On peut donc considérer que la majorité d'un peuple se compose de façon inégale d'une bande d'idiots, d'imbéciles, d'une très petite minorité de gens sensés et en très grosse partie de gens qui choisissent selon leurs intérêts propres sans songer au bien commun.
Mais bien sûr, que les gens sont cons, majoritairement, que n'y ont ils pensé avant. Ces bourrins quand même. Heureusement qu'il reste une poignée de clairvoyants, l'irréductible village gaulois.
Merci, ô lumière !
relis Tocqueville, "de la démocratie en Amérique".
je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sent point; il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul, et, s'il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu'il n'a plus de patrie.
Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, prévoyant, régulier et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance;
et le fait est que la majorité est conne, ce qui explique qu'elle n'y a pas pensé avant ; merci d"abonder en mon sens. :