Sur quoi vous appuyez vous pour dire que c'est faux?

http://www.lesechos.fr/17/12/2013/LesEc ... homage.htm

Je vous parlais de la politique de l'offre ou de déflation qui est en action depuis janvier 2014. (Oui les salaires augmentent, encore que pas aussi vite que les revenues du capital; ça c'est une autre question)

Je vous parlais de la politique de l'offre ou de déflation qui est en action depuis janvier 2014. (Oui les salaires augmentent, encore que pas aussi vite que les revenues du capital; ça c'est une autre question)

Les salaires augmentent en France malgré l'inflation très faible ce qui constitue selon les chiffres officiel d'un gain de pouvoir d'achat.

L'inflation très faible est plutôt le résultat de la politique monétaire de l'Euro fort afin de favoriser l'Allemagne, pays avec une démographie vieillissante afin de pérenniser la retraite des vieux allemand, ça on le sait tous.

Pas très sérieux non plus alors

- Keynes

- Milton Friedman

- Wren-Lewis (Oxford)

- Fatas (Insead)

- Stigliz

- Et au pif 80% des autres bons économistes, qui partagent les conclusions de Krugman, à quelques nuances près.

Mais peut-être que c'est vous qui n'êtes pas très sérieux ...

Bonjour,

Si je comprends bien dès qu'il y a un ralentissement économique on agit sur la monnaie ? Ce principe consisterait à emprunter à tout va pour rembourser avec des confettis. Et une fois arrivé en fin d'érosion on emprunte plus que des confettis à l'échelon mondial. Cela s'appelle se moquer royalement du développement individualisé des différentes nations comme si une partie de l'Europe était le centre du monde.

Cordialement.

Hein? Je te rappel qu'au début des années 2000, les pays en excédents pouvaient financer les pays en déficits commerciaux par l’application d’un taux d’intérêt unique pour les différents pays sur les marchés...

Hein? Je te rappel qu'au début des années 2000, les pays en excédents pouvaient financer les pays en déficits commerciaux par l’application d’un taux d’intérêt unique pour les différents pays sur les marchés...

Bonjour,

C'est cela les pays en excédents commerciaux pouvaient financer les dettes publiques des autres pays grâce à un taux unique de quoi ? A quoi bon avoir des excédents commerciaux s'ils servent à financer l'augmentation des dépenses publiques des pays qui n'exportent pas assez ? Cela évite par tous les moyens imaginables de considérer l'augmentation des dépenses publiques. Et surtout d'éviter de constater que ces dépenses publiques n'ont qu'un rôle mineur à la fois dans la croissance et ensuite dans la compétitivité. On peut toujours faire du logement à bas cout, du transport à bas cout, des soins gratis cela n'a que peu d'impact sur la croissance et les exportations. De plus si tout gain de croissance ou de productivité doit se transformer immédiatement en redistribution sociale par le biais de transferts sociaux c'est une démarche risquée qui ne va que dans un seul sens, sans aucune possibilité d'adaptation en cas de stagnation voir de récession. Le problème est que les économistes de gauche ne peuvent pas concevoir de réduction des dépenses publiques, puisque pour eux l'histoire économique doit imprimer une avancée sans limite de toutes sortes de droits sociaux pas même demandés par les individus.

Cordialement.

Olivier Blanchard, et Daniel Leigh (des mecs du FMI, qui sont forcément de gauche...) se sont penchés sur les conséquences économiques des politiques de réduction des dépenses publiques. En comparant différents pays et différentes périodes, ils ont cherché à quantifier l’impact de ce que l’on appelle le multiplicateur de dépenses publiques, c’est-à-dire, la quantité de PIB qui est diminué quand on retire une quantité de dépense publique.

Le résultat est que ce multiplicateur est profondément instable, car il peut varier de 0,5 à plus de 3 en fonction de l’époque ou du pays considéré. Un multiplicateur de dépense publique égal à 3 (ce qui correspond à la Grèce ces dernières années) signifie qu’une réduction de 1% des dépenses publiques par rapport au PIB conduira à une réduction de 3 points du taux de croissance. Le FMI a calculé le niveau du multiplicateur pour les années 2010-2011 en Europe et l’a établi à 1,7.

Maintenant, les politiques de déflation appliquée se basent toutes sur un multiplicateur perçu comme stable à 0,5 (c’est-à-dire le scénario Suède / Canada). Voilà le problème, on sait qu'en Europe, il était de 1.7 pour 2010-2011 et on sait également, que lorsque le multiplicateur est inférieur à 1, une réduction des déficits est possible. En revanche lorsqu'il est supérieur à 1, la politique de l'offre aggrave la récession. Où en est ce multiplicateur? Pourquoi continuer de vouloir scier la branche sur laquelle nous sommes assis, alors qu'il persiste un sérieux doute sur la légitimité de la dette souveraine?

Olivier Blanchard, et Daniel Leigh (des mecs du FMI, qui sont forcément de gauche...) se sont penchés sur les conséquences économiques des politiques de réduction des dépenses publiques. En comparant différents pays et différentes périodes, ils ont cherché à quantifier l’impact de ce que l’on appelle le multiplicateur de dépenses publiques, c’est-à-dire, la quantité de PIB qui est diminué quand on retire une quantité de dépense publique.

Le résultat est que ce multiplicateur est profondément instable, car il peut varier de 0,5 à plus de 3 en fonction de l’époque ou du pays considéré. Un multiplicateur de dépense publique égal à 3 (ce qui correspond à la Grèce ces dernières années) signifie qu’une réduction de 1% des dépenses publiques par rapport au PIB conduira à une réduction de 3 points du taux de croissance. Le FMI a calculé le niveau du multiplicateur pour les années 2010-2011 en Europe et l’a établi à 1,7.

Maintenant, les politiques de déflation appliquée se basent toutes sur un multiplicateur perçu comme stable à 0,5 (c’est-à-dire le scénario Suède / Canada). Voilà le problème, on sait qu'en Europe, il était de 1.7 pour 2010-2011 et on sait également, que lorsque le multiplicateur est inférieur à 1, une réduction des déficits est possible. En revanche lorsqu'il est supérieur à 1, la politique de l'offre aggrave la récession. Où en est ce multiplicateur? Pourquoi continuer de vouloir scier la branche sur laquelle nous sommes assis, alors qu'il persiste un sérieux doute sur la légitimité de la dette souveraine?

L'article du lien n'est pas convainquant et surtout les données sont invérifiables.

Et deux fonctionnaires du FMI ne peuvent qu'être qu'étatistes et même constructivistes.

Le multiplicateur de dépenses ou multiplicateur keynésien qui est : 1/(1-c) > 1

signifie que par l’effet du multiplicateur toute hausse de la dépense (demande) (consommation et/ou de investissement public ou privé) entraîne une hausse plus que proportionnel de la production d’équilibre Y* car le multiplicateur de dépenses est supérieur à 1 puisque 0<c<1

(c étant la propension à consommer).

Rq :

1/ Si toutes choses égales par ailleurs toute hausse de la dépense entraîne une hausse supérieure du PIB, mutatis mutandis (ce qui devait être changé ayant été changé) ce n'est peut-être pas le cas surtout en cas de hausse simultanée des PO !

2/ Faire des stats sur des pays n'ayant pas la même structure de DP ne me semble pas sérieux. Les dépenses d'investissements publics (la TVA de Roosevelt étant l'exemple de base) n'ont pas le même effet que les DP sociales.

3/ Il est possible de compenser une baisse des DP par d'autres dépenses (consommation et/ou investissements privés) et/ou par le multiplicateur fiscal (baisse des PO).

Enfin pour que le multiplicateur soit égal à 3, il faudrait que la pmc "c" soit c = 2/3 ou c ~ 66.67 %

irréaliste ! Ou alors les 2 compères appellent "multiplicateur de dépenses publiques" autre chose que le multiplicateur keynésien communément appelé ainsi.

Quand la politique monétaire est menée correctement, le multiplicateur budgétaire est de zéro, tout simplement. C'était le cas dans les années nonante quand de nombreux pays ont fait des efforts pour réduire leur déficit budgétaire.

En fait, le multiplicateur budgétaire est une mesure d'incompétence monétaire.

Pas très sérieux non plus alors

- Keynes

- Milton Friedman

- Wren-Lewis (Oxford)

- Fatas (Insead)

- Stigliz

- Et au pif 80% des autres bons économistes, qui partagent les conclusions de Krugman, à quelques nuances près.

Mais peut-être que c'est vous qui n'êtes pas très sérieux ...

Bonjour,

Si je comprends bien dès qu'il y a un ralentissement économique on agit sur la monnaie ? Ce principe consisterait à emprunter à tout va pour rembourser avec des confettis. Et une fois arrivé en fin d'érosion on emprunte plus que des confettis à l'échelon mondial. Cela s'appelle se moquer royalement du développement individualisé des différentes nations comme si une partie de l'Europe était le centre du monde.

Cordialement.

Quand on a une contraction économique due à une contraction monétaire, et que cette contraction monétaire n'est pas nécessaire pour contenir l'inflation, la logique c'est d'assouplir la politique monétaire. C'est assez élémentaire ...

Ce qui ne veut pas dire que toutes les contractions économiques sont d'origine monétaire. Mais dans le cas de la crise de la zone Euro, il n'y a aucune hésitation à avoir.

Pas très sérieux non plus alors

- Keynes

- Milton Friedman

- Wren-Lewis (Oxford)

- Fatas (Insead)

- Stigliz

- Et au pif 80% des autres bons économistes, qui partagent les conclusions de Krugman, à quelques nuances près.

Mais peut-être que c'est vous qui n'êtes pas très sérieux ...

Bonjour,

Si je comprends bien dès qu'il y a un ralentissement économique on agit sur la monnaie ? Ce principe consisterait à emprunter à tout va pour rembourser avec des confettis. Et une fois arrivé en fin d'érosion on emprunte plus que des confettis à l'échelon mondial. Cela s'appelle se moquer royalement du développement individualisé des différentes nations comme si une partie de l'Europe était le centre du monde.

Cordialement.

Quand on a une contraction économique due à une contraction monétaire, et que cette contraction monétaire n'est pas nécessaire pour contenir l'inflation, la logique c'est d'assouplir la politique monétaire. C'est assez élémentaire ...

Ce qui ne veut pas dire que toutes les contractions économiques sont d'origine monétaire. Mais dans le cas de la crise de la zone Euro, il n'y a aucune hésitation à avoir.

Bonjour,

Et c'est quoi le truc pour assouplir la politique monétaire ? Je ne pense pas que la crise soit monétaire en Europe mais budgétaire. C'est la crise des finances publiques trop d'impôts par rapport à des dépenses inefficaces en France. Pas assez d'impôts pour des dépenses toujours trop élevées en Grèce. La situation se fige on augmente les PO sans que les dépenses baissent. Comment expliquez-vous qu'avec 45% de PO ( avec des taux marginaux supérieurs à 75% ) par rapport au PIB l'Etat ne s'en tire pas ?

Cordialement.

Quand la politique monétaire est trop restrictive, toute tentative de réduction du déficit budgétaire mène principalement à une contraction de l'économie, et non pas à une baisse du déficit budgétaire. Le niveau des PO n'a rien à y voir.

Quand la politique monétaire est trop restrictive, toute tentative de réduction du déficit budgétaire mène principalement à une contraction de l'économie, et non pas à une baisse du déficit budgétaire. Le niveau des PO n'a rien à y voir.

Bonjour,

Et c'est quoi le truc pour assouplir la politique monétaire ? Donc selon vous les dépenses doivent augmenter grâce à une monnaie qui ne vaut plus rien ? C'est poilant de voir souhaiter un fléau comme l'inflation. Dans la foulée on pourrait même dépenser plus en menant des opérations militaires pour stimuler la demande interne. Le soldat vaut disons 1000 euros au 1er Janvier, mais grâce à l'inflation il ne revient plus qu'à 500 euros grâce à sa solde qui monte maintenant à 1500 euros.

Cordialement.

Pas très sérieux non plus alors

- Keynes

- Milton Friedman

- Wren-Lewis (Oxford)

- Fatas (Insead)

- Stigliz

- Et au pif 80% des autres bons économistes, qui partagent les conclusions de Krugman, à quelques nuances près.

Mais peut-être que c'est vous qui n'êtes pas très sérieux ...

Bonjour,

Si je comprends bien dès qu'il y a un ralentissement économique on agit sur la monnaie ? Ce principe consisterait à emprunter à tout va pour rembourser avec des confettis. Et une fois arrivé en fin d'érosion on emprunte plus que des confettis à l'échelon mondial. Cela s'appelle se moquer royalement du développement individualisé des différentes nations comme si une partie de l'Europe était le centre du monde.

Cordialement.

Quand on a une contraction économique due à une contraction monétaire, et que cette contraction monétaire n'est pas nécessaire pour contenir l'inflation, la logique c'est d'assouplir la politique monétaire. C'est assez élémentaire ...

Ce qui ne veut pas dire que toutes les contractions économiques sont d'origine monétaire. Mais dans le cas de la crise de la zone Euro, il n'y a aucune hésitation à avoir.

La faible croissance et le chômage montrent et sont les causes de la contraction économique. Alors pour doper artificiellement l'économie les déficits budgétaires sont utilisées, comme en france ,pour augmenter les dépenses publiques et sociales ou les crédits des particuliers sont encouragés ,comme en Espagne ou aux USA.

Le résultat est la montée de la dette. totale, dûe en partie aux frais financiers.

http://detteeurofinance.perso.sfr.fr/Zo ... dette.html

Pour augmenter son actif soit on fait du résultat soit on emprunte . Il faut faire du résultat.

5 jours plus tard

En quoi est ce illégitime de diminuer des recettes?

C'est peut être discutable ou idiot, mais ce n'est en rien illégitime!

Si la dette a augmenté c’est d’abord parce que tout au long de ces années l’État s’est systématiquement privé de recettes en exonérant les ménages aisés et les grandes entreprises. Du fait de la multiplication des cadeaux fiscaux et des niches, la part des recettes de l’État dans le PIB a chuté de 5 points en 30 ans.

Si l’État, au lieu de se dépouiller lui-même, avait maintenu constante la part de ses recettes dans le PIB, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 24 points de PIB (soit 488 milliards €) à son niveau actuel. C’est la première explication.

Si l’État, au lieu de se financer depuis 30 ans sur les marchés financiers, avait recouru à des emprunts directement auprès des ménages ou des banques à un taux d’intérêt réel (c’est-à-dire déduction faite de l’inflation) de 2 %, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 29 points de PIB (soit 589 milliards €) à son niveau actuel.

L’impact combiné de l’effet boule de neige des intérêts et des cadeaux fiscaux sur la dette publique est majeur : 53% du PIB (soit 1077 milliards €). SI L’ETAT N’AVAIT PAS REDUIT SES RECETTES ET CHOYE LES MARCHES FINANCIERS, LE RATIO DETTE PUBLIQUE SUR PIB AURAIT ETE EN 2012 DE 43 % AU LIEU DE 90 % !!!

Source: Jean Jean Gadrey - Alternative économie

Si la dette a augmenté c’est d’abord parce que tout au long de ces années l’État s’est systématiquement privé de recettes en exonérant les ménages aisés et les grandes entreprises. Du fait de la multiplication des cadeaux fiscaux et des niches, la part des recettes de l’État dans le PIB a chuté de 5 points en 30 ans.

Les entreprises françaises et les ménages français sont parmi les plus taxés du monde, malgré ces quelques remises sous conditions. Vous parlez d'un avantage!

  • [supprimé]

Si la dette a augmenté c’est d’abord parce que tout au long de ces années l’État s’est systématiquement privé de recettes en exonérant les ménages aisés et les grandes entreprises. Du fait de la multiplication des cadeaux fiscaux et des niches, la part des recettes de l’État dans le PIB a chuté de 5 points en 30 ans.

Si l’État, au lieu de se dépouiller lui-même, avait maintenu constante la part de ses recettes dans le PIB, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 24 points de PIB (soit 488 milliards €) à son niveau actuel. C’est la première explication.

Si l’État, au lieu de se financer depuis 30 ans sur les marchés financiers, avait recouru à des emprunts directement auprès des ménages ou des banques à un taux d’intérêt réel (c’est-à-dire déduction faite de l’inflation) de 2 %, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 29 points de PIB (soit 589 milliards €) à son niveau actuel.

L’impact combiné de l’effet boule de neige des intérêts et des cadeaux fiscaux sur la dette publique est majeur : 53% du PIB (soit 1077 milliards €). SI L’ETAT N’AVAIT PAS REDUIT SES RECETTES ET CHOYE LES MARCHES FINANCIERS, LE RATIO DETTE PUBLIQUE SUR PIB AURAIT ETE EN 2012 DE 43 % AU LIEU DE 90 % !!!

Source: Jean Jean Gadrey - Alternative économie

Bonjour,

Vous mélangez tout. Les fameux avantages accordés aux ménages aisés sont un mythe. La part des PO en France est en constante augmentation malgré tous les gouvernements. Cette part du PIB en PO croit de plus de 10 points du PIB entre 1980 et 2012. Pour atteindre un record en 2013 à 46.x % du PIB.

Maintenant la fiscalité des grands groupes c'est une autre histoire. Seuls les bénéfices voir le CA sont taxés pour les opérations sur le territoire Français.

Les emprunts d'Etat tout le monde les ont approuvés. Les banquiers ne vont pas dans les ministères pour vendre de la dette. Ce sont les gouvernements qui empruntent. Sous Mitterrand il n'y a jamais eu autant d'emprunts sans que la gauche ni l'extrême gauche n'aient quoique se soit à redire.

Vous êtes un peu comique à affirmer que les PO sont faibles en France alors qu'ils sont très nettement au-dessus de la moyenne Européenne pas depuis hier mais depuis des années. Seuls le Danemark et la Belgique prélèvent un peu plus. Mais concernant les impôts sur le patrimoine la France dépasse tous les autres pays Européens.

Enfin dernière remarque la gauche se vante de taxer le capital comme le travail. Le problème c'est que cela mélange les sources de revenus de manière brouillonne et opportuniste. Le travail, le capital, et la consommation sont des éléments de classification que l'on peut difficilement mélanger. Ce serait tout aussi stupide de dire que l'on va taxer la consommation comme le travail. Ou encore la consommation comme le capital pendant qu'on y est. De plus la taxation du travail ne peut servir de référence car les taux de cotisations varient du simple au double. Le tour de passe passe dans ce genre de proclamation est d'éviter de reconnaître que le travail est trop taxé et trop inégalement taxé.

Cordialement.

Si la dette a augmenté c’est d’abord parce que tout au long de ces années l’État s’est systématiquement privé de recettes en exonérant les ménages aisés et les grandes entreprises. Du fait de la multiplication des cadeaux fiscaux et des niches, la part des recettes de l’État dans le PIB a chuté de 5 points en 30 ans.

Les entreprises françaises et les ménages français sont parmi les plus taxés du monde, malgré ces quelques remises sous conditions. Vous parlez d'un avantage

J'aime ce genre de raisonnement car il est presque exact...

Pourtant il pourrait être amélioré...

En effet des "ménages" il y en a de moins en moins..

Par contre des "célibataires"... de plus en plus...

Alors pourquoi continuer à raisonner comme AVANT la guerre 1914 ?

Si la dette a augmenté c’est d’abord parce que tout au long de ces années l’État s’est systématiquement privé de recettes en exonérant les ménages aisés et les grandes entreprises. Du fait de la multiplication des cadeaux fiscaux et des niches, la part des recettes de l’État dans le PIB a chuté de 5 points en 30 ans.

Si l’État, au lieu de se dépouiller lui-même, avait maintenu constante la part de ses recettes dans le PIB, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 24 points de PIB (soit 488 milliards €) à son niveau actuel. C’est la première explication.

Si l’État, au lieu de se financer depuis 30 ans sur les marchés financiers, avait recouru à des emprunts directement auprès des ménages ou des banques à un taux d’intérêt réel (c’est-à-dire déduction faite de l’inflation) de 2 %, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 29 points de PIB (soit 589 milliards €) à son niveau actuel.

L’impact combiné de l’effet boule de neige des intérêts et des cadeaux fiscaux sur la dette publique est majeur : 53% du PIB (soit 1077 milliards €). SI L’ETAT N’AVAIT PAS REDUIT SES RECETTES ET CHOYE LES MARCHES FINANCIERS, LE RATIO DETTE PUBLIQUE SUR PIB AURAIT ETE EN 2012 DE 43 % AU LIEU DE 90 % !!!

Source: Jean Jean Gadrey - Alternative économie

Bonjour,

Vous mélangez tout. Les fameux avantages accordés aux ménages aisés sont un mythe. La part des PO en France est en constante augmentation malgré tous les gouvernements. Cette part du PIB en PO croit de plus de 10 points du PIB entre 1980 et 2012. Pour atteindre un record en 2013 à 46.x % du PIB.

EXACT !

Je me demande pourquoi tu te fatigues à discuter avec un menteur quasi professionnel ?