Le Portugal, taux de chômage de 13,4 %, (http://www.statistiques-mondiales.com/chomage.htm)
Des jeunes sans emploi, des jeunes diplômés qui émigrent à l'étranger,
des salaires qui ont baissé de 11 à 20%, et certains portugais sont obligés de compléter leurs revenus par des petits boulots au noir...
Selon une étude de la Banque du Portugal, 39,4% des salariés du pays ont subi en 2011 et 2012 des baisses de leurs revenus.
Les nouveaux arrivants sur le marché du travail ont dû accepter en moyenne une diminution de 11% de leurs salaires en 2012.
Les experts du Fonds monétaire international sont notamment favorables à une baisse du salaire minimum (actuellement de 485 euros)
"Ce n'est pas en diminuant les salaires, comme le suggèrent certains membres de la troïka, que l'on va faire repartir l'économie", s'est emporté Antonio Saraiva, président de la
Confédération des entreprises portugaises.
le chômage réduit et le niveau de vie était appuyé sur la dette
il est normal qu'en cessant de subventionner le travail, le chômage augmente et le niveau de vie diminue.
Mais ensuite il faut que la productivité s'améliore pour que l'activité reparte.
La baisse des prélèvements y concourent mais si ça ne suffit pas à une pleine activité, une baisse des salaire peut effectivement faire repartir l'activité.
En tant que consommatrice vous achetez ou non en fonction des prix
Mais ça ne veut pas dire que la mondialisation provoque une baisse du niveau de vie
En contre partie, vous pouvez acheter des produits bas-coûts.
Cette rigueur imposée par la Troïka, rentre dans le processus de la mondialisation libérale, on fabrique du chômage à travers les délocalisations,
ainsi on asservit les populations, en baissant le "coût du travail", en augmentant le temps de travail, et en détricotant les acquis sociaux.
La Troïka se moquent des répercussions (baisse de la consommation des classes moyennes occidentale) car ces délocalisations entraînent de nouveaux
consommateurs dans les pays émergents.
Même si les revenus sont bas, cela est compensé par le nombre d'individus (Chine/Inde/etc...)
Non, il consiste à ce que chacun vive selon ses moyens
Un pays à forte avance technologique peut bien payer ses salariés et exportera ses produits à forte valeur ajoutée en échange de produit bas coût qu'il importera gonflant le pouvoir d'achat de ses résidents et générant des emplois de service locaux
Mais si son avance se réduit, il doit adapter ses coûts pour continuer à vendre.
Le but de la Troïka est de maximaliser l'emploi, les échanges commerciaux pour que l'économie tourne au maximum.
Il y a deux moyens d'avoir le plein emploi, adapter ses coûts aux cours mondiaux, ça peut demander effectivement de baisser les salaires, ou privilégier la production locale, même non concurrentielle, et vous pourrez maintenir les salaires, mais les prix seront plus élevé, dans les deux cas vous baisserez le niveau de vie par rapport à aujourd'hui.
La discussion devrait seulement porter sur la comparaison entre les deux situation pour savoir où est la baisse la plus forte.
Soyez réaliste,
Suite à la désindustrialisation et donc à l'appauvrissement (de la population) de notre société, l'Etat n'est plus représentatif de puissance, il
est devenu un pantin que les banques, les multinationales, les lobby, les affairistes etc.... articulent comme une marionnette.
Cuba est pauvre.... mais il a le mérite de ne pas s'être "vendu" (embargo)...
la désindustrialisation n'est pas un problème tant qu'il n'y a pas de chômage.
Notre état a privilégier un certain niveau de vie de ceux qui travaillent malgré le taux de chômage que ça génère, les impôts excessifs qui grèvent ce niveau de vie.
L'état n'est spécialement puissant, il n'est pas le pantin des banques et multinationales, il joue le jeu de l'économie mondiale, ce qui en contre partie dope notre niveau de vie par l'accès à des produits bas-coût
Il a force de régulation, mais cette régularisation ne fonctionne que si c'est fait en accord avec nos partenaires, sinon les multi nationales jouent le dumping et c'est catastrophique pour nous
je préfère malgré tout notre situation à celle de Cuba
Bonjour Daniel,
1°/ Notre dette est le résultat d'un processus voulu par nos politiques véreux (Pompidou/VGE) à travers la loi n°73-7 du 3 janvier 1973, qui ont été un point de départ
de notre futur entrée dans le libéralisme économique par l'augmentation de notre dette (intérêts élevés).
Ce que je vous reproche à vous comme à Jérôme2 ou a Lajeunesse94, c'est votre facilité à vous soumettre et à vous corrompre à ce dogme financier qui va à l'encontre de notre intérêt
à tous (populaire/peuple/nation).
La baisse des salaires dans le cas d'un maintient d'un coût de la vie inchangé est synonyme d'une décroissance, et donc de non reprise d'une économie viable.
2° et 3°/ le souci majeur c'est que les Etats (mondial) qui sont endettés jusqu'au cou à travers des taux d’intérêts appliqués depuis plusieurs années, ne sont plus
souverain de leur destin, et vous continuez de rentrer dans cette logique monstrueuse d'une concurrence suffisante de l'offre, c'est à dire que l'on oppose le savoir
faire, ainsi que le prix de la main d'oeuvre à une l'économie de marché pour favoriser des monopoles qui nous détruisent tous.