Une personne pour qui il n'y a plus d'espoir, pourquoi la maintenir en vie ? Je pense à toutes ces personnes atteintes d'un cancer en phase terminale, qu'on met quand même sous chimio alors que ça ne servira à rien, à part faire souffrir la personne encore plus longtemps. Pourquoi au nom de l'éthique, on devrait s'en tenir à des doses non létales de morphine, pourquoi ne pas en finir ?
Quand une personne est dans le coma comme Ariel Sharon, pourquoi le maintenir en vie en sachant que si jamais il se réveille il sera un légume ?
Quand une personne a un accident et finit comme un légume sur un fauteuil roulant, bavant, ne sachant plus communiquer avec autrui ...
Quand une personne est atteinte d'alzheimer, au point de finir comme un légume dans un fauteuil ... voire cloué dans son lit ...
Je parle de cas extrême. A partir du moment où la personne peut communiquer, se rendre utile (même pour fabriquer des panier en osier dans un centre spécialisé, même si c'est pour arpenter les couloirs d'un hôpital en marmonnant des trucs incompréhensibles), vivre, tout simplement, même accompagnée, elle est "viable".
Un mongol est une personne bizarre, mais qui peut s'occuper, se faire une vie, peut-être pas la même qu'une personne "normale", mais une vie quand même. Un handicapé physique, un malade, ... à partir du moment où la vie est envisageable, seule ou accompagnée, pour moi, c'est bon. Mais quand la vie n'est plus possible. A quoi bon ?
Permettre à Ariel Sharon de rester en "vie", alors qu'il ne sert "à rien", à quoi bon ? A quoi ça sert. Il est vivant, on avance avec lui, il ne l'est plus, on fait sa vie sans lui. Pourquoi demeurer dans un espace temps arrêté qui ne mènera à rien, ni pour l'un, ni pour l'autre. La mort dans ce cas est à mon avis une délivrance pour tout le monde, et permet aux vivants de continuer à avancer.
Et c'est pareil pour des handicapés lourds, ou des grands malades ...
Je dirais même, quand la conscience n'est plus chez une personne, à quoi bon la maintenir en vie ?
Bon je sors un peu du cadre de ce sujet, mais c'était pour réagir à ce que disait polomnic. On n'a pas à comparer un nouveau-né à une personne en fin de vie ou un handicapé.