Un exemple, la lapidation existe dans le judaïsme. Une majorité de rabbins a simplement dit que cette pratique n'était plus utile et était obsolète. C'est ce qui se passe aussi dans la communauté musulmane, bien que ça prenne du temps vu l'ampleur du monde islamique. L'abolition des chatiments corporels en islam n'aurait à mon avis quasiment aucun impact. Ca n'est pas une chose importante.
Au contraire. J'ai souvent tendance à comparer ce qui s'est passé avec le christianisme en France au Moyen-âge et l'Islam qu'on voit dans certains pays et qui prédomine quand même dans certains esprits.
Il fut un temps où les français ont découvert le christianisme (grâce aux rois qui nous l'ont importé, puis certains n'étant pas adeptes, on a fini par les forcer à le devenir, en les menaçant de mort, puis en faisant régner la terreur avec l'inquisition et tout ce qui s'en suit, on a essayé par les croisades d'imposer le christianisme à d'autres pays (colonisation aussi et autres) ensuite, l'Eglise a fini par accepter ses erreurs et a avancé).
Je dirais que les musulmans, dans certains pays en sont au stade de l'inquisition. On censure, on instaure la terreur. Et maintenant on essaye de la répandre à travers le monde (ex la Tunisie). Quand on va sur les forum musulmans, beaucoup parle d'agrandir la oumma et d'écraser les mécréants (on est dans la période des croisades).
Alors bien entendu, il y a beaucoup de gentils musulmans qui veulent juste vivre en paix et en harmonie avec Dieu (comme il devait y en avoir beaucoup au temps de l'inquisition aussi), mais même si les temps sont modernes, avec d'autres moyens d'arriver à ses fins, je dirais que l'islam, dans sa globalité en est à ce stade (bon c'est vraiment dégrossi à la va-vite, je sais bien).
Tu dis que l'abolition des châtiments n'aura aucun impact (puisque c'est ça qui choque le plus le monde occidental, disons-le), mais en acceptant que l'islam évolue vers une doctrine de bien, pour protéger ses adeptes (droit des femmes, des enfants ... etc qui s'instaurent aussi par ci par là dans votre monde), l'islam va, à mon avis, en arriver au même stade que le christianisme, à savoir que le coran ne sera plus respecté à la lettre comme c'est voulu par les islamistes, mais on croira à un Coran édulcoré oeuvrant pour le bien et uniquement le bien en toutes circonstances. Comme l'a fait le christianisme.
Aucun individu sur cette planète n'accepte de se faire torturer le corps ou l'esprit. Tout le monde cherche à vivre en paix, avec les siens, vivre décemment, sans violence ... Et l'islam est une religion de paix, même si quelques dirigeants fous (toujours les mêmes, si c'est pas des religieux, c'est des politiciens, ou autre chose ... c'est partout pareil !) s'arrangent pour instaurer le contraire, juste parce que ça arrange bien leur business ...
La violence est engendrée par des individus qui y trouvent du bénéfice. Au nom de la religion, de la politique, on cultive la terreur pour garder le pouvoir.
L'islam, intact du 7e siècle, ne peut pas resté en l'état. Il évoluera. Et même s'il connait une période très sombre, les musulmans finiront par choisir le camp qui leur apporte le plus de sérénité. Ainsi, l'islam est obligé de s'adapter à l'époque moderne. Alors que certains disent que se marier avec des gamines de 9 ans est normal, alors que certains disent que battre sa femme est normal, alors que certains disent que couper une main est normal, un jour, on ne trouvera plus cela normal. Et le Coran ne sera plus respecté dans sa totalité. Il aura évolué.
Donc si, ça commence par enlever les châtiments corporels, puis à accepter que des musulmans se marient avec des non-musulmans, et puis on finit par faire des enfants hors-mariage tout en étant persuadé que c'est mieux que de se faire lyncher pour adultère sur la place publique ...
La religion tend toujours à faire le bien autour d'elle. Sinon, on ne tient pas avec Dieu.
Il ne doit pas y avoir d'interprétation du Coran, mais le fait déjà de débattre dans certains pays sur l'application de la Charia ou pas est déjà une interprétation de faite. Il n'en manque plus que d'autres pour évoluer davantage.