Réponse à Jack Bristow du 19 Mars 2014, 13
Bien sûr qu’il y a eu sacrifice d’un nombre important de la population, pourquoi voulez-vous que je ne le reconnaisse pas ?
Et surtout ne croyons pas non plus qu’ils aient tout réussi j’ai dit simplement que ces pays sous la direction de sociaux-démocrates avait su diriger leur barque sur un plan parfaitement instable mais de là à avoir réussi il y a une marge pas forcément franchissable.
Peut-on citer des politiques précédentes et actuelles en France ou en U.E qui n’ont pas et ne sacrifient pas une majorité de leur population.
Il n’y a plus rien de jouable et comme je le disais c’est la « démerde » avec plus ou moins de réussite pour sortir la tête de cette eau boueuse.
La seule politique qui sortirait de ce linéaire est celle du FN, mais un pays comme la France peut-il se renfermer sur lui-même avec cette politique par trop chauviniste.
Alors dans ce contexte de sacrifier pour sacrifier n’est-il pas mieux de sacrifier et d’obtenir des résultats acceptables que de sacrifier une partie de sa population sans rien obtenir.
Il y a là matière à discussion aussi bien sur les résultats obtenus qui ne sont probablement pas la panacée que beaucoup attendaient que sur les moyens mis en œuvre pour les obtenir, l’Allemagne montrée en exemple ne peut se prévaloir comme le précurseur d’un modèle alléchant.
L’U.E. à l’intérieur même de ses frontières se doit déjà de niveler les coûts, le salaire moyen bulgare était en 2010 de 343 euros la France à 2567 euros soit 7,5 fois plus, peut-être pas par un smic très difficile à mettre en place mais plus surement par des coefficients d’ajustement.
Il se peut qu’un taux unique d’impôt sur les bénéfices harmonise quelques distorsions de notre Union, mais l’impôt sur les bénéfices n’est pas un paramètre de coût mais un paramètre de prix de ventes à chacun de voir ou est son intérêt.
Non les différences significatives se situent au sein même des salaires avec certains pays européens mais plus surement avec des pays du monde et les pays émergeants particulièrement.
Les charges sociales n’ont pas l’impact dans les coûts que peuvent avoir les salaires, là encore nous le constatons avec pour l’Allemagne dans le secteur industriel un coût de 37,27 contre 37,11 pour la France.
Des barrières douanières européennes sont indissociables d’un renouveau communautaire mais l’U.E. craintive, inerte acceptera-t-elle un jour à redonner espoir à cette Union qui espérait tant ?