Ne nous laissons pas entraîner dans des discussions oiseuses et rappelons quelques bases:
Le bilan énergétique de la surface de la Terre est principalement du aux phénomènes suivant:
La Terre reçoit de l'énergie du soleil sous forme de lumière et de proche infrarouge.
Elle émet de l’énergie vers l'espace sous forme d'infrarouge lointain.
Pourquoi le soleil brille, et pourquoi le ciel est noir est une autre question. En tous cas, c'est un fait.
Ce bilan est à peu de choses près équilibré.
Les gaz à effet de serre rendent l'atmosphère moins transparente aux infrarouges lointain.
Pour que le bilan énergétique reste équilibré, il faut donc que la température de la surface de la Terre augmente.
Tout cela est connu depuis environ un siècle, si je ne dis pas de bêtises.
Bien sur, la réalité est plus complexe.
Par exemple, une couverture nuageuse plus importante réfléchît une partie du rayonnement solaire vers le ciel...
Il convient aussi d'essayer de prévoir quelle seront les conséquences au niveau local.
Une question importante est la durée nécessaire pour que les gaz à effet de serre injectés dans l'atmosphère disparaissent progressivement.
L'impact sur les écosystèmes est aussi à considérer. Une concentration plus importante de CO2 va-t-elle doper la croissance des végétaux et provoquer un stockage accru de CO2 ou au contraire, l'augmentation de la température va-t-elle accélérer les processus de décomposition, provoquant de façon auto-accélérée une émission supplémentaire de gaz à effet de serre.
Etc.
Bien entendu, tout cela doit être abordé d'un point de vue quantitatif, mais beaucoup de paramètres sont mal connus.