Jetez-les aux lions !

Réveilles-toi, Rome est une ruine malodorante.

un mois plus tard

La France a connu le déclin relative au moins depuis les années trente du siècle précédent. Sans doute, beaucoup des gens en France n'ont pas encore apercu cette réalité que est manifeste pour tout le monde hors de l'Hexagone. Un exemple d'autosuggestion.

je dirais que le déclin français date de 1871

voire si on aime pas napoleon de napoleon

pour max gallo ça date de 14/18

La France a connu le déclin relative au moins depuis les années trente du siècle précédent. Sans doute, beaucoup des gens en France n'ont pas encore apercu cette réalité que est manifeste pour tout le monde hors de l'Hexagone. Un exemple d'autosuggestion.

Mais, mon pauvre monsieur, depuis que Jules César a conquis la Gaule, nous n'arrêtons pas notre déclin ! :

Le grd déclin c'est avec le traité de Troyes

puis vint notre bonne et vaillante Jeanne.

ps: prière de ne pas confondre le déclin avec le "tout a toujours très mal marché" de Jacques Bainville.

Le grd déclin c'est avec le traité de Troyes

puis vint notre bonne et vaillante Jeanne.

Souhaitez-vous que nous remontions dans l'analyse à Rahan ?

La France se suffit à elle-même au niveau de l'alimentation. C'est l'essentiel.

Le grd déclin c'est avec le traité de Troyes

puis vint notre bonne et vaillante Jeanne.

Souhaitez-vous que nous remontions dans l'analyse à Rahan ?

La France se suffit à elle-même au niveau de l'alimentation. C'est l'essentiel.

Rahan c'est notre futur (si Marine ne vient pas au poste de pilotage)

Notre déclin date de 732.

Oui parce qu'en cette triste année, le vent de civilisation et de la grandeur mahométane a connu un arrêt. Juste un arrêt hein

a défaut de penseurs, il y a des humoristes sur ce forum

un mois plus tard

a défaut de penseurs, il y a des humoristes sur ce forum

je dirais que le déclin français date de 1871

voire si on aime pas napoleon de napoleon

pour max gallo ça date de 14/18

Hélas...PAS QUE...

Ce déclin date de l'assassinat de la monarchie en terre de France qui n'a pas su évoluer, refusant de faire place aux bourgeois assez vite.

Remplacer la Monarchie, institution vieille de millénaires par une république d'aventuriers sanguinaires nous apporta la ruine TOTALE, Napoléon le 1er, fils de la République, confisqua la République et son intelligence vaillante nous a sorti de là un temps grâce à un nouveau code civil et des guerres de pillages...

Cependant, l'homme était un terroriste despotique n'acceptant que SES lois et désirant les imposer au monde entier... Il a fini, embastillé par une monarchie qui bien que respectant le guerrier, l'a isolé à jamais dans une île sauvage d'où il ne put jamais s'enfuir.

La France continua de couler... 1844 la misère est partout, on instaure des ateliers d'Etat où on se partage le travail un jour c'est toi qui bosse, un jour moi.. Tout le monde crève de faim! 1848... Arrive d'Angleterre Napoléon 3. Lui aussi, bien qu'élu 1er Président de la République grâce au suffrage de la Nation par un véritable plébiscite tant le peuple criait famine et rêvait de l'heureux temps de Napoléon le 1er. Certains dans les campagnes d'ailleurs, pensaient que c'était le même!

Il ne put pas faire grand chose en République. Se chamaillant chaque jour avec une armée de Députés voulant refaire le Monde et se révélant incapables de gérer la France.

Lui aussi, une nuit, fit son 18 Brumaire en tremblant et confisqua la République pour faire de la France un Empire convoité.

22 années de dur labeur et de succès souvent nié. Les Républiques n'aiment pas se faire trousser gratis! Puis il fut battu par Bismark à la tête d'un pays miséreux convoitant nos richesses , nos colonies... Un temps...

Napoleon 3 dû s'exiler...En Angleterre où il y mourut dans d'atroces douleurs, ignoré ici de TOUS!

Aussitôt, la République revint... L'avenue de l'Impératrice aussitôt rebaptisée bien sur, puis vint la seconde, puis la 3eme, puis la 4eme qui vit l'Empire sombrer, incapable d'en préserver richesses et alliances. Voyez comme ce pays pauvre, l'Angleterre a su si bien le gérer son Empire! (voir le Commonwealth sur Google si vous n'avez pas de bouquins là dessus)

En 1954 la misère était telle que des femmes mourraient de faim et de froid en plein Paris, au point qu'un abbé nommé Pierre venait sur nos radios "périphériques" hurler son désespoir face à cette misère insoutenable...

A la Chambre, on se chamaillait de plus belle... les Ministères duraient un an... Parfois 6 mois.

Et ce n'est qu'en 1958 qu'un grand vieux bonhomme s'attacha à restaurer ce pays... 10 années de durs combats, de "régime présidentiel " faute de pouvoir renverser les trublions de la Chambre... C'est pas à 68 balais qu'on joue les Napoléons!

10 années de réussite sanctionnée par un reniement populaire d'une Nation égoïste et légère... Depuis, les "fantaisistes et les tartuffes" triomphent et font de la France un pays de carton pâte.

Qui a lu Tintin au pays des soviets? C'est devenu un peu cela, la France!

Ils réforment TOUT, y a plus de respect du père qui est jugé par les juges blottis au creux des lits conjugaux, donc on ne respecte plus rien! Ni le chef de famille, ni l'instituteur rebaptisé "professeur" dans l'espoir justement d'un peu plus de respect envolé!

On ballade des mounaques* géantes dans les rues de Paris, elles sont jaunes, rouges, noires et roses pour des utopies d'universalisme multiculturel... L'idiotie triomphe aux balcons de la république!

Peu après, un saltimbanque au nez rouge inventait les "restaus du coeur"...

Éternel recommencement des histoires des républiques triomphantes...

Puis la réalité nous rattrape et c'est dans le sang, la violence , la haine et le chômage infernal que la France revit son déclin.

Pour toute réponse face la Nation défilant son chagrin pour Charlie, les voila qui défilent eux aussi, baratinant leur peuple en excuses INEXCUSABLES.

A suivre....

Rome aussi avait ses Républiques....Et quand Rome était ruinée, elle se trouvait des Empereurs... RIEN ne change en fait que la technologie...

A méditer...Calmement.

Allons y.

* Mounaques: Poupées de chiffon et de papier.

Le grd déclin c'est avec le traité de Troyes

puis vint notre bonne et vaillante Jeanne.

ps: prière de ne pas confondre le déclin avec le "tout a toujours très mal marché" de Jacques Bainville.

Faut pas avoir beaucoup lu Jacques Bainville pour penser qu'il ait dit cela. Pour Bainville comme pour Maurras, et la plupart des monarchistes, le déclin date de l'incapacité de la monarchie à se réformer à cause de Louis XVI qui certes fut un homme vertueux, mais a commis de grosses erreurs politiques. La première est le rappel des parlements suite à la disgrâce de Maupeou. La seconde est l'incapacité à utiliser le peuple contre les parlements. Il faut dire que l'opinion publique hier comme aujourd'hui était composé en majorité d'imbéciles. Le peuple prenait ainsi les parlementaires pour le rempart contre l'arbitraire. En fait, les parlementaires étaient surtout le rempart contre les réformes, comme l'égalité fiscale.

Justement, Bainville dans son Napoléon est bien sur la même ligne que Maurras dans sa brochure sur Napoléon. De toute manière, cette interprétation est quasiment un poncif de l'AF. Deux citations :

- la plus connue de Bainville. "Sauf pour la gloire, il eut mieux valu qu'il n'ait pas existé". Autrement dit Napoléon est le chant du cygne de la vigueur française, un dernier sursaut d'orgueil après la chute de la monarchie est qui l'élément déterminant pour expliquer le déclin.

- Maurras maintenant. Un peu plus longue.

« Vous êtes le plus grand capitaine de tous les temps, mais, en fin de compte, vous nous avez menés à Trafalgar, à Leipzig et à Waterloo, et c’est votre doctrine qui a réduit aux mêmes désastres vos successeurs, imitateurs, neveux, disciples, héritiers. Il faut donc qu’il y ait quelque chose de vicieux là dessous. En constatant ce vaste et complet recul maritime et continental, il est impossible de ne pas évoquer les progrès réguliers obtenus sous les rois de France. »

Je ne suis pas un disciple de l'Action française. Mais il est quand même fatigant de voir autant de gens la caricaturer sans véritablement la comprendre.

Il faut dire que l'opinion publique hier comme aujourd'hui était composé en majorité d'imbéciles. Le peuple prenait ainsi les parlementaires pour le rempart contre l'arbitraire. En fait, les parlementaires étaient surtout le rempart contre les réformes, comme l'égalité fiscale.

Tout a fait

Maurras exagère un peu, bien que les juifs FRANÇAIS tentent à rester entre eux, (mariages) ils sont parfaitement intégré en France et ne posent aucun problème ni majeur, ni sociétal.

Les protestants pareil! Très minoritaires depuis leur assassinat massif en France dont la plupart ont fuit en Suisse, en Allemagne, ceux qui ont survécus ou sont revenus sont plutôt bien intégrés et ne jouent pas double jeu dans la Nation Française.

Quant aux "francs maçons" ils ne sont qu'une organisation humaine plus ou moins sectaire comme le sont les ENArques qu'on retrouve PARTOUT dans les grandes entreprises et dans les Ministères pour le copinage qu'on sait!

Copinage de père en fils et de mère en filles!

Il reste que ses analyses sur notre déclin sont assez justes, mais je le trouve psycho rigide.

Son avis sur Napoleon 1er est hélas juste aussi, ce type était tout ce qu'on veut mais surtout INGÉRABLE. Passé leur jeunesse violente sur champs de bataille, bien de ses Géneraux et Maréchaux ... Lui ont tourné le dos.

On l'a bien vu durant les cents jours.

Il faut dire que l'opinion publique hier comme aujourd'hui était composé en majorité d'imbéciles. Le peuple prenait ainsi les parlementaires pour le rempart contre l'arbitraire. En fait, les parlementaires étaient surtout le rempart contre les réformes, comme l'égalité fiscale.

Tout a fait

Maurras exagère un peu, bien que les juifs FRANÇAIS tentent à rester entre eux, (mariages) ils sont parfaitement intégré en France et ne posent aucun problème ni majeur, ni sociétal.

Les protestants pareil! Très minoritaires depuis leur assassinat massif en France dont la plupart ont fuit en Suisse, en Allemagne, ceux qui ont survécus ou sont revenus sont plutôt bien intégrés et ne jouent pas double jeu dans la Nation Française.

Quant aux "francs maçons" ils ne sont qu'une organisation humaine plus ou moins sectaire comme le sont les ENArques qu'on retrouve PARTOUT dans les grandes entreprises et dans les Ministères pour le copinage qu'on sait!

Copinage de père en fils et de mère en filles!

Il reste que ses analyses sur notre déclin sont assez justes, mais je le trouve psycho rigide.

Son avis sur Napoleon 1er est hélas juste aussi, ce type était tout ce qu'on veut mais surtout INGÉRABLE. Passé leur jeunesse violente sur champs de bataille, bien de ses Géneraux et Maréchaux ... Lui ont tourné le dos.

On l'a bien vu durant les cents jours.

1) Je commence par les points où je vous rejoins.

Maurras est très énervant à la fois à cause de sa mauvaise foi, et de son positivisme. Personnellement, j'ai tendance à penser qu'il aurait pu être plus philosophe qu'intellectuel, s'il ne s'était pas enfermé dans le positivisme.

Ce qui néanmoins en fait un homme respectable, c'est le fait qu'il fit preuve de droiture, de cohérence, et de courage. Son procès en témoigne. Sa ligne de conduite n'a pas varié. Il fut l'homme de l'union sacrée lors de la première guerre mondiale (décision heureuse) mais aussi lors de la seconde guerre mondiale (ce qui fut le prétexte à son anéantissement politique)

Pour Napoléon, je suis d'accord avec vous également. C'était un petit Iznogoud qui voulait être roi à la place du roi. En témoigne les efforts qu'il a fait pour tenter d'épouser la soeur d'Alexandre Ier, puis par la suite par défaut la fille de l'empereur d'Autriche. En témoigne aussi le fait que la légion d'honneur n'est rien de plus que la création d'une noblesse napoléonienne.

2) Ce qui tend à expliquer l'attitude de Maurras à l'égard des juifs, des franc - maçons et protestants.

a) les juifs.

Vous semblez oublier que les juifs étaient très influents. Cela se vit pendant l'affaire Dreyfus mais après également. Prenons par exemple l'affaire Schwartzbad à la base de la création de la LICA ancêtre de la LICRA.

Schwartzbad est un militant qui a assassiné Simon Petlioura nationaliste ukrainien et fondateur d'une république éphémère en Ukraine. Il lui reprochait d'avoir laisser faire des pogroms. En fait, il était contre, mais il y avait bien eu des massacres commis par ses hommes.

Schwartzbad assassin en plein Paris fut défendu par Bernard Lecache qui pour l'occasion avait créé une ligue de défense contre les Pogroms. Il fut ... acquitté !!!!!!!!!!!!!!!!

De cela est né la LICA, ligue de défense contre l'antisémitisme en 1929.

Cette affaire montre l'influence déjà prégnante des juifs en France. Lecache premier dirigeant de la LICA est devenu par la suite franc - maçon au passage.

b) les franc - maçons.

Le parti radical avait de grandes accointances avec la franc - maçonnerie. Elle servit notamment dans l'affaire des fiches sous le minstère Combes (1902 - 1905), contre les militaires catholiques. Elle servit dans l'instauration de la loi de 1905. Etc.

c) les protestants.

L'édit de 1683 est problématique justement parce que les protestants étaient une main d'oeuvre très qualifiée. Il faisait partie des gens influents capables de donner une impulsion à l'économie. Mais il faisait aussi partie des gens capables de gagner en influence politique.

Maurras était contre les protestants surtout parce qu'il formait une minorité bien installée dans les milieux culturels. Par exemple, on pourrait citer la famille Leroy Baulieu qui compte un historien, un économiste, tous deux frères si je me souviens bien. On pourrait citer aussi Ferdinand Buisson, qui est un des fondateurs de la ligue des droits de l'homme (donc franc - maçon) et membre influent de la Ligue de l'enseignement fondé par Jean Macé pour tenter de rendre l'enseignement laïque, gratuit, obligatoire et fait par l'Etat.

Ferdinand Buisson fut à la tête de l'instruction primaire au passage sous Jules Ferry, lors des premières réformes pour la laïcisation de l'école entre 1881 et 1886. Il fut président de la ligue de l'enseignement au début du siècle. Je pourrais citer aussi Léon Bourgeois franc maçon, qui fut lui aussi président de la ligue de l'enseignement.

==> Les protestants, juifs et franc - maçons étaient pour l'abaissement de l'Eglise en s'opposant à son rôle caritatif et à son rôle dans l'enseignement.

Exemples ;

- La loi Goblet de 1886 = laïcisation des enseignants dans le public, dans le primaire et secondaire. Ce cher Goblet faisait lui aussi parti de la Ligue de l'enseignement.

- l'exception posée contre les congrégations dans la loi 1901. Contrairement aux autres associations, il leur fallait être autorisé. Combes anticlérical avéré n'en autorisa que très peu.

Au passage, la ligue de l'enseignement existe toujours.

Le grd déclin c'est avec le traité de Troyes

puis vint notre bonne et vaillante Jeanne.

ps: prière de ne pas confondre le déclin avec le "tout a toujours très mal marché" de Jacques Bainville.

Faut pas avoir beaucoup lu Jacques Bainville pour penser qu'il ait dit cela. Pour Bainville comme pour Maurras, et la plupart des monarchistes, le déclin date de l'incapacité de la monarchie à se réformer à cause de Louis XVI qui certes fut un homme vertueux, mais a commis de grosses erreurs politiques. La première est le rappel des parlements suite à la disgrâce de Maupeou. La seconde est l'incapacité à utiliser le peuple contre les parlements. Il faut dire que l'opinion publique hier comme aujourd'hui était composé en majorité d'imbéciles. Le peuple prenait ainsi les parlementaires pour le rempart contre l'arbitraire. En fait, les parlementaires étaient surtout le rempart contre les réformes, comme l'égalité fiscale.

Justement, Bainville dans son Napoléon est bien sur la même ligne que Maurras dans sa brochure sur Napoléon. De toute manière, cette interprétation est quasiment un poncif de l'AF. Deux citations :

- la plus connue de Bainville. "Sauf pour la gloire, il eut mieux valu qu'il n'ait pas existé". Autrement dit Napoléon est le chant du cygne de la vigueur française, un dernier sursaut d'orgueil après la chute de la monarchie est qui l'élément déterminant pour expliquer le déclin.

- Maurras maintenant. Un peu plus longue.

« Vous êtes le plus grand capitaine de tous les temps, mais, en fin de compte, vous nous avez menés à Trafalgar, à Leipzig et à Waterloo, et c’est votre doctrine qui a réduit aux mêmes désastres vos successeurs, imitateurs, neveux, disciples, héritiers. Il faut donc qu’il y ait quelque chose de vicieux là dessous. En constatant ce vaste et complet recul maritime et continental, il est impossible de ne pas évoquer les progrès réguliers obtenus sous les rois de France. »

Je ne suis pas un disciple de l'Action française. Mais il est quand même fatigant de voir autant de gens la caricaturer sans véritablement la comprendre.

Bainville est un maître et un visionnaire ; c'est vraiment dommage qu'il n'ait pas plus percé

ed : mince, je pensais que le "AF" de votre pseudo était pour ça

a) les juifs.

Vous semblez oublier que les juifs étaient très influents. Cela se vit pendant l'affaire Dreyfus mais après également.

Oui certainement, cependant... Les français de religion juive (car ce sont des français) originaires des 4 coins de l'Europe ou d'Orient étaient très MINORITAIRES ... Et pas invités forcément à la table des festins de rois! Pourquoi donc cette influence?

Comme toute diaspora minoritaire, ils se sont donc naturellement soutenus, regroupés dans des activités à leur portée.

La première génération probablement le NÉGOCE, le COMMERCE car cela ne demande que de l'intelligence et savoir compter. Aucune formation particulière.

C'est ainsi que très vite... Ils eurent besoin de capitaux ... Probablement refusés par nos banquiers traditionnels plutôt frileux de nature... Quand vous voyez que Napoléon 3 a été OBLIGÉ deux ou trois mois après avoir mis au frigidaire la République des coquins dont les banques prêtaient aux compagnies de chemin de fer à des taux...indécents et refusaient aux petits, au monde agricole, le moindre denier! On pige de suite que ce ne fut pas simple.

Cela permit à ces petites gens d'avoir un peu d'espoir... Je pense qu'il en fut de même pour ces commerçants juifs, donc ils se montèrent leurs propres banques, dont une prestigieuse a beaucoup fait parler d'elle.

Quelques uns par passion se lancèrent dans l'industrie comme Dassault et bien d'autres, ou encore André Citroen.

La plupart ont parfaitement réussi intégration et leur métier.

Souvent bien MIEUX que les Gaulois grand teint, ce qui suscitera et suscite encore une certaine jalousie et de la méfiance. De toute façon, en France, celui qui réussi est de suite suspecté par beaucoup d'autres, pas besoin d'être juif!

Mon avis est que ces personnes méritent le respect et que voir cette HAINE viscérale des juifs chez les musulmans qui importent leurs miasmes, leurs guerres chez nous par procuration me dégoute et que je souhaiterais que la punition contre ces personnes soit exemplaire:

Bannissement de notre Nation!

On est chez nous et c'est pas à des étrangers tel que le machin ONU ou encore la CEE qui doivent décider pour nous!

Les français payent leur justice par la TAXE et l'Impôt, leurs juges et leurs lois ne peuvent être

qu' issus de leur République et ce n'est ni à négocier ni à discuter.

Tout homme politique signant des engagements autres devrait être illico déchu de ses mandats et bannit lui aussi. A un moment, faut plus trop rigoler! Sinon on se retrouve comme ces mecs de Charlie Hebdo refroidis avant l'age et c'est pas 4 millions de benêts tétanisés et horrifiés par ces actes qui vont les ressusciter! TROP TARD! C'est cela aussi le "Déclin d'une Nation".

CQFD

@Eukini

Je savais que te répondre allait me prendre du temps. J’ai donc un peu attendu, et j'ai rédigé cela sur deux jours pour pas que ce soit trop gonflant pour moi.

I) Les erreurs de bon sens selon moi dans ton paragraphe.

1) Cela n’a pas de sens de parler de diaspora minoritaire. C’est un pléonasme. Les juifs n’étaient pas dans les arcanes du pouvoir tout simplement parce que leur mentalité était différente. C’est leur foi qui était honnie. Le Nouveau Testament est continuité de l’Ancien.

Quiconque en reste à l’Ancien, en reste au moins important.

Parmi la mentalité juive, on peut distinguer trois traits qui les ont toujours opposé à nous : leur obéissance à la Loi = Torah, leur attachement à leur race qui confine à l’exclusion de l’autre, et leur volonté de domination qui se trouve dans le principe de l’élection divine.

Les chrétiens au contraire produisent de l’éthique, c'est-à-dire non plus besoin du commandement pour savoir où se trouve le bien et le mal. Ils sont universalistes, c'est-à-dire contre la loi de la race. Le christianisme s’est adressé à tous, et non seulement aux juifs, ou aux grecs. Enfin le christianisme est la religion de l’amour. L’autre n’est pas discriminé, en fonction d’une quelconque élection ; tous nous recevons la grâce qui est don gratuit de Dieu.

Un chrétien qui aime les juifs est un mauvais chrétien, non pas parce qu’il fait preuve de générosité, mais parce que le christianisme est une révolution complète par rapport à la mentalité juive. La séparation entre juif et Gentil est pour nous la pire des aberrations. Elle ne vient pas de la Torah, mais de son commentaire, le Talmud.

2) Ce n’est pas parce qu’ils étaient minoritaires qu’ils sont devenus diaspora. C’est parce qu’ils sont juifs, donc très attachés à leur race qu’ils sont devenus diaspora en pays étranger, et ne se sont donc pas assimilés. Moses Mendelhsson lorsqu’il appelle les juifs à sortir de leur ghetto, leur demande de s’assimiler dans la nation dans laquelle ils vivent. Mais cela est totalement contraire à l’identité juive. Le juif doit vivre en exil en attendant le retour sur la terre sainte. S’assimiler, c’est oublier qu’on vit en exil, puisque l’on trouve alors un nouveau foyer.

C’est propre à ceux qui sont très attachés à leur race de survivre à l’étranger en tant que diaspora. Les chinois sont par exemple très influents dans l’Asie du sud – est. Ils sont une minorité économique influente en Thaïlande, en Malaisie. Il y a 75 % de chinois à Singapour. Les taïwanais ne sont pas taïwanais mais chinois de Taïwan. Je rappelle la formule de Deng Xiaoping lorsqu’on Hong Kong est devenu une cité spéciale chinoise alors que cela fait 150 ans qu’elle était séparée de la Chine : « un pays, deux système ». De la même manière, pour Taïwan par rapport à la chine : « un pays, deux systèmes ». On pourrait traduire « pays », par « nation ».

3) Il y a un énorme contresens dans ton propos ; c’est la méconnaissance de l’identité juive transmise par leur religion. Par une comparaison avec l’autre diaspora comme l’albanaise, la chinoise, l’arménienne, l’allemande, tu aurais pu en revenir à l’essentiel.

Se regrouper en diaspora c’est vouloir conserver son identité d’origine, son identité transmise par le sang, au détriment de la nouvelle identité qui s’inscrit dans le sol. C’est pour cela que chez les allemands, les juifs, … le droit du sang est beaucoup plus important que le droit du sol. Leur identité est attachée à leur sang, puis à leur terre, d’où la volonté chez les juifs de retrouver l’eretz israel par l’alya, ou de travailler pour sa terre à l’étranger. Ce sont les mauvais juifs qui s’assimilent, les moins attachés à leur religion.

Il y a donc concurrence entre l’identité d’origine et l’identité nouvelle, celle du pays d’accueil. Un juif s’enrichit dans son pays d’accueil, comme un chinois ou un allemand pour ensuite en revenir à son pays d’origine. C’est pour cela qu’en période de regroupement des marchés à l’échelon international comme aujourd’hui, les principaux investissements chinois vont … vers la Chine. Ils viennent de la Malaisie, de Singapour, de Taiwain, … .

Il faut bien comprendre que cela est un choix, et que cela a un coût. Un juif qui investit en Israël x euros, est un juif qui n’investira pas ces x euros, en France. Une diaspora vise à constituer une communauté, c'est-à-dire un Etat dans l’Etat pour servir ses propres intérêts. C’est pour cela qu’on parle de lobby juif en France ou aux Etats – Unis, comme on pourrait parler de lobby chinois en Malaisie.

4) Un Bernard Henri Levy et un Jacques Attali ne sont pas des traitres pour eux ; ils sont juifs avant d’être français. Et c’est cela l’important, il y a hiérarchie entre les identités. De la même manière, je suis catholique avant d’être français.

La plus grosse fiction actuelle est celle de l’égalité. La bi-nationalité est une imbécillité. Elle tend à laisser penser qu’un métis quel qu’il soit appartient autant à sa nation d’origine, qu’à sa nation d’accueil. Or le métis, par définition est étranger partout parce qu’il n’a pas tous les caractères soit de sa nation d’origine, soit de sa nation d’accueil.

C’est par un choix fort, qu’il peut compenser cela. En reniant soit son origine, soit son identité d’accueil, il devient plus digne de sa nationalité d’accueil ou d’origine que n’importe quel tenant de celle – ci. Pourquoi ? Tout simplement parce que son choix fut avant tout abandon de certains caractères ; il a payé un lourd tribut pour devenir ce qu’il est.

5) ce qui vous fait peur dans l’immigration musulmane, c’est le remplacement, c'est-à-dire à long terme le changement d’identité de la France. C’est une question démographique ; les musulmans ont une fécondité plus importante que les autres français, donc leur part dans la population tend à augmenter.

Si celle – ci augmente, il devienne une minorité de plus en plus nombreuse. Dans un régime où c’est le nombre qui permet d’être influent, ils vont donc le devenir de plus en plus électoralement. Les politiques se soucieront alors de plus en plus de leurs désidératas.

Cela est bien joli. Mais si nous risquons d’aller vers l’affrontement, c’est justement parce que vous vous dites démocrates, mais que vous ne l’êtes pas. Les musulmans qui sont aujourd’hui 10 % de la population française environ, n’ont pas plus de pouvoir et d’influence qu’il y a 50 ans. Ils sont tellement peu influents qu’ils n’ont pas le pouvoir d’obtenir des revendications totalement secondaires et dénuées de sacrifice pour l’autre telle que la viande hallal ou le port d’un foulard dans une rue.

C’est pour cela d’ailleurs que ces gens se sentent exclus. Ils sont aujourd’hui traités comme des ennemis de l’intérieur de la République. Leur seul droit est de se taire, au nom de principes républicains tel la laïcité. Ces messieurs – dames à qui on laisse l’opportunité de la bi-nationalité, c'est-à-dire de se souvenir de leur identité d’origine sont priés quand même de s’assimiler. Il y a contradiction.

Les juifs qui ne sont pas plus que 100 000 en France ont bien plus d’influence et de pouvoir. Ils sont très représentés dans les média, dans les élites. Il est plus dangereux aujourd’hui de s’en prendre à la communauté juive aussi peu nombreuse soit elle, qu’à la communauté musulmane qui doit être de l’ordre de 7 à 8 millions.

Il n’est d’ailleurs pas très courageux de ta part de t’en prendre aux musulmans ; bien que 700 ou 800 fois plus nombreux que les juifs, ils sont bien moins influents ! C’est d’ailleurs une dérive anti – démocratique.

II) Tes contradictions. Et les solutions que j’y apporte.

6) A) Première contradiction.

Il faudrait considérer le français juif comme seulement français selon toi, mais considérer le français musulman comme seulement étranger. Il y autant concurrence entre les identités chez le juif et chez le musulman. Le conflit est d’ailleurs même triple chez le musulman, alors qu’il est seulement double chez le juif. En Israël, un ressortissant du pays s’appelle … un juif et non pas un israélien ; l’identité religieuse et nationale sont donc confondues ! Pour le musulman il y a confrontation entre l’identité du pays d’accueil c’est à dire la France, identité du pays d’origine c'est-à-dire l’Algérie ou le Maroc en général, et identité religieuse.

Le problème est que l’identité musulmane n’est pas très compatible avec l’identité française, contrairement aux anciennes vagues d’immigration polonaise, italienne et espagnole qui sont tous des catholiques. Notre mentalité est imprégnée de catholicisme ; cela provoque un choc culturel avec l’identité musulmane. A cela s’ajoute le déni d’identité français, à savoir la laïcité qui a vidé de sa substance notre identité : être français n’est plus être catholique, mais être républicain. On demande aux musulmans, le même déni ; on leur demande de devenir républicain, au détriment de l’islam.

B) seconde contradiction.

Soit on défend l’idéal républicain c'est-à-dire le règne de l’individu seul face à l’Etat, soit on défend la possibilité de s’assembler en communauté que ce soit religieuse, professionnelle ou autres face à l’Etat.

Une diaspora vise à devenir soit une communauté politique reconnue qui défend ses intérêts, soit une communauté non reconnue mais qui les défend quand même. Moins on est nombreux, plus il est facile d’obtenir un consensus. Plus on est riche et plus on a du pouvoir, plus on est influent. Paradoxalement, il est donc plus facile d’avoir une communauté juive, qu’une communauté musulmane. Cette dernière n’est pas du tout monolithique et ne dispose pas de chef permettant l’émergence d’une communauté politique.

La cooptation de faux dirigeants est d’ailleurs une dérive actuelle. Il ne fait pas du tout partie de leur identité de se choisir un représentant. Hassan Chalghoumi et le CFCM sont des gens cooptés par l’élite républicaine. Ce sont des toutous, des faux représentants, comme Frigide Barjot fut une fausse représentante du mouvement opposé à la loi du « mariage pour tous ».

Ce qui pose problème, c’est la concurrence entre les identités pour les républicains. Ainsi avoir une communauté musulmane serait avoir un Etat dans l’Etat proche d’un Etat étranger, autrement dit la formation d’une diaspora. Le tolérer pour les juifs et non pour les musulmans, c’est contradictoire.

D’ailleurs les gouvernants n’acceptent aucune communauté qui puisse s’instituer face à l’Etat. C’est pour cela que la loi 1901 sur les associations comportait une exception. Les congrégations religieuses devaient demander l’autorisation d’exister. Emile Combes, radical laïc, n’en a autorisé quasiment aucune. Les congrégations dans l’Eglise deviennent des fédérations qui souvent dépendent de Rome. Ce sont des mouvements ayant une unité, soit centralisé, soit décentralisé. Autrement dit soit il y a une abbaye ou communauté chef, soit il y a une égalité, donc un conseil qui se réunit pour faire simple. C’est pour cela aussi que Combes les a réduites à néant.

C’est aussi pour cela qu’il n’existe plus de corporations c'est-à-dire de communautés professionnelles.

Pour résumer en un mot, toutes ses communautés seraient des contre – pouvoir effectifs à la domination des gouvernants par le biais de l’Etat. C’est ce qu’ils refusent absolument. Le règne de l’individu est celui de l’être isolé face à une immense machine bureaucratique. Etant isolé, il ne peut que se soumettre à la bureaucratie. D’où le fait que croisse l’arbitraire.

Je te donne quelques exemples.

Alpha) – l’individu isolé

1) Si la bureaucratie se trompe dans tes impôts, tu paies quand même un redressement fiscal. Cela s’appelle de l’arbitraire.

2) Si tu écopes du moindre petit casier, tu es obligé de te soumettre à un prélèvement ADN. Un délinquant c'est-à-dire quelqu’un qui a commis un délit qui refuserait cela, risquerait 15 000 euros d’amende et un an de prison. A

Beta) – la croissance de l’immunité de ceux qui sont influents et ont des pouvoirs

1) affaire Cahuzac. Quelle sanction ? Sarkozy ? Copé ? etc

2) Le chef de l’Etat est aujourd’hui au – dessus des lois. Il ne peut être jugé pour un délit ou un crime. Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, même pour haute trahison, il ne peut être jugé, étant donné que l’article clair et précis de la constitution de 1958, fut abrogé au profit d’un article qui ne mène à rien.

7) Le mensonge inhérent à la décentralisation

Le mensonge de la décentralisation est important. Celle – ci est conçue comme transfert de compétences de la bureaucratie à l’échelon national, à la bureaucratie à l’échelon local. Si les fonctionnaires qui ont le pouvoir changent, le pouvoir reste quand même dans le giron des tenants de l’Etat. Qu’importe que ce soit les grands fonctionnaires qui décident, ou leurs subordonnés dociles ? Cela ne change pas grand-chose.

D’ailleurs cela s’accompagne du mensonge quant à la possible fédéralisation. Un Etat fédéral est un Etat dans lequel certaines compétences dépendent de l’échelon national qui à sa bureaucratie, et certaines compétences dépendent de l’échelon local le Lander qui a lui aussi sa bureaucratie. Autrement dit on a deux bureaucratie et non une. Ainsi une décide de certaines choses, l’autre décide d’autres choses. Les Lander en Allemagne ont tous un système politique propre avec parlement, constitution, … . Ils sont tous astreints au respect de la Loi fondamentale et le budget est peut être général : cela signifie qu’ils sont autonomes et non indépendants.

8) La décentralisation selon la tradition de droite.

La décentralisation maintenant selon la tradition de droite, représentée par Maurras par exemple, est le respect des libertés des corps autonomes, c'est-à-dire les villes, les corporations, … . On pourrait ainsi appeler liberté, privilège = lois privés. A chaque privilège correspond une responsabilité. Ainsi les corporations libres devaient assurer leur police. L’écueil dans ce système est ce qui arriva à la monarchie, c'est-à-dire devenir un enchevêtrement de pouvoir et contre – pouvoir qui paralyse totalement le système.

Quand Maurras parle de décentralisation, il veut en revenir à des corps indépendants face à l’Etat ayant des pouvoirs, c'est-à-dire la possibilité de faire certaines actions, mais aussi des contraintes, c'est-à-dire l’obligation de faire certaines choses.

Les lobbies sont aujourd’hui des associations informelles ayant du pouvoir, mais pas de contraintes. C’est pour cela qu’ils sont aussi puissants. N’étant pas formel, on ne peut leur assigner des contraintes.

Les syndicats, et autres institution de représentation, sont des systèmes noyautés en haut. Ils sont domestiqués, comme la noblesse sous Louis XIV était domestiquée depuis le haut en contrôlant les grands seigneurs. Quand on contrôle les grands pontes des syndicats, on contrôle leur clientèle, de la même manière que Louis XIV en contrôlant les grands seigneurs obtenaient la domestication de leur clientèle. Une corporation dans le système maurrassien qui reprend l’Ancien Régime a bien de plus de pouvoir qu’un syndicat. Le syndicat peut juste négocier, c'est-à-dire louvoyer tandis que la corporation contrôle le diplôme (aujourd’hui contrôlé par l’Etat tiens donc) c'est-à-dire l’accès à l’offre de travail.

Conclusion :

Tu peux très bien défendre :

- soit l’individu isolé face à l’Etat et alors t’opposer aux lobbies et aux diaspora qui sont des dérives.

- Soit la possibilité de communauté face à l’Etat et alors tu défends les communautés ethniques face à l’Etat. Les juifs, les musulmans, … peuvent avoir leur communauté, c'est-à-dire du pouvoir et des contraintes.

- Soit solution intermédiaire, défendre certains types de communautés face à l’Etat. Ex ; que les communautés non ethniques, comme communautés professionnelles.

NB : Il est bien sûr utile d’avoir des connaissances historiques. Celle – ci n’est que connaissance relative à la forme. Qu’est ce qui change ? Qu’est ce qui reste stable ? Qui a fait quoi ? Comment ? C’est donc travailler sur la matière.

La connaissance de fond, c’est la philosophie et théologie. C’est l’essence même des choses. C’est donc travailler sur le bon sens, c'est-à-dire l’outil.

Il est essentiel d’avoir une bonne matière et un bon outil pour faire un bon produit. Néanmoins l’outil reste plus important que la matière, car il peut servir tout le temps, est réutilisable.