:)
la question que vous posez est bien sur pertinente et démontre bien que le problème est loin d'être simple et qu'on ne peut le balayer d'un revers de main sous la notion d'immoralité.
Pour moi dans ce cas là la mère biologique est celle qui donne les ovules, la mère adoptive celle qui les reçoit.
Maintenant en faisant quelques recherches, j'ai vu la notion de mère génétique, mère porteuse, mère biologique, mère adoptive.
La science ajoute de la complexité là ou la situation était simple auparavant, d'ou la nécessité de comité d'éthique.
Ce n'est complexe que si on souhaite le rendre complexe. Si on s'en tient à simplement la mère biologique, et la mère adoptive, la mère biologique donne la vie, la mère adoptive ne donne pas la vie, mais accueil l'enfant sous son toit.
Cela devient plus compliqué dès lors que la médecine a trouvé une solution pour traiter l'infertilité ou l'impossiblité de porter un enfant.
Dès lors que la technique existe et fonctionne on doit se poser la question : est ce éthique de l'utiliser ?
On ne peut plus justement rester dans un monde ou l'on peut s'en tenir à la mère biologique et la mère adoptive. Reste à déterminer s'il est judicieux de mettre en pratique les nouvelles techniques
Éthique je dirais non. L'éthique doit prendre en compte la nature, et est-ce que oui ou non, ce que l'on fait est contre-nature. Deux hommes ne peuvent pas avoir un enfant, et la consanguinité pose un problème de dégradation des gènes.
Maintenant, l'infertilité est une chose, pour l'impossibilité de porter un enfant, on en revient au commentaire, ou vous m'aviez reproché de partir hors sujet, le fait qu'un homme souhaite pouvoir enfanter, en se passant d'une femme(conjointe), tout comme certaines femmes cherchent à faire un enfant sans homme.
Maintenant, cela pose un autre problème : la responsabilité. Est-ce responsable de confier un enfant à un parent seul? Est-ce le meilleur choix? La science ne doit-elle pas lutter pour le meilleur? Dans ce cas, seule une condition idéale pour l'évolution et la croissance de l'enfant devrait permettre l'usage de ces méthodes, d'où mon opinion de n'accorder l'accès à ces méthodes qu'à ceux qui auront la possibilité d'offrir l’environnement le plus naturel, stable et sain à l'enfant.