Il n'est retenu que 50% des enfants d'un seul parent immigré
2/ Avec les 6 M d'immigrés cela fait une population de 10.8 M.
3/ Mauvaise question : "Poser la question de virer ou dénationaliser 15% du pays ?"
La solution est de virer les non ressortissants vivant de l'assistance et retirer la nationalité aux délinquants ayant une double nationalité
toute en mettant des contraintes plus élevées aux nationaux dasn ces 2 situations !
Oui il y a cette légère "réduction" du nombre de descendants, pour un motif honnêtement tiré les cheveux.
Mais globalement on a bien la quasi totalité des immigrés et descendants directs, peu importe leur origine
ou leur parcours. Et comptant une très grande majorité de français.
Ce que je critique, ce n'est pas de réfléchir à l'immigration d'un point de vue économique.
C'est cette façon de découper un bloc énorme de la population (16%) et de l'appréhender sous un angle
totalement différent du reste. Sur le mode "bon ça coûte ou ça rapporte ?". Comme si on parlait tout à coup
d'une vulgaire Sicav.
Et appliquer un taux moyen aux charges induites par les immigrés (en multipliant) par 15% reviendrait
à estimer que cette population immigrée est dans la moyenne ce qui est évidement faux ! Cette méthode par
la moyenne sous estime les coûts.
Sauf qu'il n'applique pas la moyenne pour tout. Par exemple il a majoré les coûts sur la sécurité, le logement
et plusieurs aides sociales.
En revanche il se base sur la part de la population pour la santé ou les retraites. Alors que ces deux dépenses
sont en majorité le fait de personnes âgées. Et qu'on sait que certaines populations immigrées sont plus jeunes.
L'étude de Posokhow est purement comptable et non économique. Mais on est bien dans le domaine macro économique.
Si on tient compte des effets induits sur le long terme, le surcoût devrait être plus lourd, car l’existence d'une MO bon marché
(voir les aides aux bas salaires) nuit aux investissements. Voir l’exemple Japonais avec une immigration quasi inexistante
et très sélective où l’accent est mis sur la robotique pour réaliser les tâches de peu de valeur ajoutée.
Faudrait savoir, les "pro réformes structurelles" nous hurlent matin et soir que le problème de la France,
c'est le manque de "working poors" sous-payés et peu protégés. Et qu'il n'y a que ça comme avenir en Occident.
Soit dit en passant, le Japon utilise quand même beaucoup ce type de main d'oeuvre dans des tas de secteurs
(BTP, agriculture mais aussi industrie).