Guerre ou soumission, la question au cœur du débat. La présidente a judicieusement placé une phrase au cœur des débats : « S’il n’y a d’alternative que la soumission ou la guerre, la guerre cent fois ». En réponse au long questionnement de la présidente quant à savoir s’il n’y voyait pas un appel à la violence, Renaud Camuse soutiendra qu’il s’agissait d’un « appel politique ». Elle lui rétorquera qu’elle y voit un « appel aux armes ». Formidable inversion du sens de ce texte, formidable inversion accusatoire.
Car c’est en effet bien là toute la question centrale de ce procès : guerre ou soumission ? Quel message la justice veut-elle envoyer à la partie majoritaire de la population qui attend des pouvoirs publics un arrêt net de la politique de submersion migratoire et une protection contre l’islamisation politique de la société ? La justice française choisira-t-elle la soumission et entend-elle, par ses décisions, l’imposer au peuple de France ? C’est toute la question que pose ce procès.
Guerre au Mali, soumission en France ? Quelle pourrait être la signification d’un jugement qui condamnerait Renaud Camus pour avoir envisagé la guerre en France plutôt que la soumission du peuple de France, alors que la France est en guerre au Mali pour protéger les populations locales de la soumission à l’islam ? La réponse du tribunal d’Auch sera observée comme un élément fondateur de la position du pays sur cette question. C’est en ce sens que ce procès est un procès éminemment politique.
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