Les cadeaux fiscaux ont des objectifs :

- favoriser un secteur économique en subventionnant ses investissements par des réductions d'impôt

- favoriser l'emploi

- réduire l'impôt de riches trop imposé et dont on crains l'émigration.

- réduire ou exonérer d'impôt les plus pauvres par solidarité sociale.

etc...

Ils peuvent rater leurs objectifs et il y a généralement polémique sur leur efficacité.

Il y a des effets de bord

Mais on ne peut parler de dette illégitime.

Ce sont des décisions légales prises par des gouvernements légitimes.

Les cadeaux fiscaux ont des objectifs :

- favoriser un secteur économique en subventionnant ses investissements par des réductions d'impôt

- favoriser l'emploi

- réduire l'impôt de riches trop imposé et dont on crains l'émigration.

- réduire ou exonérer d'impôt les plus pauvres par solidarité sociale.

etc...

Ils peuvent rater leurs objectifs et il y a généralement polémique sur leur efficacité.

Il y a des effets de bord

Mais on ne peut parler de dette illégitime.

Ce sont des décisions légales prises par des gouvernements légitimes.

Ce terme de soi disant CADEAUX est agaçant, faux et pénible...

En effet l'Etat ne fait que RESTITUER un peu d'argent aux Entreprises.. Puisque TOUT l'argent dont l'etat dispose il l'a ponctionné AUPARAVANT aux entreprises...

Soit en le leur piquant directement..

Soit en se l'appropriant, via les salariés des Entreprises..

Ces salariés tenant obligatoirement leurs salaoires des.. entreprises.

Donc TOUT l'argent de l'Etat provient UNIQUEMENT des entreprises...

Pas d'entreprises = pas d'ETAT !

Il faudrait que l'Etat et son FISC... cessent, enfin, de prendre les gens pour des andouilles !

Ce terme de soi disant CADEAUX est agaçant, faux et pénible...

En effet l'Etat ne fait que RESTITUER un peu d'argent aux Entreprises.. Puisque TOUT l'argent dont l'etat dispose il l'a ponctionné AUPARAVANT aux entreprises...

Soit en le leur piquant directement..

Soit en se l'appropriant, via les salariés des Entreprises..

Ces salariés tenant obligatoirement leurs salaoires des.. entreprises.

Donc TOUT l'argent de l'Etat provient UNIQUEMENT des entreprises...

Pas d'entreprises = pas d'ETAT !

Il faudrait que l'Etat et son FISC... cessent, enfin, de prendre les gens pour des andouilles !

oui

et pas d'état, pas d'entreprise

Et c'est quoi le truc pour assouplir la politique monétaire ? Donc selon vous les dépenses doivent augmenter grâce à une

monnaie qui ne vaut plus rien ? C'est poilant de voir souhaiter un fléau comme l'inflation.

Les exemples des années 90 montrent que la seule réduction des dépenses publiques ne permet pas la relance durable

de l'activité. Il en faut plus comme une politique monétaire non restrictive, un avantage compétitif lié au taux de change,

un bon positionnement à l'export, et un niveau de demande extérieure suffisamment élevée.

Avec les dernières décisions de la BCE la politique monétaire s'est assouplie. Mais vu son positionnement la France

est handicapée par le taux de change actuel de l'Euro. Quand à la demande extérieure elle est repartie chez les émergents,

mais reste toujours faible en Europe. Là où continue de se faire l'essentiel des échanges. Et ce n'est pas la course

à la dévaluation interne qui va améliorer les choses.

Les exemples des années 90 montrent que la seule réduction des dépenses publiques ne permet pas la relance durable

de l'activité. Il en faut plus comme une politique monétaire non restrictive, un avantage compétitif lié au taux de change,

un bon positionnement à l'export, et un niveau de demande extérieure suffisamment élevée.

Avec les dernières décisions de la BCE la politique monétaire s'est assouplie. Mais vu son positionnement la France

est handicapée par le taux de change actuel de l'Euro. Quand à la demande extérieure elle est repartie chez les émergents,

mais reste toujours faible en Europe. Là où continue de se faire l'essentiel des échanges. Et ce n'est pas la course

à la dévaluation interne qui va améliorer les choses.

votre avantage compétitif à l'exportation alourdit notre facture énergétique et plus globalement les importations, ce qui augmente les prix, atténue l'avantage à l'exportation ce que nous exportons est en partie composé d'importations.

son seul intérêt est une espèce de baisse de niveau de vie déguisée équivalente à une baisse de salaire dans la compétitivité.

si nous ramenons notre taux de prélèvement et plus globalement le coût salarial à celui de nos voisins, il n'y a pas de raison que nous soyons plus handicapés qu'eux à l'export.

L'étude du CAC entend démonter la logique à l'œuvre derrière l'équation « montée de la dette = croissance excessive des dépenses publiques ». Pour parler simplement, l'Etat vivrait au dessus de ses moyens. En réalité, il faut aussi regarder du côté du ralentissement des recettes.

« L'augmentation de la dette de l'Etat ne peut s'expliquer par l'augmentation des dépenses, puisque leur part dans le produit intérieur brut (PIB) a chuté de deux points en trente ans. Si la dette a augmenté, c'est d'abord parce que, tout au long de ces années, l'Etat s'est systématiquement privé de recettes en exonérant les ménages aisés et les grandes entreprises », avancent les auteurs, dont des membres d'Attac et des Economistes atterrés.

Sur la même période, les recettes ont chuté de 5,5 points.

Depuis 1980, on observe une sorte de cycle avec des périodes d'augmentation du déficit (la zone grisée se gonfle). Après quelques années, les dépenses sont réduites pour s'ajuster à la baisse des recettes, du coup le solde (l'écart entre les deux courbes) se réduit. En clair, on resserre les cordons de la bourse jusqu'à la prochaine période de croissance... ou la prochaine élection.

« Une autre dette était possible »

Premier constat, si l'Etat n'avait pas laissé chuter ses recettes assez fortement à partir de 1998, le niveau de la dette serait bien plus bas qu'actuellement.

Le graphique ci-dessous montre l'impact des cadeaux fiscaux sur le ratio dette/PIB. En se privant d'une partie de ses recettes, l'Etat a laissé la dette s'accroître jusqu'à représenter 90 % de la richesse produite par le pays, alors que ce ratio aurait pu être ramené à 72 %.

Ensuite, l'étude souligne la cherté des taux pendant la période de 1985 à 2005 : prenant comme hypothèse que l'Etat aurait pu emprunter à 2 % (si la politique monétaire du « franc fort » puis de l'« euro fort » n'avait pas poussé les taux beaucoup plus haut), ils calculent que la dette publique aurait été inférieure de 29 points de PIB à son niveau actuel.

Au bout du compte, si l'on retire 29 points de PIB pour les intérêts et 18 points pour les cadeaux fiscaux, on arrive à cette conclusion : « Si l'Etat n'avait pas réduit ses recettes et choyé les marchés financiers, le ratio dette publique sur PIB aurait été en 2012 de 43 % au lieu de 90 % ». Soit largement sous le seuil des 60 % fixé par Bruxelles.

Une addition payée par les ménages

Le collectif y voit une « stratégie néolibérale » décrite ainsi : « La tendance permanente au déséquilibre budgétaire est donc engendrée par les choix de politique fiscale qui à leur tour viennent ensuite légitimer le recul ultérieur des dépenses publiques. »

Et de dresser la liste des gestes de l'Etat depuis 2000 : baisse de la taxe d'habitation, baisse de l'impôt sur le revenu, suppression de la vignette automobile... Des mesures destinées explicitement, sous la présidence de Jacques Chirac, à restituer aux Français la « cagnotte » des années de croissance.

Cette générosité, non dénuée de visées électoralistes, ne sera pas démentie sous Nicolas Sarkozy, alors que la croissance n'est plus à l'ordre du jour. Et se poursuit sous la présidence de François Hollande.

« C'est l'augmentation du taux normal de la TVA au 1er janvier 2014 à 20 % qui doit financer le Crédit d'impôt compétitivité emploi. De même, ce sont les coupes de 50 milliards dans les dépenses publiques qui doivent financer de nouvelles baisses de cotisations dans le cadre du Pacte de compétitivité décidé début 2014 », accusent les économistes. L'addition, salée, est donc payée au final par les ménages : hausse des prix à la consommation, moins de services publics...

Source: le monde - Dette : les choix de l'Etat sont-ils pertinents ?

votre avantage compétitif à l'exportation alourdit notre facture énergétique et plus globalement les importations,

ce qui augmente les prix, atténue l'avantage à l'exportation ce que nous exportons est en partie composé d'importations.

Toutes les stratégies économiques ont des avantages et des inconvénients. Ce qui compte c'est le bilan, une fois tous

les effets cumulés.

Je rappelais juste des éléments historiques : les "consolidations budgétaires" des années 90 qui n'ont pas entrainé de récessions

impliquaient une politique monétaire expansive et / ou une dévaluation compétitive. Pas uniquement une baisse de la fiscalité.

Ex: Suède, Canada, Finlande, Danemark..

http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=53195

De plus on est pas dans un risque inflationniste actuellement, c'est plutôt l'inverse. Et surtout il y a un contexte monétaire

international bien particulier. Ces derniers temps le dollar, la livre ou le yen se sont dépréciés par rapport à l'Euro.

Du fait de politiques dont l'effet "dévaluation compétitive" n'est pas officiel mais bien recherché. Même en Allemagne

certains commencent à s'inquiéter comme l'entreprise Bosch.

si nous ramenons notre taux de prélèvement et plus globalement le coût salarial à celui de nos voisins,

il n'y a pas de raison que nous soyons plus handicapés qu'eux à l'export.

Si on réduit de 30% tous les salaires et les prestations publiques, oui effectivement on pourrait s'aligner

sur l'Espagne. Mais l'effet récessif l'emporterait sur le reste. Dans une stratégie "à l'allemande" il n'est

pas nécessaire de sabrer autant. Mais l'effet sera plus lointain et moins certain. On ne métamorphose

pas l'appareil productif comme ça. Il faut donc "tenir" d'ici là et c'est là que le coup de pouce monétaire

ou budgétaire temporaire peut aider.

Le Royaume-Uni par exemple a mené depuis la crise un programme de baisse de dépenses mais

sans s'interdire de creuser temporairement sa dette et ses déficits (bien plus que la France).

Et en favorisant une dévaluation de la livre par rapport à l'Euro.

Si la dette française est illégitime c'est qu'elle sert à acheter la paix sociale au profit de quelques uns et non dans l'intérêt général.

Le préalable à tout redressement est de couper les subsides aux assistés* et d'alléger les charges sur les actifs (travailleurs et investisseurs).

* Et supprimer l'administration pléthorique qui en découle.

Si on réduit de 30% tous les salaires et les prestations publiques, oui effectivement on pourrait s'aligner

sur l'Espagne. Mais l'effet récessif l'emporterait sur le reste. Dans une stratégie "à l'allemande" il n'est

pas nécessaire de sabrer autant. Mais l'effet sera plus lointain et moins certain. On ne métamorphose

pas l'appareil productif comme ça. Il faut donc "tenir" d'ici là et c'est là que le coup de pouce monétaire

ou budgétaire temporaire peut aider.

c'est là que nous divergeons

si on peut discuter des effets bénéfiques d'une dévaluation de l'Euro, si nous sortons de l'euro, il y aura perte de confiance dans le Franc car nous n'aurons plus la garantie européenne, d'où emballement de nos intérêt (sauf à se mettre en faillite), récession, hausse des prix et inflation.

Si on réduit de 30% tous les salaires et les prestations publiques, oui effectivement on pourrait s'aligner

sur l'Espagne. Mais l'effet récessif l'emporterait sur le reste. Dans une stratégie "à l'allemande" il n'est

pas nécessaire de sabrer autant. Mais l'effet sera plus lointain et moins certain. On ne métamorphose

pas l'appareil productif comme ça. Il faut donc "tenir" d'ici là et c'est là que le coup de pouce monétaire

ou budgétaire temporaire peut aider.

c'est là que nous divergeons

si on peut discuter des effets bénéfiques d'une dévaluation de l'Euro, si nous sortons de l'euro, il y aura perte de confiance dans le Franc car nous n'aurons plus la garantie européenne, d'où emballement de nos intérêt (sauf à se mettre en faillite), récession, hausse des prix et inflation.

Non, pas s'il y a une véritable révolution économique.

Le temps des réformes est passé, gaspillé en réformettes sarkoziennes et en inepties hollandiennes.

c'est là que nous divergeons

si on peut discuter des effets bénéfiques d'une dévaluation de l'Euro, si nous sortons de l'euro,

il y aura perte de confiance dans le Franc car nous n'aurons plus la garantie européenne,

d'où emballement de nos intérêt (sauf à se mettre en faillite), récession, hausse des prix et inflation.

Le Royaume-Uni n'est pas dans l'Euro (comme bien d'autres pays) et il ne s'en porte pas plus mal.

Cela étant je n'ai pas pris cet exemple pour prôner une sorte de l'Euro. Mais pour donner

un exemple de politique de rigueur sur les dépenses. Accompagnées de "contre-mesures"

(budgétaires et monétaires) destinées à compenser l'effet récessif de cette rigueur.

Et éviter ce qui semble se passer sur le continent : l'austérité bride la croissance

qui empêche la réduction des déficits qui impliquent une nouvelle austérité etc.

Le déficit public britannique est estimé à 6,6%. Alors qu'en France à 4% on hurle à la

catastrophe. Le stock de dette public étant quasi similaire (90% pour 93% pour la France).

c'est là que nous divergeons

si on peut discuter des effets bénéfiques d'une dévaluation de l'Euro, si nous sortons de l'euro,

il y aura perte de confiance dans le Franc car nous n'aurons plus la garantie européenne,

d'où emballement de nos intérêt (sauf à se mettre en faillite), récession, hausse des prix et inflation.

Le Royaume-Uni n'est pas dans l'Euro (comme bien d'autres pays) et il ne s'en porte pas plus mal.

Cela étant je n'ai pas pris cet exemple pour prôner une sorte de l'Euro. Mais pour donner

un exemple de politique de rigueur sur les dépenses. Accompagnées de "contre-mesures"

(budgétaires et monétaires) destinées à compenser l'effet récessif de cette rigueur.

Et éviter ce qui semble se passer sur le continent : l'austérité bride la croissance

qui empêche la réduction des déficits qui impliquent une nouvelle austérité etc.

Le déficit public britannique est estimé à 6,6%. Alors qu'en France à 4% on hurle à la

catastrophe. Le stock de dette public étant quasi similaire (90% pour 93% pour la France).

Il faudrait pouvoir distinguer le déficit du aux dépenses de fonctionnement et le déficit du aux investissements.

Depuis le début de la crise, aucun pays développé ne maîtrise réellement l'évolution du déficit sur le PIB. Il atteint partout des niveaux très élevés dans la zone euro, mais aussi au Royaume-Uni (93,3 %), aux Etats-Unis (111,7 %), et, un record, au Japon (245 %). Et quand on commence à fouiner un peu ici et là on se rend vite compte qu'il y a un tabou sur cette question. Par exemple, la Cour des comptes dans son rapport du 11 février dernier, sur les 1 397 pages du rapport où étaient exposées les mille et une manières de combattre ledit déficit, on ne repère que neuf lignes consacrées à la dette publique...

En partant de là, je pense que vous en avez une idée toute faite et que vous ne cherchez pas plus loin que ce qui était su avant la crise. Sauf que les choses ont changé, tant en terme de réglementation qu'en terme plus sociologique, qu'il existe de fortes présomptions d'illégitimité de la dette et que vous avez peur que le système bancaire s'effondre ou je ne sais quoi d'autre.

Pourtant, l'impact de la dette est considérable sur le déficit. En France, les intérêts de la dette représentent le premier poste du budget (45 milliards d'euros en 2013). Mais non pour vous c'est l'unique faute du service public. Ok, c'est cher, ok il y a de grande chose à faire, mais ce n'est pas l'unique problème!

Le déni ou la stratégie de l'autruche ne nous sauvera pas.

Depuis le début de la crise, aucun pays développé ne maîtrise réellement l'évolution du déficit sur le PIB. Il atteint partout des niveaux très élevés dans la zone euro, mais aussi au Royaume-Uni (93,3 %), aux Etats-Unis (111,7 %), et, un record, au Japon (245 %). Et quand on commence à fouiner un peu ici et là on se rend vite compte qu'il y a un tabou sur cette question. Par exemple, la Cour des comptes dans son rapport du 11 février dernier, sur les 1 397 pages du rapport où étaient exposées les mille et une manières de combattre ledit déficit, on ne repère que neuf lignes consacrées à la dette publique...

En partant de là, je pense que vous en avez une idée toute faite et que vous ne cherchez pas plus loin que ce qui était su avant la crise. Sauf que les choses ont changé, tant en terme de réglementation qu'en terme plus sociologique, qu'il existe de fortes présomptions d'illégitimité de la dette et que vous avez peur que le système bancaire s'effondre ou je ne sais quoi d'autre.

Pourtant, l'impact de la dette est considérable sur le déficit. En France, les intérêts de la dette représentent le premier poste du budget (45 milliards d'euros en 2013). Mais non pour vous c'est l'unique faute du service public. Ok, c'est cher, ok il y a de grande chose à faire, mais ce n'est pas l'unique problème!

Le déni ou la stratégie de l'autruche ne nous sauvera pas.

Le premier poste budgétaire est l'éducation : ~80 MM€.

Et en France, il y a un déficit primaire, c'est à dire avant la comptabilisation du service de la dette (intérêts)

Par définition, les déficits publics sont l'écart entre les dépenses et les recettes. Avec > 45 % de PO, il serait ridicule de prétendre que les PO sont trop faibles !

Je ne sais pas où vous trouvez vos chiffres, mais 82,2 milliards: c'est le solde général, négatif, du budget de l'Etat en 2014, soit le différentiel entre les dépenses (379,9 milliards d'euros) et les recettes (298,5 milliards). C'est 10,4 milliards de plus que le déficit de 2013 (71,8 milliards).

46,7 milliards d'euros: c'est le montant de la charge de la dette en 2014. Il s'agit du premier poste de dépenses de l'Etat, devant l'éducation nationale (46,3 milliards d'euros).

Source: L'Express - L'expansion

Je ne sais pas où vous trouvez vos chiffres, mais 82,2 milliards: c'est le solde général, négatif, du budget de l'Etat en 2014, soit le différentiel entre les dépenses (379,9 milliards d'euros) et les recettes (298,5 milliards). C'est 10,4 milliards de plus que le déficit de 2013 (71,8 milliards).

46,7 milliards d'euros: c'est le montant de la charge de la dette en 2014. Il s'agit du premier poste de dépenses de l'Etat, devant l'éducation nationale (46,3 milliards d'euros).

Source: L'Express - L'expansion

Aux 46.3 MM€ du ministère de l'éducation nationale, il faut rajouter l'enseignement supérieur et l'éducation qui émarge dans d'autres ministères (agriculture, défenses etc....).

Voilà comment on fausse une comptabilité !

Il faudrait pouvoir distinguer le déficit du aux dépenses de fonctionnement et le déficit du aux investissements.

Je ne vois pas comment. Il n'y a pas de déficit propre au fonctionnement ou à l'investissement.

Soit dit en passant cette distinction à l'origine comptable a été "politisée" d'une façon assez ridicule.

Une dépense n'est pas bonne ou mauvaise selon sa catégorie comptable. Même chose pour ses effets

dans la durée. On ne parle pas d'une épicerie mais d'un pays.

Si la marine commande une porte-avion qui se révèle ruineux ou inadapté à nos réels besoins

militaires, ça sera une dépense d'investissement dont le bénéfice immédiat et futur sera très réduit.

Inversement une bonne politique éducative passera beaucoup en "fonctionnement". Alors que ses

effets bénéfiques s'inscriront sur le long terme.

Je ne sais pas où vous trouvez vos chiffres, mais 82,2 milliards: c'est le solde général, négatif, du budget de l'Etat en 2014, soit le différentiel entre les dépenses (379,9 milliards d'euros) et les recettes (298,5 milliards). C'est 10,4 milliards de plus que le déficit de 2013 (71,8 milliards).

46,7 milliards d'euros: c'est le montant de la charge de la dette en 2014. Il s'agit du premier poste de dépenses de l'Etat, devant l'éducation nationale (46,3 milliards d'euros).

Source: L'Express - L'expansion

Aux 46.3 MM€ du ministère de l'éducation nationale, il faut rajouter l'enseignement supérieur et l'éducation qui émarge dans d'autres ministères (agriculture, défenses etc....).

Voilà comment on fausse une comptabilité

C'est sûr qu'en rajoutant tous les autres on arrive au total général... Mais encore?

Je ne sais pas où vous trouvez vos chiffres, mais 82,2 milliards: c'est le solde général, négatif, du budget de l'Etat en 2014, soit le différentiel entre les dépenses (379,9 milliards d'euros) et les recettes (298,5 milliards). C'est 10,4 milliards de plus que le déficit de 2013 (71,8 milliards).

46,7 milliards d'euros: c'est le montant de la charge de la dette en 2014. Il s'agit du premier poste de dépenses de l'Etat, devant l'éducation nationale (46,3 milliards d'euros).

Source: L'Express - L'expansion

Aux 46.3 MM€ du ministère de l'éducation nationale, il faut rajouter l'enseignement supérieur et l'éducation qui émarge dans d'autres ministères (agriculture, défenses etc....).

Voilà comment on fausse une comptabilité

C'est sûr qu'en rajoutant tous les autres on arrive au total général... Mais encore?

Mais encore ce qui plombe les DP :

1/ Le social;

2/ le système administratif redondant et excessif.

Depuis le début de la crise, aucun pays développé ne maîtrise réellement l'évolution du déficit sur le PIB. Il atteint partout des niveaux très élevés dans la zone euro, mais aussi au Royaume-Uni (93,3 %), aux Etats-Unis (111,7 %), et, un record, au Japon (245 %). Et quand on commence à fouiner un peu ici et là on se rend vite compte qu'il y a un tabou sur cette question. Par exemple, la Cour des comptes dans son rapport du 11 février dernier, sur les 1 397 pages du rapport où étaient exposées les mille et une manières de combattre ledit déficit, on ne repère que neuf lignes consacrées à la dette publique...

pas tout à fait, l'Allemagne a réduit sa dette cette année

En partant de là, je pense que vous en avez une idée toute faite et que vous ne cherchez pas plus loin que ce qui était su avant la crise. Sauf que les choses ont changé, tant en terme de réglementation qu'en terme plus sociologique, qu'il existe de fortes présomptions d'illégitimité de la dette et que vous avez peur que le système bancaire s'effondre ou je ne sais quoi d'autre.

Pourtant, l'impact de la dette est considérable sur le déficit. En France, les intérêts de la dette représentent le premier poste du budget (45 milliards d'euros en 2013). Mais non pour vous c'est l'unique faute du service public. Ok, c'est cher, ok il y a de grande chose à faire, mais ce n'est pas l'unique problème!

Le déni ou la stratégie de l'autruche ne nous sauvera pas.

tiens il faudra que je l'essaye sur mon banquier, celle là, ma dette est illégitime !