Ah Bon? 57.9 + 42.1 ça fait combien sur l’Antarctique? :
Bonjour,
Désolé j'avais du mal à comprendre la présentation des chiffres. Maintenant le sujet c'est 60% de la dette illégitime. Il est évident que pour des obédiences d'extrême gauche toute la finance est à passer au pilori. Ainsi que la propriété privée notamment dans le logement. Seulement si on s'amuse à provoquer une crise globale du capitalisme rien n'indique que les individus y gagneraient, mais que la crise ainsi provoquée ait des conséquences plus lourdes qu'espérées.
A mon avis les individus en France ne sont pas partant pour une société égalitaire à l'image d'un monde animalier où chaque naissance repart à zéro sans que le capital ne puisse s'accumuler. Et dès que le capital s'accumule il doit produire nécessairement des intérêts sous formes variées. Malgré les crises cette situation reste indépassable depuis la Renaissance en Europe.
Pour moi ce que la loi permet ne peut pas être dénoncé comme illégitime, d'autant plus que ceux qui se prévalent de cette illégitimité improvisée sont ceux qui l'ont consentie. Sur un échiquier on joue avec les pièces de l'échiquier non pas avec un autre échiquier où les pièces seraient disposées à la demande de l'un des deux joueurs.
Cordialement.
Ce n'est pas une question de société égalitaire le soucis. Ce sont les réformes structurelles qu'on essaye de nous faire passer à grand coup de logique ainsi que leurs conséquences observables dans les faits :
La priorité à la réduction des dépenses publiques engendre le risque d’un étouffement permanent de l’activité économique et d’une remise en cause significative du “modèle social” ;
La politique de l’offre visant à baisser les “charges” accentue la pression sur les dépenses publiques, compte tenu de l’objectif de réduction des déficits ;
Les nouvelles règles budgétaires instituées au niveau européen (TSCG interdisant le déficit structurel) rendent impossible tout endettement public pourtant nécessaire au financement d’investissements, notamment dans le domaine de la transition écologique ;
La nécessité de “rassurer” les marchés financiers, seuls habilités à financer le déficit public, rend impossible toute bifurcation vers un nouveau modèle de développement.
On nous dit qu’il serait irresponsable “d’inquiéter les marchés” en parlant de dettes illégitimes et de restructuration. On veut étouffer tout débat sur cette question au nom de l’argument moral selon lequel qui a emprunté doit payer. On nous menace d’une flambée des taux d’intérêt si apparaissait le moindre soupçon d’un défaut souverain sur la dette.
Mais ce chantage est absurde. Ce sont les politiques actuelles, destinées à “rassurer les marchés” dont on sacralise le pouvoir, qui mènent nos sociétés à la catastrophe.
Bonjour,
L'endettement actuel pour maintenir à flot un "modèle social" ne présente que peu d'intérêt en matière de stratégie économique. Ce n'est pas avec le soutien de la consommation intérieure de savonnettes que l'essentiel se situant dans les exportations s'en trouve amélioré. Par exemple maintenir au-dessous du prix du marché le cout du transport ne présente aucun intérêt économique dans la compétition internationale.
Cordialement.