@danielfr40
Pour les communes elles sont porteuses de l’identité des habitants mais aussi et surtout d’une représentation locale, et même dirai-je de proximité, que nous devons conserver … Peut en importe le coût car la démocratie n’a pas de prix.
1 La démocratie a un prix
2 Ce n'est pas anti démocratique que la représentation élue fusionne région ou commune
3 Il y a déjà eu de nombreuses fusions car c'est dans l'intérêt des habitants, au-delà des sempiternels grincheux qui feront toujours des pétitions quelque soit le changement
Tout de même j’ai tendance à diviser en deux les situations des communes (alors qu’évidemment c’est bien plus compliqué que cela).
Les rurales sont à mon goût indispensable car elles constituent l’échelon de base, de proximité pour les habitants. En plus les élus des petites municipalités ne coûtent rien, ou pratiquement rien. Je peux vous assurer que les 40 équipes municipales des villages de la Communauté de Communes d’où vivent mes parents ont ensemble une masse salariale moins élevé que les présidents et sous-président de ladite CC … Vous l’aurez compris, dans ce type de circonstance, l’intercomm permet certes des projets et des économies d’échelles intéressantes, mais elle permet surtout aux élus (les maires deviennent les Présidents ou VP) d’augmenter leurs dédommagements. Et quand on sait l’opacité de ce genre d’instrument intercommunal, notamment dans le monde rural, le contrôle citoyen en sors affaiblit.
On pourrait se poser des questions sur les rurales, car les regroupements atteignent alors des surfaces considérables
et pourtant, je remarque souvent de tels regroupements, tout particulièrement en montagne.
D’ailleurs notre superbe gouvernement a diminué la taille des CM des communes de moins de 100 habitants. Évidemment les conseillers ne touchent aucune rémunération, c’était un joli rideau de fumer pour faire croire que l’on diminue le nombre d’élus dans le pays alors qu’il faut l’augmenter !
Je distingue ensuite les communes urbaines ou péri-urbaines, qui forment donc les agglomérations ou les aires urbaines. En tant que urbaniste je ne suis pas opposé à une gouvernance unifiée, ce qui serait un bon outil pour faciliter le portage des projets et la coordination des actions. Toutefois les habitants en perdent une proximité souvent nécessaire. Ainsi au Québec il y a eu des fusions de municipalités en 2002 … nombreuses sont celles qui ont dé-fusionnées en 2006, suite à des referendum.
chacun fait ce qu'il veut dans son pays, tant qu'il en a les moyens et que sa structure permet d'avoir une économie dynamique.
chez nous, nous dépensons trop, notre économie est poussive, et on note ici et là des infrastructures sur dimensionnées par rapport à la taille des communes. Mais si on me démontre que la taille n'est pour rien dans ces problèmes, moi, ça m'est égal.
l'argument du regroupement pour mutualiser et l'argument du non regroupement pour la proximité sont tout aussi logiques, il y a sûrement un juste milieu, mais seuls des chiffres objectifs peuvent permettre de le trouver pas la logique puisque les deux thèses se justifient
Cela me permet de faire le lien avec @Edmond le H qui accuse les élus de manquer de courage quand cela les touches. Je ne peux que approuver, et je ne suis pas sûr que ça soit un mal uniquement français … Pourtant nous avons un outil parfait, le referundum. Si les élus n’ont pas le courage, donnons la parole au peuple souverain.
le référendum est la réponse démocratique parfaite.
le problème, c'est que les gens si prompte à râler contre les impôts manquent aussi de courage lorsqu'il faut faire des sacrifices pour les réduire, comme le montre le référendum récent de regroupement de départements qui a échoué.
ce qui ne les empêchera pas de continuer à râler contre les impôts
mais c'est démocratique