Le socialisme coûte surtout très cher à la collectivité et au contribuable pour lui assurer un bien-être qu'il devrait être seul à financer (ce qui le responsabiliserait) en adaptant son travail à ses besoins (et notamment en travaillant, s'il en a besoin ou s'il le souhaite, 50 ou 60 heures/semaine en multipliant, le cas échéant, des petits boulots complémentaires). Il n'y a pas de raison que ce soit la collectivité qui prenne en charge le bien-être individuel de chacun (sauf pour des travaux de grande ampleur, telle que la construction de routes, etc.). Je visite ici surtout la gabegie que constitue la sécurité sociale et les aides/charges liées à ce service, mais aussi l'enseignement, qui devrait être privatisé et devenir payant (ce qui responsabiliserait les parents)... Le bien-être, le confort, ne doivent pas être financé par l'Etat mais par chaque individu, par chaque famille selon ses moyens...
C'est marrant, j'aurais plutôt cru qu'en t'étant enfuis de la France, tu aurais au moins évité de nous jouer le couplet sur la responsabilité...
Du reste, ceux qui financent l'Etat sont déjà les individus, pourquoi remplacer un système, certes onéreux, mais dans lequel on peut avoir confiance, par une constellation de petites agences pouvant faire faillite en même temps que ton cancer ou l'appendicite de tes mômes?
Je rejette la solidarité et le fait que les très pauvres, qui ne payent rien ou peu, bénéficient aussi d'un système social équivalent à celui bénéficient les riches. Avec un système "privé", comme il en existe dans les pays "anglo-saxons", le système est "à la carte", chacun paye selon ses moyens (ou ne paye rien s'il ne veut pas s'assurer). Exactement comme pour l'assurance vol ou l'assurance-incendie : celui qui n'en souscrit pas assume seul le risque et n'est pas couvert en cas de sinistre. C'est précisément cette "confiance", ce "bien-être" que je rejette pour ceux qui payent peu ou rien. Pas de solidarité, tel est mon credo, chacun a son assurance "à la carte" (et facultative).
Je ne vois pas ce qui t'empêche à l'heure actuelle de contracter une complémentaire santé à la mesure de ton statut social? Organismes privés et non obligatoires appelés mutuelles existant et proposant des remboursement à la carte...
Du reste, ils sont également articulés sur le paris de ta bonne santé. Demain, en rejetant le système de solidarité, et en se calant sur celui des assurances, rien ne te garantit, que tu ne serais pas radié des organismes privés dans le cas où tu leur coûteraient trop cher.