J'ai expliqué en page 13 que :
1.l'excomunication n'est possible qu'à l'intérieur d'un clergé
2.l'Islam ne commande pas la constitution d'un clergé
Sous l’effet d’une actualité barbare susceptible d’interrompre son existence dans les pays occidentaux, l’islam est forcé d’innover. Les chefs religieux forment, ipso facto, un «clergé». En se réunissant, ils peuvent adopter des mesures qui concernent l’ensemble de la communauté musulmane. Par exemple: les fatwas. L’excommunication est une fatwa.
Il n'y a pas de chef religieux commandé par l'Islam, la seule autorité serait un chef politique, le Calife, reconnu par ses concitoyens comme tel.
L'existence de l'Islam ne peut être menacée par les actions d'au plus 100 000 de ces fidèles, que ce soit en Occident, en Orient ou sur Mars.
L'innovation est un péché, dans le sens où elle se trouverait en porte-à-faux avec une prescription du Coran.
Une fatwa n'est qu'un avis juridique publiée par un musulman, elle n'a pas force d'autorité par défaut, le pouvoir en Islam est libre d'institutions formelles, il se considère sur ses incidences réelles dans la vie en société.
3.le djihad authentique ne peut se représenter par des actions sur des civils
En Occident, l’islam n’est pas autorisé à parler de djihad. La guerre, c’est de la politique. Aucune religion n’a le droit d’exercer la politique.
Parlons-nous de l'Islam ou de l'application d'une religion dans l'espace public laïc d'un pays ?
Oui, il n'y a pas d'appel au Jihad possible au nom de l'Islam par des responsables politiques dans un pays qui ne l'admet pas, auquel cas, l'appel sera fait par des personnalités issues d'un autre milieu, se plaçant automatiquement en situation d'illégalité.
Cela n'empêche pas que le Jihad ait une existence et une application possible pour les pays qui se considèrent sous la loi du Coran, dans ce cas, celui-ci est encadré par des règles qui proscrivent le combat contre des populations civiles, ainsi que l'utilisation de la force contre une nation qui ne l'aurait pas fait.
4.les personnes prétendant pratiquer le djihad tout en allant se suicider pour tuer des civils sont des terroristes, non des djihadistes.
Tout discours guerrier par l’islam étant interdit en Occident, cette finasserie sémantique, destinée aux supposés béotiens occidentaux, est nulle et non avenue.
Il n'est pas question une seule seconde de parler du Jihad en Occident, vous avez mal compris mon propos, comme d'autres sur des fils de discussion interposés.
Pour ce qui est des prétendus Jihadistes, en Irak par exemple, qui vont s'exploser en tuant des personnes faisant leur marché, ceci est un acte de suicide, qui porte atteinte à la vie ou à l'intégrité physique de civils (donc, de non-combattants), actions et conséquences jugées par le Coran de pêchés (de crime également, mais il nous est impossible d'appliquer un jugement sur le criminel déjà mort).
J'ajouterai qu'il est nécessaire de rappeler également que les terroristes sont une part infime de la population musulmane ( 0.0007% avec 100 000 terroristes pour 1.3 G musulmans ), loin de refléter toute la pensée et la prise de position des musulmans qui ne forment pas un bloc monolithique
Il faut laisser ces calculs de boutiquiers aux agents des pompes funèbres. A cause des préceptes criminels du Coran, tous les musulmans sont obligés d’assumer la responsabilité du sadisme des psychopathes d’Allah. Les musulmans intègres doivent se libérer de cet assujettissement diabolique.
Ce sont des estimations qui permettent de ramener le débat sur des bases concrètes, imposant de fait d'écarter les représentations fantasmées d'un Islam aux portes de l'Occident, d'une déferlante de combattants barbus et d'autres inepties.
Les préceptes du Coran commandent la défense et réprouvent le crime.
Les musulmans ne sont pas comptables des actes d'une minorité elle-même reconnue criminelle par les autres.
Les musulmans ne sont assujettis qu'à leur propre libre-arbitre, et non à un schéma institutionnel qui leur commanderait de découper des têtes à chaque coin de rue.
Une religion acceptable ne peut réclamer la mort d’un homme car cela signifierait que Dieu est homicide. Or Dieu n’est pas un tueur. Le sens correct de l’existence évoluée veut que les hommes vivent en bonne intelligence entre eux, sans recours à la violence. Un «paradis céleste» recevant les terroristes, hommes violents habitués à supplicier autrui, se changerait vite en bordel effroyable. Les êtres doux y seraient constamment tourmentés. Dieu, à raison, en interdit l’entrée aux djihadistes.
Par ailleurs, une religion civilisée n’est pas autorisée à se mêler de politique. Et le djihad, c’est de la politique. Les musulmans qui soutiennent le djihad enfreignent gravement nos lois, ils doivent être expulsés des territoires occidentaux.
Au nom de quoi acceptable ? Quand quelqu'un prend la vie d'un autre, ne faut-il pas faire justice ?
Affaire relevant de la responsabilité gouvernementale, pas religieuse.
Encore une fois, vous parlez du religieux comme un phénomène devant se conformer à une définition apparue il y a 2 siècles, tandis que le religieux s'est constitué il y a plusieurs millénaires.
Pour ce qui est de l'Islam, le Coran propose des prescriptions pour les affaires morales, de culte, de foi, d'économie, d'état, de relations à autrui, de guerre, d'eschatologie ect...
L'application de ces prescriptions doit être acceptée par tous dans les territoires où le pouvoir souhaite l'appliquer, ce qui exclu les pays Européens par exemple.
Quand un pays en agresse un autre, ne faut-il pas que les plus forts se dressent pour protéger les plus faibles ?
Affaire relevant de la responsabilité gouvernementale, pas religieuse.
Dans le Coran, il est prescrit pour les musulmans de se constituer une forme de gouvernement suivant les commandements de Dieu, mais lorsque l'on se trouve dans un territoire où la population ne fait pas se choix, il est prescrit de se conformer aux règles de ce territoire.
Dans le cadre d'un territoire ayant choisit de se conformer aux prescriptions du Coran, il faut considérer les versets sur la guerre lorsque ce territoire y fait fasse, ainsi, il est commandé d'utiliser la force contre tout assaillant pour défendre sa famille et ses proches.
Quant à Dieu homicide, je vous rappelles qu'il a lui-même créé la mort, si vous la regardez comme une finalité de l'existence, vous avez manqué quelques versets.
La mort de tout homme, douce ou pénible, est un châtiment, non une fin définitive. Elle clôt chaque incarnation dont les épreuves découlent d’un mauvais usage de la liberté envers Dieu. Autrement dit: d’une appétence pour le mal.
Aujourd’hui, les musulmans, en grande nombre, n’ont pas la crédulité d’andouille des bédouins ignares.
Vous partez d'un corpus qui n'est pas le mien, il est clair que si l'on ne connait pas simultanément les deux corpus (Islamique + le votre ), on va se retrouver à faire des joutes stériles.
Baratin d’un vendeur de voiture d’occasion. Arguments biscornus d’hypocrite. Les fautes de sa collectivité, le musulman intègre les assume d’abord et les combat ensuite. Les djihadistes et leurs souteneurs doivent être bannis de l’Occident.
Vous n'avez qu'à persister dans votre subjectivité, ça ne rendra pas le musulman responsable, sous prétexte qu'il croit en un Dieu unique, des actes d'autres personnes que lui-même et ceux qui sont sous sa charge.
Tout homme est comptable des méfaits de sa communauté. Soit l’individu est partisan de ces méfaits, auquel cas il en assume la responsabilité. Soit il s’y oppose clairement. Quand les psychopathes d’Allah rentrent des combats en califat, chaque musulman doit s’expliquer: ami ou ennemi? Les musulmans intègres demandent le retrait des préceptes criminels du Coran. Puis ils excommunient les djihadistes. Les musulmans partisans de la «guerre sainte» sont bannis du territoire français.
Je ne me sens aucunement comptable des actes de qui que ce soit, du moment qu'ils n'ont pas d'incidences proches ou que je ne les connais pas; mon appartenance à une communauté est aussi discutable, l'Islam n'étant pas une communauté monolithique, on peut supposer qu'il y a pour chaque méfaits des partisans et des opposants.
Ma position quant aux terroristes, est de condamner leurs actions, consistant à s'infliger la mort pour tuer des civils.
Les musulmans intègrent rappels les versets et en premier lieu ne confondent pas le paradigme laïc de l'application de la religion dans l'espace public, avec le paradigme de l'Islam.
Pour le cas du territoire français, comme pour le cas d'un territoire à majorité musulmane, les musulmans intègrent condamnent les actions terroristes et rappellent les versets sur la guerre sainte.
Dans toutes les religions abrahamiques, il est question de se défendre contre les agresseurs.
En Occident, aucune religion n’est autorisée à faire de la politique, à promouvoir l’action guerrière.
On sera ressorti de cet échange en rétablissant les bases du propos de chacun, mon but était de parler du Coran et de l'Islam afin de les considérés dans leur intégralité, tandis que le vôtre était en fait de rétablir l'application de la loi française.
Dans le cas où l'on parle de l'application de la loi française, l'appel au Jihad (quelqu'en soit ses protagonistes ou ses raisons), par un responsable politique est proscrit; de même, l'appel au Jihad fait par un tiers est aussi condamnable.
Par ailleurs, je me défendrai de faire des recommandations à quelque musulman Français, ou Français musulman ou encore musulman de France concernant quoi que ce soit, j'expose simplement les faits.
Dieu n'est pas à la carte tiersi, Il vous précède et vous dépasse, vous ne changerez pas Sa volonté.
Dieu n’impose jamais Sa volonté aux hommes. Sinon, par exemple, les filles seraient enveloppées dans une burqa dès l’intérieur du ventre de leur mère.
La burqa est un vêtement qui a des origines culturelles, que l'on retrouve essentiellement en Afghanistan, il n'est prescrit nulle part dans le Coran.
En voici donc d’autres:
Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d’où ils vous on chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.
Vous en trouverez d’autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu’on les pousse vers l’association (l’idolâtrie) ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s’ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné une autorité manifeste.
Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n’est pas toi qui lançais : mais c’est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d’une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient. Autrement dit c’est l’absolution par avance pour un meurtrier pour peu qu’il tue un infidèle au nom d’Allah.
190.Combattez dans le sentier d'Allāh ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes, Allāh n'aime pas les transgresseurs !
191.Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.
192.S'ils cessent, Allāh est, certes, Pardonneur et Miséricordieux.
193.Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allāh seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes.
Dieu commande de combattre ceux qui combattent contre les musulmans, c'est un appel à la défense.
Dieu ne demande jamais de tuer qui que ce soi, pas plus qu’Il ne demande une cuisson particulière des œufs. Les hommes sont libres de prendre toutes les décisions qu’ils veulent. L’enseignement de Dieu porte uniquement sur les règles divines. Si vraiment Dieu commandait de les musulmans gagneraient chaque fois. Il ne faut pas prendre les gens pour des buses.
Considérez-vous donc que le Coran ou que la Bible ne sont pas des livres saints ?
De plus, les enjeux ici sont précis : Musulmans de l'époque du Prophète -saws-, contre tribu mecquoise et ses alliés en ce qui concerne le sujet de l'Association (Polythéisme devant la maison sacrée).
J'ai expliqué en page 13 les versets de la Sourate an-Nisāʾ (Chapitre 4).
Bédouins belliqueux contre d’autres tribus de bédouins batailleurs. Des guerriers qui se f… de connaître la science avancée du divin.
Considérez-vous donc que Muhammad -pbsl- n'était pas un Prophète ?
15.Ô vous qui croyez quand vous rencontrez (l'armée) des mécréants en marche, ne leur tournez point le dos.
16.Quiconque, ce jour-là, leur tourne le dos, - à moins que ce soit par tactique de combat, ou pour rallier un autre groupe, - celui-là encourt la colère d'Allāh et son refuge sera l'Enfer. Et quelle mauvaise destination !
17.Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allāh qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n'est pas toi qui lançais : mais c'est Allāh qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part ! Allāh est Audient et Omniscient.
18.Voilà ! Allāh réduit à rien la ruse des mécréants.
19.Si vous avez imploré l'arbitrage d'Allāh vous connaissez maintenant la sentence Et si vous cessez , c'est mieux pour vous. Mais si vous revenez, Nous reviendrons, et votre masse, même nombreuse, ne vous sera d'aucune utilité. Car Allāh est vraiment avec les croyants.
Encore un contexte de guerre après l'hégire, Dieu a rappelé plusieurs fois dans l'histoire à une foultitude de peuples que l'association n'est pas pardonnée, il a enseveli les peuples de Sodome, il a fait s'abattre des fléaux sur l'Égypte, il a provoqué le déluge; et tout ces peuples auront pour demeure l'Enfer.
Dieu n’est pas une idole de sauvages écumant de haine inextinguible. Le primitif imagine son dieu primitif. Les hommes, en toute liberté, font leur destin, personnel et collectif.
Dieu nous guide pour remplir le dessein de notre existence, si vous vous asseyez sur la croyance de plusieurs milliards d'individus qui ont voulu croire en un droit chemin, il faut plus que des affirmations dont on n'a pas encore vu les raisons.
C'est votre petit cocon subjectif qui vous empêche de reconnaître que Dieu est Amour et Miséricorde pour ceux qui cherchent le pardon et qui veulent être guidés par lui, mais qu'il est aussi dur en châtiment pour ceux qui désobéissent sciemment.
Dieu ne punit personne. Les règles liées au mal (qui permet de rendre l’homme libre) entraînent automatiquement des effets karmiques. Si l’homme se comporte correctement, il sortira du cycle des réincarnations. Dans le cas contraire, il subira des épreuves, en fonction de ses manquements. Durant cette vie ou la suivante. Ainsi fonctionne le jeu divin.
Par ailleurs, chaque fautif n’obtient aucun pardon de Dieu pour ses crimes. Refus de pardonner sans juger. Nul reproche divin. Avec amour, la Conscience Initiale suit son plan. En refusant son pardon, la Conscience Initiale fait au coupable, à l’homme, une fois encore, le plus beau des cadeaux: sa liberté. L’existence du mal conditionne la liberté de l’homme envers la Conscience Initiale. Son souvenir aussi.
Si la Conscience Initiale, étourdiment, Etre bon ne signifie pas être bête. Les grands salauds font d’excellents saints, une fois leur cruauté, leur perversité, leur animalité, vidangées, neutralisées.
Après avoir inconséquemment effacé les péchés de l’homme, la Conscience Initiale devrait, dans ce cas, tout le temps le préserver des tentations. L’être amputé de sa mémoire du mal ne serait alors rien d’autre qu’un malade hospitalisé, incapable d’exister hors d’une bulle protectrice. Un prisonnier de la Conscience Initiale. Un béni-oui-oui toujours d’accord avec son maître. Une chiffe molle dénuée d’opinion personnelle. La Conscience Initiale n’a pas besoin de captifs, de robots préprogrammés, de clones soumis, tels les sujets d’un tyran. La Conscience Initiale a créé les hommes libres afin qu’ils soient libres. La liberté devient effective quand on n’outrepasse pas ses potentialités raisonnables.
Sauf que dans le monothéisme abrahamique, on ne parle pas de réincarnation, chaque homme possède une seule vie, il sera rétribué selon ce qu'aura acquis son âme.