A y'est ! Tsipras capitule !
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
C'était joué d'avance ! Le mirage gauchiss n'a pas tenu longtemps face à la réalité.
Bonsoir,
Tspiras n’a pas du tout capitulé. Les progrès accomplis sont significatifs. Grande différence avec
le gouvernement Grec précédent, c’est maintenant le gouvernement Grec qui expose ses réformes
à la commission Européenne, ce n’est plus la commission Européenne qui dicte ses réformes à la
Grèce. La Grèce a repris une part de souveraineté.
Ensuite, toutes les mesures d’austérité sont suspendues, le gouvernement Grec y a mis fin. Les
propositions de Tspiras à la commission européenne concerne l’évasion fiscale, la corruption ou la
fourniture d’aide d’urgence aux familles pauvres, ce qui était depuis le début dans le programme de
Syriza et qui sont globalement consensuelles. En l’occurrence, c’est l’Europe qui a cédé pour l’instant.
Ce que la Grèce n’a pas obtenu, c’est la réduction de sa dette et son réaménagement. On se doutait
bien que les négociations allaient être âpres et que jamais Syriza ne pouvait obtenir dans les mois qui
suivirent son élection, c’était prévisible. La question se reposera d’ici 4 mois, toutes les options seront
envisageables entre temps, mais je trouve que la Grèce a plutôt bien tenu. Nous sommes dans une
phase transitoire, la Grèce a surtout réussi à gagner du temps.
Puis il n’existe pas de « gauchisme », les partis dit gauchistes en Europe sont tous très différents. Le PS
français est bien plus un parti d’essence libérale que de gauche.
Comparez avec le contenu du programme de la Troika refusé par la Grèce, cela n'avait rien à voir et
heureusement pour les grecs, elles ont été jetées à la poubelle:
http://www.okeanews.fr/20150223-ce-que- ... 16-fevrier
Pour rappel, les nouvelles mesures décidées par la Troïka, que Samaras a préféré éviter d’appliquer lui-même en provoquant des élections dont il était certain de ne pas sortir vainqueur, prévoyaient encore 160.000 (cent soixante mille) licenciements supplémentaires dans l’administration (en commençant par la santé et l’éducation déjà bancales dans ce pays ruiné et administré depuis 4 ans par des néolibéraux), une nouvelle baisse des retraites de 10% (en sus des précédentes qui ont pu aller jusqu’à 60%), de nouvelles taxes, une hausse de la TVA sur certains produits et domaines moteurs (dont le tourisme). Des ponctions sur les salaires et de nouvelles réductions sur les « prestations sociales » (réduites à presque rien). Tout cela constituant un train de mesures propres à achever l’économie grecque déjà agonisante.