Réponse à sarkonaute du 7 juillet 2015 à 18h23
il ne contredit rien du tout. en effet, la BCE n'a pas le droit d'acquérir directement la dette d'un Etat sur le marché primaire, au moment de l'émission. en pratique, elle peut le faire sur le marché secondaire.
Il semblerait que nous avons tous les deux raison, vous parce qu’effectivement les Etats n’ont jamais eu le droit d’emprunter directement à la BCE et moi parce qu’il avait le droit d’emprunter à leur banque centrale qui est l’équivalent de la BCE dans le pays.
"L’analyse qui s’esquisse est donc la suivante: pendant deux décennies, la dette grecque a été financée à des taux excessifs qui ont conduit à une croissance extravagante de la dette. Pour mesurer l’impact de ces taux d’intérêt excessifs, il faut calculer un taux d’intérêt «légitime».
Fin 2007 la dette grecque n’aurait représenté que 49% du PIB au lieu de 103,1%, soit un écart de 54,1% du PIB qui se décompose en un effet intérêt (37,2 points) et un effet recettes (16,9 points)"
ou pas, tout dépend de la solvabilité et de la crédibilité de l’État en question. L’Allemagne emprunte à des taux très faibles, et même parfois négatifs à court terme. idem pour la France.
Comme je le disais la confiance n’exclue pas le contrôle et si l’Allemagne devait subir ce genre de contrôle peut-être les taux consentis actuellement n’auraient pas la même saveur avec sa dette qui atteint les 7000 milliards officieusement d’euros avec sa démographie handicapante pour l’avenir avec ses exportations de plus en plus malmenés.
Et si les taux d’intérêts n’avaient pas été aussi exorbitants, comme l’indique tous les économistes, la Grèce serait en bien meilleur état alors encore une fois l’U.E. a non seulement condamné la Grèce mais privé aussi les pays prêteurs à ne pouvoir récupérer leur argent c'est-à-dire notre argent.
Pourtant lors de son entrée des indicateurs étaient déjà présents et défavorables, un PIB inférieur de 50% à la moyenne communautaire, un taux de chômage le plus élevé dans la CEE et une inflation bien trop forte, et la période probatoire de 5 ans n’a rien changé.
propos confus. la bce datant de 1998, je ne vois pas à quels "prêts aux nations concernées" de la BCE, vous faites référence avant maastricht.
si vous faites référence au "circuit du trésor" en France, il avait également ses défauts (inflation notamment) et a été démantelé progressivement à partir des années 1960.
sinon dans l'histoire de France, tous les souverains français se sont endettés moyennant intérêts auprès d'acteurs privés.
http://www.lefigaro.fr/vox/histoire/201 ... e-1789.php
Quand vous ne trouvé pas de réponse tout vous parait confus.
Auparavant l’Etat pouvait emprunter gratuitement pour un montant limité (2 milliards d’euros par an en France + une tranche de 1,8 milliards à des taux entre 2 et 3% et auprès des banques ou des épargnants au taux du marché.
Depuis le traité de Maastricht les Etats ne peuvent plus se financer auprès de leur banque centrale pas plus qu’auprès des banques commerciales.
« depuis mai 2011 la BCE achète quand même des obligations des États en difficulté (Grèce, Portugal, Irlande, Italie). Mais elle le fait en rachetant des obligations déjà émises (marché de l'occasion dit marché secondaire) donc à des taux élevés (6,5 % pour l'Italie par exemple) alors qu'elle pourrait fixer elle-même les taux à un niveau bas (par exemple 2%) si elle acceptait de financer les obligations d'État nouvellement émises (marché primaire). Mais ses statuts issus de Maastricht l'en empêchent. »
Quand vous ne trouvé pas de réponse tout vous parait confus.
Auparavant l’Etat pouvait emprunter gratuitement pour un montant limité (2 milliards d’euros par an en France + une tranche de 1,8 milliards à des taux entre 2 et 3% et auprès des banques ou des épargnants au taux du marché.
Depuis le traité de Maastricht les Etats ne peuvent plus se financer auprès de leur banque centrale pas plus qu’auprès des banques commerciales.
« depuis mai 2011 la BCE achète quand même des obligations des États en difficulté (Grèce, Portugal, Irlande, Italie). Mais elle le fait en rachetant des obligations déjà émises (marché de l'occasion dit marché secondaire) donc à des taux élevés (6,5 % pour l'Italie par exemple) alors qu'elle pourrait fixer elle-même les taux à un niveau bas (par exemple 2%) si elle acceptait de financer les obligations d'État nouvellement émises (marché primaire). Mais ses statuts issus de Maastricht l'en empêchent. »
absolument, reste que le truandage est bien un fait de la grèce, ne renversons pas les responsabilités.
Mais tout le système politique est basé sur le truandage, nous l’avons clairement vu lors du passage de mandat de Sarkozy à Hollande, PSA par exemple et bien d’autres cadavres dans les placards.
Les institutions européenne aurait dû le savoir et à ce titre est responsable de ce qui arrive, les citoyens grecs quant à eux ni sont pour pas grand-chose.
oui, la responsabilité de s'être fait berner, puis voler si d’aventure on abandonne la dette grecque.
C’est effectivement une lourde responsabilité de ce faire manipuler, comme c’est le cas actuellement avec les pays à bas coût comme c’est le cas avec l’immigration dont Schengen est la preuve d’une naïveté sans bornes, comme les plans d’austérité et rigueur qui ont conduit au malheur des peuples.
Oui pour tout cela l’U.E. doit faire son méa culpa.
propos confus.
Il n’y a rien de confus, les taux d’intérêts exorbitants, qu’ont constatés les économistes, qui auraient dû être maxi de 2% à amener ce pays dans le malheur et sa destruction.
quand la sécurité sociale se fait frauder, vous considérez que c'est de sa faute?
Vraiment vous un raisonnement très loin des réalités, la sécurité sociale a le contrôle de millions de personnes et de dirigeants, l’U.E. a le contrôle d’un Etat qui veut rentrer dans l’Union voyez-vous la différence, entre des millions et un ?
Si l’U.E. n’est pas capable de faire ce minimum était-ce nécessaire de constituer une union incapable.
Dans le traité nous aurions dû mettre cette condition que la CEE devait contrôler scrupuleusement la situation économique des Etats rentrants, mais là encore cette union à voulue ce créer trop vite, trop rapidement en espérant en faire une union paradisiaque.
non, les grecs n'ayant pas rempli leur part du contrat, il était normal que cette somme ne soit pas débloquée.
L’U.E. semble maintenant se retrouver entre le marteau et l’enclume et plus exactement entre le marteau et la faucille, car si l’U.E. ne fait se minimum d’effort envers, non pas les dirigeants qui ont ce qu’ils méritent, mais du peuple grecque qui n’ont jamais demandé à cause du mauvais jugement de l’U.E. d’être considéré comme des moins que rien, et bien la Grèce se réfugiera vers la Russie qui n’attend que cela.
Et oui l’on s’aperçoit parfaitement de l’efficacité des plans d’austérité et de rigueur, d’ailleurs en mars 2012, sous la plume de Mario Monti, 12 pays, et pas des moindre, annonçaient leur désaccord sur cette politique invalidante menée par Mme Merkel et son lieutenant Sarkozy.
qui pourtant a permis à l'espagne ou au portugal de s'en sortir.
Surtout ayez le sens des réalités, les plans d’austérité n’ont permis que de sublimer les pauvres et les miséreux au plus haut niveau.
Ce n’est qu’une apparence financière mais pas une apparence de bon sens humain et surtout pas une apparence durable.
Plus vous tombez bas comme l’Espagne, le Portugal et plus vous avez la possibilité dans un moment favorable, au détriment d’une dégradation humaine, de sortir la main de l’eau.
J’espère que l’on pourra crier victoire pour l’Espagne comme pour le Portugal mais les crainte sont toujours omniprésentes et le constat d’un mieux ne doit pas se faire sur quelques mois, surtout lorsque l’on a un taux de chômage toujours de 23% pour l’Espagne, sachons attendre avant d’en tirer des conclusions hâtives, le PIB de la Grèce par exemple a chuté à cause de l’austérité.
normal, il a annoncé renoncer aux mesures structurelles qui avaient permis de regagner la confiance des marchés financiers.
Et là vous vous rendez compte de l’une des raisons pour laquelle des emprunts effectuées auprès de la BCE ou de la banque centrale sont nécessaires, emprunter à 0,1,2 voire 3% déséquilibre énormément moins les économies en difficultés, c’est une position qu’aurait dû évaluer l’U.E. qui a le devoir de s’en mordre les doigts et qui nous condamne au paiement.
encore une fois, vous renversez les responsabilités. les grecs sont intégralement à l'origine de leur malheur.
Non pas du tout bien au contraire la responsabilité est pour celui qui accepte un intrus, lorsqu’un employeur embauche une personne souvent avec un CV plus ou moins exact et qu’il s’aperçoit après un certain temps que cette personne n’a pas le profil du poste auquel il la destinait et bien la responsabilité est celle de l’employeur et non pas de celui qui s’est présenté.
ben voyons.
Le « ben voyons » n’est pas un système d’argumentation.
remboursez avec vos sous si ça vous fait plaisir.
Vous êtes un marrant, vous paierez moins si nous donnons de l’oxygène à ce pays en lui remboursant les intérêts trop perçus par cette « connerie » d’article 104 et 123 des traités avec des emprunt à venir à taux zéro plutôt que de perdre l’ensemble des capitaux avancés, en donnant une situation géopolitique pas très favorable pour l’U.E. si nous sortons ce pays de l’union pour le jeter dans les bras de la Russie.