Réponse à sarkonaute du 7 juillet 2015 à 18h23
L’article 104 de Maastricht devenu 123 du traité de Lisbonne est très clair et contredit quelque peu vos affirmations :
« Cet article – devenu l’article 123 du Traité de Lisbonne – stipule que les Etats membres de la Communauté européenne n’ont plus le droit d’emprunter auprès de leur banque centrale, mais sont dans l’obligation d’emprunter auprès de banques privées, moyennant de très forts intérêts. Auparavant, les prêts accordés aux nations concernées n’étaient pas assujettis à l’intérêt, seul le montant net de l’emprunt était remboursé. »
Donc le sens de mes propos est parfaitement concordant avec une ânerie dans le traité de Lisbonne de premier ordre.
Si l’U.E. avait fait parfaitement son travail lors de l’entrée de la Grèce dans l’Union nous n’en serions peut-être pas où nous en sommes aujourd’hui et en ce sens l’U.E. à une grande part de responsabilité.
L’U.E. a malheureusement une naïveté d’une ampleur qui ne peut pas lui faire honneur, les dirigeants des pays sont des politiques et ont tendance à cacher beaucoup de chose dans les placards, comme çà a été le cas lors du passage de Sarkozy à Hollande, en conséquence notre Union aurait dû deux fois plus se méfier et contrôler plutôt deux fois qu’une.
Donc vous confirmer la naïveté de l’U.E., j’ai toujours appris que la confiance ne devait jamais exclure le contrôle, et je confirme que si nous en sommes là l’U.E. est grandement responsable
Vous verrez dans quelques phrases que ce n’est pas si grotesque que cela !
Indirectement si par l’intermédiaire des banques centrales du pays qui recevait les fond de la BCE, donc vous tournez autour du pot pour en arriver au même résultat.
Il y a une énorme différence entre un particulier qui se fait berner par un escroc et un organisme responsable qui a le devoir de contrôler les données des pays avant son entrée, l’U.E. nous fait payer cache sa négligence.
Et bien voyez-vous ma curieuse vision de la justice comme vous dîtes, je n’avais pas vu l’article mais il va dans le sens de ma vision :
« Le 27 novembre 2012, l’Eurogroupe a décidé que ces intérêts seraient reversés à la banque centrale grecque à partir de 2013. Cette décision faisait partie d’un ensemble plus large de mesures destinées (déjà) à rendre la dette grecque soutenable. De source concordante, 2 à 3 milliards d’euros ont été ainsi reversés à la Grèce en 2013. En revanche, pour 2014, la Grèce attend toujours que les banques centrales de la zone euro lui reversent les intérêts touchés sur sa dette. Montant : 1.8 milliards d’euros. Montant : 1.8 milliards d’euros. Dès le mois de février, le nouveau gouvernement grec avait demandé le déblocage de cette somme, mais les créanciers en ont fait un objet de la négociation. C’est un des exemples d’incompréhension dans l’interprétation des accords passés. »
Et oui l’on s’aperçoit parfaitement de l’efficacité des plans d’austérité et de rigueur, d’ailleurs en mars 2012, sous la plume de Mario Monti, 12 pays, et pas des moindre, annonçaient leur désaccord sur cette politique invalidante menée par Mme Merkel et son lieutenant Sarkozy.
Oui je vous signale tout de même qu’en septembre 2014 le taux, cité par le Figaro du 5/2/2015, était de 5,52% et que la barre des 10% a été franchie après l’élection de Alexis Tsipras.
N’y a-t-il pas là de quoi asphyxier un pays ?
Mais vous avez raison ce n’est pas usurier puisque c’est légal.
Le figaro du 5/2/2015
« Les taux d'emprunt de la Grèce flambent à plus de 10%
Les marchés financiers mettent à nouveau la Grèce au pied du mur. Ce jeudi, dès les premiers échanges sur les marchés obligataires de la zone euro, le taux d'emprunt à 10 ans du pays s'est dangereusement approché des 11% contre 9,678% à la clôture hier, très loin du plus bas touché début septembre à 5,520%. Ce taux avait déjà franchi à la hausse le seuil des 10% après les législatives qui ont amené au pouvoir Alexis Tsipras »
Probablement est-ce une plaisanterie du Figaro., tout comme le traité 123 de Lisbonne et l’annonce du 27 novembre 2012, où l’Eurogroupe a décidé que ces intérêts seraient reversés à la banque centrale grecque à partir de 2013.
Vous n’avez pas conscience de l’énorme responsabilité que l’U.E. a exercé dans cette crise grecque.
Vous n’avez conscience du malheur que l’U.E. a engendré auprès des citoyens grecs.
Et ce désastre est dû essentiellement aux erreurs cumulées de l’U.E. qui génère bévues sur bévues.
Remboursons à ce pays l’ensemble des intérêts prêtons si nécessaire et au compte-gouttes à taux zéro, peut-être que cette bouffée d’oxygène redonnera espérons-le un élan qui représente la seule chance de récupérer les prêts consenties, et surtout ne venons pas crier au feu alors que c’est notre communauté qui l’a allumé.