filochard
C'est d'ailleurs l'essentiel de l'antisémitisme français ça, la crainte des lobbies et du copinage, même l'antisémitisme d’extrême droite c'est ça en réalité. Crainte fantasmée ou réelle là n'est pas la question, c'est pas un antisémitisme vraiment méchant contrairement à celui des muzz ou des Nazis.
Il me semble que l'antisémitisme nazi était en fait une superposition d'antibolchévisme, assimilant communisme et juifs, et de crainte du pouvoir juif, ce que l'on appelle aujourd'hui les lobbies, le tout dans l'idée que les soldats au front avaient été poignardés dans le dos par les cocos et les bourgeois libéraux de Weimar, bref, toute la racaille internationaliste, assimilés en tout ou partie aux Juifs.
Le tout sur fond d'aliénation millénaire puisque, dans les territoires germaniques, l'église catholique à l’acmé de sa puissance (Xè - XIIIè) avait persécuté les Juifs - et les sodomites, les païens, et tout ce qui ne se mettait pas à genoux à la vue du moindre curé. Les Juifs s'étaient réfugiés en Pologne, d'abord pas encore christianisée, puis divisée entre catholiques et orthodoxes et donc plus tolérante de fait - jusqu'au XVIIè - où ils devinrent un ordre intermédiaire entre l'aristocratie et le peuple, ce qui se termina mal
Mais sur le fond je suis d'accord avec vous : l'antisémitisme est extrêmement faible chez les Français, pour le pire et pour le meilleur.