Vous avez votre définition des races humaines, j'ai la mienne...
Je m'en tient simplement à une définition purement biologique, celle-ci ne permettant pas d'avoir une classification rigoureuse au regard de la distribution de la diversité génétique et phénotypique de notre espèce. Pour autant je ne m'oppose pas à l'existence de définition autre du mot «race» ce dernier ayant une polysémie assez importante, ces autres définition plus arbitraires, sociales et/ou par simple commodité descriptive ne me gênant pas plus que cela ce qui me gêne c'est quand certains leur attribuent une pertinence scientifique et/ou absolue qu'elles n'ont pas!
Dans tous les cas, il ressort bien que les races humaines existent, que vous la voyez entre un Basque et un Provençal ou que je la vois entre pygmée de nouvelle Zélande et un indien d’Amazonie, ne change rien...
Ce que tu perçoit c'est une diversité phénotypique de notre espèce sur lequel tu fais des classements superficiels et grossiers (je ne dit pas «grossier» péjorativement mais simplement pour souligner que c'est sans rigueur) par commodité descriptive ce qui n'est pas un mal et personne ne nie ici une certaine distribution géographique de certaines caractéristiques phénotypiques, la question étant peut-on définir des unités taxonomiques rigoureuses, peut-on classer les différentes populations humaine d'une manière unique et pertinente sans fausser totalement le panorama réelle de la diversité de notre espèce et de sa distribution? La réponse à cette dernière question est non!
Pour ce qui est du parallèle avec les chiens, les races pures de chiens sont de plus en plus rare, la plupart des chiens sont actuellement des bâtards de croisements entre plusieurs races comme les humains...
Il me semble que les éleveurs de chiens maintenant la pureté de leur races existent toujours! De plus même les races créées par croisements de races antérieures demeure fortement homogènes, car alors pour créer une nouvelle race par croisement de races antérieurs, l'éleveur va alors soumettre les bâtards à une certaine consanguinité pour éliminés certains caractères et en retenir d'autres seule manière d'obtenir une race correspondant aux standards désirés, cela marche pour les chiens comme pour d'autres animaux d'élevages!
Mais pour les bâtards, n'appartenant à aucune race car soumis à aucune sélection, par définition on les classe dans aucune race et on les qualifie de bâtards, qui dit le contraire ici? Encore que les bâtards héritent du bagage génétique de leur ancêtres consanguins, ainsi le bâtard d'un teckel et d'un chihuahua demeurera génétiquement très dissemblable d'un bâtard d'un doberman et d'un berger allemand, car leur ancêtre respectifs auront été soumis à une sélection et à une consanguinité sans égale dans l'espèce humaine qui elle est soumis à des flux de gènes conséquents entre continent depuis la préhistoire pour ne pas dire depuis son apparition et sa disparition sur les différents continents!
Et la soit disant homogénéité dans les races de chiens ne tient donc pas...( soit dit en passant les peuple humains isolé ont la même homogénéité que les races de chiens "purs").
Si sauf à prétendre que le processus sélectifs intense mis en place par l'élevage aurait eu un équivalent dans l'espèce humaine et/ou qu'il n'aurait laissé aucune trace dans le génome de la gente canine telle qu'on la connait actuellement!
Les races de chiens ont été crées par reproduction sélectives par l'homme, les races humaines par reproduction sélective par la géographie....
Justement les hommes n'ont pas subit une pression sélective doublé d'une endogamie prolongé et forcée, aussi violente que les chiens, lorsque de petite populations humaine sont isolées elle sont davantage soumise à dérive génétique que sélection et sur les millénaire ont toujours finit par être soumis à d'importants flux de gènes composant ces périodes d'isolations! Les humains n'ont pas été soumis au processus violent de l'élevage et cela se confirme immédiatement lorsque l'on compare le génome des chiens à celui des humains!
«Pour la diversité , les résultats obtenus sont pratiquement à l'opposé de ceux qui se rapportent à l'espèce humaine. Bien que le nombre global de différences à l'intérieur de l'espèce, un peu moins d'une pour 1000 bases, soit comparable au cas humain, celles-ci apparaissent cette fois essentiellement entre les races. Chacune de ces dernières est en revanche extrêmement homogène.» Bertrand Jordan, , Éditions du Seuil 2008
Désolé mais vos arguments pour réfuter ce parallèle ne m'ont absolument pas convaincu...
Réessayez....
C'est chose faite!