Je reviens sur mon sujet : l’agriculture
Bien, on ne peut pas dire que l’humilité et la mesure soient au rendez-vous de ce sujet.
Par contre la condescendance et la suffisance transpirent allègrement.
Je rassure certains, mes compétences en mathématiques, en économie et en histoire me permettent d’aborder largement des sujets comme celui-là.
Finalement, la bonne question est de savoir si il y a sur ce forum des esprits posés permettant d’avoir des échanges techniques sur des sujets ayant des impacts politiques non négligeables.
Tout de même, je précise que la citation de la Corée du Sud comme référence économique a, au moins, la qualité de faire rire les oiseaux et faire danser les abeilles. Comme satellite économique des Etats-Unis, difficile de faire mieux. Ce pays (et je ne parle pas de la Corée du Nord) est incontestablement un état corrompu et répressif à la solde des US. Mais c’est vrai que les notions de géopolitique ne sont étudiées qu’après le bac.
Pour en revenir à l’agriculture, même Marie Le Pen ne souhaite pas une sortie de la PAC mais une renégociation, c’est donc que cela doit servir à quelque chose … non ?!!??
Bref, au lieu des chercher des harengs rouges ou des éléphants roses, il serait beaucoup plus productif intellectuellement d’imaginer le fonctionnement de notre agriculture dans l’hypothèse d’une sortie totale ou partielle de l’Europe pour voir si cela est envisageable.
Je complète également en indiquant que les agriculteurs français sont dépendants aujourd’hui des fournisseurs étrangers pour les produits techniques (engrais, pesticides, ..) mais aussi pour les semences … et oui les semences !!!! … Concentration sur 5 entreprises (pas une française). Ça c’est factuel.
Une conséquence vraisemblable est un impact non négligeable sur les prix finis en cas dévaluation lors du retour potentiel au franc. D’où peut-être un lien avec la situation en Grèce (poids de son agriculture sur son économie) et son manque d’empressement pour sortir de l’union.
Enfin, une étude pertinente doit prendre en compte également des revenus indirects liés à la politique de PAC sur l’agriculture française. La comptabilité primaire réaffectant des budgets d’une case à l’autre ne peut suffir à une analyse globale et fine de la situation. Un exemple : les stocks réalisés par l’Union Européenne ne rentrent pas le calcul du bilan contributeur/subventionnés. Pourtant, une partie de sa valeur est légitimement propriété française.
Pour finir, oui, je suis parfaitement au courant que l’histoire de l’Europe et celle des Etats-Unis ne sont pas les mêmes. Et alors ?
Si il y a des volontaires pour cogiter !!??!!