Sargon
La législation française est écrite par les représentants du peuple, des députés élus par le peuple.
L'élection permet simplement au peuple d'arbitrer un différend entre élites concernant la répartition entre eux d'une petite fraction du pouvoir, par ailleurs insignifiante face au pouvoir des hauts fonctionnaires, des médias, du CC et de la CJUE.
Plus généralement chaque fois qu'il y a divergence entre le peuple et les élites, malgré la propagande dont les élites nous matraquent, c'est systématiquement l'avis des élites qui l'emporte. Etude célèbre à ce sujet. Croyiez-vous vraiment que les Français voulaient que la France devienne un pays afro-arabo-musulman ? Avons-nous voté pour le traité de 2005 ?
La république n'a pas vocation à obéir au peuple, elle a vocation à garantir les droits d'une large oligarchie, ce qui a pour implication regrettable à leurs yeux de nous accorder incidemment quelques maigres droits sans grande conséquence (le paysan du Moyen-Âge était bien moins fliqué que nous).
La république ne repose pas sur l'obéissance au peuple mais sur la "production du consentement", comme l'avait ambitionné Walter Lippman au début du XXè, le père du modèle républicain néolibéral dans lequel nous vivons et dont l'objectif était de permettre aux élites de contrôler le peuple, en l'occurence à cette époque pour l'empêcher de choisir le fascisme.
Quel peuple n’a pas le droit de déterminer son destin ?
Nous ne voulions pas devenir un pays afro-arabo-musulman, or notre sort est scellé par le fait que la moitié des naissances sont déjà afro-arabo-musulmanes. Cela nous a été imposé, et certains de ceux qui l'ont fait voulaient délibérament détruire la France, contre notre souhait.
Pire : par une lourde propagande ils ont réussi à convaincre une fraction non-négligeable d'entre nous de ne pas le voir ou même de le cautionner. Il leur a suffi de contenir la colère et la vérité pendant quelques décennies pour détruire avec succès la France. Et demain ce pays afro-arabo-musulman se félicitera qu'il soit devenu afro-arabo-musulman, et les livres d'histoire écriront combien ce fut heureux et comment le Bien a finalement triomphé des forces du Mal. Fabrique du consentement.
C’est le colonisateur qui s’assimile, quitte à absorber pour ce faire une partie du bagage intellectuel et des mœurs du colonisé.
Les Américains vénèrent-ils le Grand Manitou en scalpant des gens ? Enseignent-ils "nos ancêtres qui chassaient le bison" ou au contraire "nos ancêtres du Mayflower" ? Quand les Arabes sont sortis de leur petite péninsule pour coloniser la moitié du bassin Méditerranéen, n'ont-ils pas imposé leur langue et leur religion ? N'appelez-vous pas presque tous ceux qu'ils ont colonisés "Arabes" ?
Si ses capacités cognitives le lui permettent, il est évident qu’il partage « de droit », la culture du milieu.
Vous parlez de la culture en tant que somme d'artefacts culturels stockés, je vous parle de la culture en tant que praxis, c'est à dire d'une chose vivante échangée entre êtres humains.
Une culture qui n'est plus pratiquée n'existe plus, même lorsque l'on garde une trace archivée de celle-ci. Or la culture des peuples assimilés disparait.