l’alimentation et l’hydratation» de Vincent Lambert «ne soient pas suspendues pendant le traitement de son dossier».
http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/affaire-vincent-lambert-un-comite-de-l-onu-demande-a-la-france-de-poursuivre-les-soins-20190517

    Avec l'autre greluche qui a été pigner auprès de l'ONU pour un détail sans doute sexuel, ils ont bonne mine maintenant, ces blaireaux qui voulaient assassiner un type au simple motif qu'il les empêche de dormir.

      C'est le prélude pour légaliser l'euthanasie.
      Nombre d'handicapés sont dans le même cas que Vincent

      cemab
      Assassiner un handicapé ne les empêche pas de dormir mais le laisser vivre cela les empêche.

      ce sont des glands, dont nous avons quelques représentants ici-même.

      Nombre de non handicapés n'ont pas de carte d'électeur.

      étonnante discrimination, les gens de gauche en ont bien une en général

      kassandra
      Et si ça ne marche pas, ses parents feront un recours auprès du conseil galactique.

      Le conseil du bon sens suffit. Lambert n'est pas en fin de vie, il est handicapé.
      D'ailleurs si on débat tellement de son cas et non des cas identique c'est parce que sa femme veut le zigouiller alors que les familles de ceux qui ont le même handicap mais leurs familles ne veulent pas les tuer et ils sont confiés à des services spécialisés ce qui est refusé à Vincent Lambert.

        kassandra
        Le conseil du bon sens suffit. Lambert n'est pas en fin de vie, il est handicapé.
        D'ailleurs si on débat tellement de son cas et non des cas identique c'est parce que sa femme veut le zigouiller alors que les familles de ceux qui ont le même handicap ne veulent pas les tuer et ils sont confiés à des services spécialisés ce qui est refusé à Vincent Lambert

        faut pas discuter avec Lechat, il est en train de recenser sa collection de "Points de vue" des années 1930

        Le Groupe bioéthique de la Conférence épiscopale interroge le gouvernement

        Monsieur Vincent Lambert, dans son immense fragilité, nous convoque tous au respect de l’éthique et de l’État de droit. Prenons le temps de la réflexion.

        1. Commençons par l’État de droit. M. Vincent Lambert a le droit à une protection adéquate, comme toute personne handicapée. Chaque personne handicapée, aussi fragile soit-elle, a des droits égaux à toute autre personne. La France le sait puisqu’elle a ratifié la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées. Le Comité international des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l’ONU a été saisi au sujet de M. Vincent Lambert, et a répondu que cette saisine était recevable. Le Comité a demandé que les soins prodigués à M. Vincent Lambert soient maintenus tant qu’il ne s’était pas prononcé sur le fond. Le Gouvernement a donné son avis au Comité en affirmant que ce maintien des soins n’était pas envisageable car il « priverait d’effectivité le droit du patient à ne pas subir d’obstination déraisonnable ». Après ce refus, le CIDPH vient de réitérer sa demande que l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert « ne soient pas suspendues pendant le traitement de son dossier ».

        Pourquoi ne pas attendre la réponse sur le fond de la part du Comité de l’ONU ? M. Vincent Lambert est un citoyen qui a le droit au respect des règles démocratiques dont le minimum est la cohérence avec les conventions signées. Pourquoi l’État français, qui met son honneur dans la promotion des droits de l’Homme, se dispenserait-il du respect de cette Convention pour M. Vincent Lambert ? Pourquoi cette précipitation pour le conduire vers la mort ? On peut répéter que la décision prise ne concerne bien sûr que M. Vincent Lambert car sa situation est unique et complexe. Mais qui garantira que toutes les personnes partageant un handicap analogue au sien seront effectivement protégées par l’État qui, tout en s’y engageant officiellement, bafouerait aujourd’hui son engagement ? La crédibilité de l’État passe par le respect de sa parole donnée. Il paraît donc sage et nécessaire d’attendre la réponse sur le fond du Comité de l’ONU.

        2. Venons-en à l’éthique. La protection des personnes les plus fragiles demeurera toujours le signe et la mesure de l’humanité d’une société. Cette protection demande un accompagnement le plus ajusté possible et des soins les plus appropriés à chaque situation de fragilité. Cette protection nécessite une solidarité active de toute une société et une ambition internationale. Par la loi, notre société a confié aux médecins la mission de prendre soin de la santé physique et psychique de chaque personne fragile. Notre loi française leur donne un cadre pour que ce soin soit donné le mieux possible en évitant toute obstination déraisonnable. Pour les médecins s’occupant de M. Vincent Lambert, l’État français a jugé qu’ils n’avaient pas enfreint la loi. Pour autant, l’État ne s’est pas prononcé sur la décision éthique elle-même : arrêter l’hydratation et l’alimentation par voie entérale, et mettre en œuvre une sédation continue et profonde jusqu’au décès. Car heureusement, ni l’État ni les juges n’ont le pouvoir de se prononcer sur de telles décisions !

        Reste donc la question éthique proprement dite. On peut supposer que les médecins, entourés du personnel soignant et de la famille, y ont mûrement réfléchi et qu’ils ont pris leur décision selon la loi éthique du respect de la vie et de la sollicitude envers la personne fragilisée comme l’est M. Vincent Lambert, et dont témoigne l’article 16 du Code civil. Cependant, puisque cette décision a un retentissement qui dépasse largement l’espace limité d’un bureau et d’une chambre d’hôpital, il serait juste et bon que nous comprenions tous la décision des médecins et que nous continuions ainsi à les soutenir dans leur délicate et indispensable mission. En effet, des interrogations restent en suspens : Pourquoi M. Vincent Lambert n’a-t-il pas été transféré dans une unité de soins spécialisée et adaptée à son état ? Exprime-t-il une souffrance récurrente et impossible à apaiser ? N’a-t-il pas le droit d’être nourri et hydraté par voie entérale puisque ce sont des soins de base auxquels tout être humain a droit ? À quels cas exceptionnels son hydratation et son alimentation actuelles correspondent-elles à une obstination déraisonnable ? De plus, comment connaissons-nous avec suffisamment de certitude la volonté de M. Vincent Lambert dans un contexte familial où s’exprime un désaccord profond ?

        Du point de vue éthique, il serait bon que la conscience des citoyens ne soit pas troublée ni par la décision inexpliquée qui laisse penser que M. Vincent Lambert a été conduit vers la mort, ni par le non-respect de la parole que l’État a donnée en signant la Convention internationale. Le Défenseur des droits a jugé que l’État pouvait déroger à la demande du Comité de l’ONU en « justifiant de circonstances exceptionnelles » et « qu’il ne lui appartient pas de résoudre cet éventuel conflit de normes » entre la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) et le Comité international des droits des personnes handicapées (CIDPH). Pourtant, n’y a-t-il pas urgence à trouver la juste voie éthique ? Cela permettrait de résoudre ce conflit de droit international sur une question essentielle de notre vie ensemble afin d’apaiser nos sociétés déjà trop clivées.

        De toute évidence, la décision prise concernant M. Vincent Lambert a un enjeu beaucoup large que la résolution d’un simple dilemme médical. Respecter les droits des personnes les plus fragilisées et les plus faibles, nos frères et sœurs en humanité, en les accompagnant et en les soignant chacune selon sa situation demandera toujours du courage. Les interrogations existentielles et douloureuses que soulèvent de telles situations sont en effet lourdes à porter. Ce courage est vécu au quotidien par nombre de familles envers leurs proches et par le personnel soignant vis-à-vis des patients, aussi bien dans l’accompagnement que dans les prises de décision. Ensemble, soutenons ce courage vécu dans la discrétion, et osons affronter ces lourdes interrogations qui nous provoquent à toujours plus d’humanité. Ensemble, nous sommes capables de plus de sollicitude que nous l’avions imaginé dans nos précipitations et nos envies d’évacuer ces graves interrogations.

        Pensant à la souffrance vécue par les uns et les autres autour de M. Vincent Lambert, nous prions pour tous ceux qui sont concernés directement par sa situation et pour Vincent Lambert lui-même.

        Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, responsable du Groupe bioéthique de la Conférence des évêques de France
        Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges
        Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio
        Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême
        Mgr Vincent Jordy, évêque de Saint-Claude
        Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre
        Père Brice de Malherbe, Collège des Bernardins à Paris
        Père Bruno Saintôt, Centre Sèvres à Paris

        Les parents de Vincent Lambert implorent Macron de maintien en vie de leur fils et appellent à manifester ce dimanche.

        Mais le problème est que Macron a déjà donné son avis par la voix de sa ministre.

        Le 5 mai, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait toutefois assuré que la France n’était pas tenue «légalement» par l’avis de ce comité, qui va à l’encontre de plusieurs décisions de justice validant la décision médicale d’arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert afin d’éviter un «acharnement thérapeutique».

        La France pourrait-elle déroger à cette demande du CIDPH? Seulement «en justifiant de circonstances exceptionnelles», répond, dans son argumentation, le Défenseur des droits. Qui «constate qu’en l’espèce, le 7 mai 2019, l’État français a examiné avec attention et célérité la demande du Comité en lui adressant ses observations argumentées». Dans son rapport envoyé au CIDPH, la France indique ne pas être «en mesure de mettre en œuvre la mesure conservatoire qu’il lui a adressée». Elle le justifie notamment par le fait que «la situation de M. Vincent Lambert a fait l’objet d’un examen particulièrement attentif des juridictions nationales, qui ont jugé, à plusieurs reprises, que la décision d’arrêt des traitements (…) était conforme à la loi (…) la [CEDH] a jugé que cet arrêt des traitements ne violait pas les obligations de la France au regard de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales» et que «la remise en cause de la décision d’arrêt des traitements, par une nouvelle suspension qui priverait d’effectivité le droit du patient à ne pas subir d’obstination déraisonnable, n’est pas envisageable».

        «Mais quelles sont les circonstances exceptionnelles qui justifient d’une urgence à euthanasier Vincent Lambert?, interroge Me Jérôme Triomphe, avocat des parents. Évidemment cette urgence n’existe pas, puisque les experts ont affirmé qu’il n’y avait pas d’obstination déraisonnable».

        http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/affaire-vincent-lambert-un-comite-de-l-onu-demande-a-la-france-de-poursuivre-les-soins-20190517

        • [supprimé]

        @cemab#4168929
         faut pas discuter avec Lechat, il est en train de recenser sa collection de "Points de vue" des années 1930

        Tant qu'il s'occupe ici, il n'est pas en voyage de noces au Bénin.

          Le débat sur l'euthanasie devrait être rouvert.

          J'ai lu pas mal d'absurdités sur ce sujet. Déjà, ceux qui affirment que Vincent souffre, ne savent visiblement pas ce qu'est réellement son état. Il souffre de quoi pour l'instant, de ne pas pouvoir s'alimenter seul ? Est-ce que ce qui est appelé "soins" consiste à lui donner des médications contre la douleur ? Non, il ne lui administré ni morphine ni autre produit annihilant les douleurs. Il est alimenté par sonde, malheureusement c'est le cas pour de nombreuses personnes, souvent âgées, qui ne peuvent plus manger, non seulement seules, mais plus du tout avaler quoi que ce soit. Donc, elles sont sous perfusion, comme Vincent. En partant de là, du fait qu'il faut le nourrir et hydrater par sonde, il est bon pour être "tué" ! Compte tenu de la position de certains ici, les personnes âgées ou qui ont une pathologie les empêchant de se nourrir naturellement, devraient toutes se voir "débranchées" et empoisonnées à petit feu pour ne pas qu'elles souffrent de la faim et soif ! Alors, l’euthanasie visiblement revient sur la table.