Il y a deux trucs rigolo dans cette histoire :
1/ Ce monsieur découvre aujourd'hui les principes de la physique connus depuis le 17ème siècle
2/ Il a raison, mais il ne sait pas pourquoi.
La question qu'il pose, Galilée, Descartes et Newton etc. se la posaient, elle n'est pas stupide. Par exemple, si la Terre tourne, comment se fait-il que si j'envoie un boulet de canon vers l'est, il atterrit à peu près à la même distance que si je l'envoie vers l'ouest ? Il devrait aller plus loin quand je tire dans le sens de la rotation et moins loin en sens inverse. C'est logique.
La solution, c'est la relativité du mouvement : tout mouvement se fait en fonction d'un point (d'un repère) que l'on considère comme fixe. Si on étudie des mouvements qui ont lieu sur Terre, on considère la Terre elle-même comme immobile, ce type a raison.
Et on peut continuer :
Si je suis dans un train, qui est en mouvement par rapport à la gare dont je suis parti (considérée comme fixe, alors qu'elle ne l'est pas, elle est aussi en mouvement mais je n'en tiens pas compte) et que je lance mon briquet en l'air : où est-ce qu'il retombe ? Derrière-moi ? (Puisque le train avance). Non, il retombe dans ma main : pour tous les mouvements qui ont lieu dans la rame, on suppose le train lui-même comme immobile. Autrement dit, si tout est en mouvement en même temps, il n'y a pas de mouvement, et je ne suis pas plus en mouvement sur mon siège de train que je ne le suis actuellement devant mon ordi.
Au plan philosophique, ceci signifie que tous ces créationistes littéralistes obscurantistes devraient se calmer. On peut soutenir que la Terre est immobile, mais ce n'est pas dans le sens où ils le croient. (Et je ne parle pas de la Relativité einsteinienne, hein, seulement la bonne vieille relativité du mouvement connue depuis 4 siècles). Mahomet, Saint Paul ou Moïse, les prophètes, les Pères de l'Eglise, etc. n'étaient pas des physiciens, et s'ils ont parlé de mouvement et d'immobilité, ils ne savaient tout bonnement pas de quoi ils parlaient.( A moins qu'ils ne considérassent le mouvement subjectivement vécu, ressenti, qui n'a rien à voir avec la physique ou une thèse physique).