Pour moi, tant qu'on est pas dans l'appel explicite à la haine ou au meurtre, dans le mensonge, tout peut être dit.
Maintenant la loi a sa propre définition de ce qui est interdit.
Pour moi, tant qu'on est pas dans l'appel explicite à la haine ou au meurtre, dans le mensonge, tout peut être dit.
Maintenant la loi a sa propre définition de ce qui est interdit.
Dieudonné, qui fut, durant longtemps un pourfendeur et un solide adversaire de Jean Marie Le Pen avant de devenir neutre voire ayant de la sympathie à son égard subit, aujourd'hui qu'il soulève quelques lièvres au cours de ses spectacles, une persécution et une restriction sévère de sa liberté d'expression.
Mais que l'on partage ou non les idées, l'humeur de Dieudonné, nombre de citoyens s'aperçoivent de la puissance de l'Autorité de l'Etat dès lors qu'il s'agit de ce monsieur, quand il se montre si laxiste et si lent pour assurer le développement de l'économie française, de la sécurité des français etc....L'éveil des consciences est bien là.
Dieudonné, qui fut, durant longtemps un pourfendeur et un solide adversaire de Jean Marie Le Pen avant de devenir neutre voire ayant de la sympathie à son égard subit, aujourd'hui qu'il soulève quelques lièvres au cours de ses spectacles, une persécution et une restriction sévère de sa liberté d'expression.Mais que l'on partage ou non les idées, l'humeur de Dieudonné, nombre de citoyens s'aperçoivent de la puissance de l'Autorité de l'Etat dès lors qu'il s'agit de ce monsieur, quand il se montre si laxiste et si lent pour assurer le développement de l'économie française, de la sécurité des français etc....L'éveil des consciences est bien là.
Il n'y a pas d'enjeu économique et d'emploi sur la problématique Dieudonné, tout comme toutes les problématiques sociétales.
Les risques sont purement électifs.
C'est une autre paire de manche de manipuler les emplois et l'économie au risque de casser la machine.
L'argument de Getalife juste au dessus est également de bonne qualité.
Enfumage libéral !
A la fin du XVIIIe, "démocrate" était synonyme de "socialiste" et c'est logique puisque les pauvres sont majoritaires donc ils élisent nécessairement ceux qui proposent de redistribuer la richesse des riches. Par conséquent, la démocratie a toujours tendance à engendrer le socialisme. Malgré tous les démentis historiques et théoriques sur les soit-disant bienfaits du socialisme, il continue de prospérer en démocratie tel une rose sur du fumier. Le seul moyen de s'en prémunir serait d'instruire les gens à la philosophie et à l'économie mais le pouvoir socialiste s'en garde bien en prenant soin de contrôler l'éducation et les merdias. L'un des grands mythes de la propagande socialiste, c'est de prétendre que le peuple c'est l'état et que l'élection du chef le rend légitime pour décider de tout. C'est la pire escroquerie que l'on puisse concevoir.
Ou a t'on vu un système dominé par les pauvres. Le libéral si prompt à dénoncer la bipolarité qu'est la lutte des classes n'hésite pas a y recourir quand il faut défendre ses intérêts. Il ne faut pas s'y tromper, d'autant que cela est une évidence. Que l'un entraine l'autre ou l'inverse, le pouvoir et l'argent ont toujours été lié. Au delà des valeurs qu'ils prétendent défendre, le socialisme et le libéralisme sont dévoyés par les classes dirigeantes/possédantes pour pérennisé leur position dans la hiérarchie sociale. Le riche socialiste en haut de la pyramide neutralise la classe montante par l’impôt et redistribue une partie du butin afin de conforter sa place lors des prochaines élection. Le riche libéral se maintient en cassant les structures populaires qui offre un moyen de résistance à son business (syndicats, corporations, états) et en asphyxiant la concurrence par la monopolisation de capital.
En haut lieu, socialisme ou libéralisme n'est pas une histoire de riche contre pauvre mais une histoire de riche contre riche. Ce qui est a critiquer c'est les modalités de contrôle utilisées par le petit nombre sur le grand nombre.
La critique du socialisme dévoyé et sa collusion avec le système démocratique est correcte mais la critique du libéralisme dévoyé est absente; hors nous sommes bel et bien dans un système mixte. Socialiste pour ce qui est de l'élimination de la classe montante rivale, libéral pour ce qui permet de concentrer le capital de façon à ce que celui ci ne change pas de main en cas de revers électoral toujours possible.
Le pouvoir, quel qu'il soit a vocation a se protéger lui même. La liberté d'expression dans tout cela ?
Elle est utile pour dénigrer les pouvoirs rivaux, qu'ils soient anciennement dominant sur le déclin ou en progression. Elle devient embarrassante quand elle offre une tribune significative permettant la critique du pouvoir. Ainsi le pays de la liberté d'expression est aussi le pays du maccarthisme...
Les événements récents montre la réelle nature du pouvoir en France. La liberté, l'égalité et la fraternité ne sont que façades. Bonnes pour le fronton de nos bâtiments administratifs.
Il n'y a pas d'enjeu économique et d'emploi sur la problématique Dieudonné, tout comme toutes les problématiques sociétales.Les risques sont purement électifs.
C'est une autre paire de manche de manipuler les emplois et l'économie au risque de casser la machine.
Vous êtes (faussement ?) naïfs !
Absolument. Une anecdote. Pendant la présidentielle de 2012, je recevais régulièrement des courriels (des envois groupés, je précise) de quelqu'un que je connais très bien, encarté et militant UMP, avec un rôle dans sa section locale.Le développement des nouveaux média a tendance à rendre floue la frontière entre vie privée et publique, et il permet à un nombre considérable de personnes de s'exprimer publiquement.Outre l'expression dans un média public, comme ici, les idées peuvent se répandre par les canaux de messageries privée comme le mail ou le SMS avec lesquels il est très simple de retransmettre un message reçu.
Cette personne envoyait en permanence des courriels politiques pro UMP avec comme message principal l'immigration musulmane et ses dérives : les musulmans ci, les musulmans ça, étant bien entendu que ses messages étaient dans l'outrance et l'islamophobie manifeste et indiscutable ! Comme quoi l'UMP avait bien récupéré les thèses du FN et que virtuellement, il n'y avait aucune barrière à ce qu'il utilise les mêmes méthodes, ce qui n'a pas manqué me surprendre tu t'en doutes.
Il ne s'agit pas de permettre à une classe de dominer, il s'agit, par le travail, la cohésion, la confiance, le rassemblement de ceux qui bossent durs et des entreprises qui encourent, de vraies risques, affrontent des difficultés conjoncturelles et structurelles de s'unir en comprenant que les difficultés, mais aussi les succés bénéficient ou se reportent sur l'ensemble.
C'est d'ailleurs l'objectif du système que de diviser les français, de les inciter à défendre des intérêts corporatistes plutôt que de promouvoir le bien commun et c'est bien cette logique destructrice qui aboutit aux blocages, aux difficultés et à l'absence de confiance dont souffre le pays. Réconcilions les chefs d'entreprises, qui prennent des risquent, se battent pour leurs marchés, mais aussi leurs emplois avec les salariés qui ne doivent pas être considéré comme uniquement un "coût", mais un partenaire de l'entreprise, que chacun accepte et comprenne, par le dialogue les difficultés de l'autre et nous serons doté d'une structure apte à faire face aux difficultés, à être compétitifs dans une guerre économique qui n'est pas la nôtre mais à laquelle nous sommes contraints de participer en essayant d'apporter une visibilité aux acteurs qui doivent redevenir raisonnable dans cet océan d'hystérie.
Les divisions entre hommes ont toujours existé, de tous temps, et toujours des hommes ont su en tirer partie pour s'affirmer, se promouvoir, eux ou leurs idées, puis diriger. Même au sein de groupes restreint existents des divisions, y compris dans un couple... Et c'est de l'expression que viennent les compromis, à condition que cette expression soit tolérée et tolérable.
Nous avons un point commun jack, c'est le dialogue. Pourtant, politiquement, nous sommes à l'opposé. ;-)
C'est d'ailleurs l'objectif du système que de diviser les français, de les inciter à défendre des intérêts corporatistes plutôt que de promouvoir le bien commun et c'est bien cette logique destructrice qui aboutit aux blocages, aux difficultés et à l'absence de confiance dont souffre le pays. Réconcilions les chefs d'entreprises, qui prennent des risquent, se battent pour leurs marchés, mais aussi leurs emplois avec les salariés qui ne doivent pas être considéré comme uniquement un "coût", mais un partenaire de l'entreprise, que chacun accepte et comprenne, par le dialogue les difficultés de l'autre et nous serons doté d'une structure apte à faire face aux difficultés, à être compétitifs dans une guerre économique qui n'est pas la nôtre mais à laquelle nous sommes contraints de participer en essayant d'apporter une visibilité aux acteurs qui doivent redevenir raisonnable dans cet océan d'hystérie.
ce n'est absolument pas l'objectif du système, mais l'âme humaine
le système tournerait bien mieux si chacun pouvait accepter des concessions pour le bien de l'ensemble.
mais chacun privilégie d'abord son intérêt personnel.
Parce que le système est libéralisant ...
Certes ! Plutôt qu'à en arriver à un certain niveau d'arbitraire, il serait effectivement utile que les parties en présence s'écoutent. Or, ils ne semblent pas disposer à faire le premier pas, ni les uns ni les autres. Faute de dialogue, il y a divorce.le système tournerait bien mieux si chacun pouvait accepter des concessions pour le bien de l'ensemble.
Ceux qui a contrario entendent, écoutent, comprennent, même sans admettre ; débattent librement, transigent, etc... ces couples-là ne divorcent que rarement. Après si la nature y mêle une histoire de quenelle et autre cinq-à-sept, ça, même avec le dialogue, c'est parfois difficile à admettre.
Ou a t'on vu un système dominé par les pauvres. Le libéral si prompt à dénoncer la bipolarité qu'est la lutte des classes n'hésite pas a y recourir quand il faut défendre ses intérêts.
Non. La "bipolarité" des libéraux est très différente de la "bipolarité" marxiste en ce sens qu'elle ne divise pas l'humanité en deux classes antagonistes, mais elle divise les ACTIONS humaines en deux sortes d'actions : les actions morales et les actions immorales. L'action morale est une action qui n'implique pas l'initiation de la violence envers autrui. C'est une distinction tout à fait objective est très facile à établir. En revanche, la distinction marxiste entre capitalistes et prolétaires est parfaitement arbitraire car chacun est plus ou moins riche. La richesse augmente de manière linéaire. Il n'y a pas de coupure nette entre riche et pauvre. Par ailleurs, l'antagonisme dont parle Marx est une pure invention. Si la théorie marxiste était vraie et que l'industrialisation engendrait une plus grande exploitation et une plus grande misère des pauvres comme il le prétendait, alors les pauvres des sociétés pré-industrielles auraient du être moins pauvres que les pauvres des sociétés industrielles. Or c'est l'inverse qu'il s'est produit. La simple observation des faits (déjà vérifiables à l'époque de Marx) suffit à invalider toute la théorie marxiste. L'antagonisme dont parle marx n'existe pas. L'industrialisation n'est pas un jeu à somme nulle. C'est un jeu gagnant-gagnant ou les riches en profitent et les pauvres aussi. Et ça s'explique très facilement par le fait que l'augmentation de la productivité découlant de l'industrialisation permet de produire davantage de biens et de services et cette hausse de la production bénéficie à tous par le mécanisme de la concurrence.
Non. La "bipolarité" des libéraux est très différente de la "bipolarité" marxiste en ce sens qu'elle ne divise pas l'humanité en deux classes antagonistes, mais elle divise les ACTIONS humaines en deux sortes d'actions : les actions morales et les actions immorales. L'action morale est une action qui n'implique pas l'initiation de la violence envers autrui. C'est une distinction tout à fait objective est très facile à établir. En revanche, la distinction marxiste entre capitalistes et prolétaires est parfaitement arbitraire car chacun est plus ou moins riche.
Admettons le fait que la bipolarité libérale se base sur les actions humaines morales et immorales.
En passant, juste pour information, le prolétaire n'est pas un pauvre mais celui qui ne possède pas son outil de production. En gros c'est un salarié. En fait, grâce a un système de taxe inique, le prolétaire souvent gagne mieux sa vie qu'un membre de la classe moyenne (commerçant, profession libérale, petit patron). Cela conduit a une prolétarisation des classes moyennes et une accélération captation du capital productif par la classe supérieure.
Donc l’inconvénient votre système c'est que l'on peut via une action "morale" (stocker son grain) profiter d'une réaction immorale(famine) pour s'enrichir grâce a une autre action morale (nourrir les affamés avec un grain plus cher).
La richesse augmente de manière linéaire. Il n'y a pas de coupure nette entre riche et pauvre.
La richesse augmente de façon non pas linéaire mais de façon exponentielle. Le riche n'est pas juste plus riche que le pauvre mais énormément plus riche. Il en résulte un déséquilibre flagrant dans la capacité de jouir de cette liberté.
Par ailleurs, l'antagonisme dont parle Marx est une pure invention. Si la théorie marxiste était vraie et que l'industrialisation engendrait une plus grande exploitation et une plus grande misère des pauvres comme il le prétendait, alors les pauvres des sociétés pré-industrielles auraient du être moins pauvres que les pauvres des sociétés industrielles. Or c'est l'inverse qu'il s'est produit. La simple observation des faits (déjà vérifiables à l'époque de Marx) suffit à invalider toute la théorie marxiste. L'antagonisme dont parle marx n'existe pas.
Ces observations ont été faites et c'est à partir de celles ci que sa théorie a été construite. Le marxisme est une réponse à l'application du libéralisme. Tout comme les néoclassiques sont une réponse au marxisme. Pour ce qui est des antagonisme de Marx, ce ne sont que des outils d'abstraction.
L'industrialisation n'est pas un jeu à somme nulle. C'est un jeu gagnant-gagnant ou les riches en profitent et les pauvres aussi. Et ça s'explique très facilement par le fait que l'augmentation de la productivité découlant de l'industrialisation permet de produire davantage de biens et de services et cette hausse de la production bénéficie à tous par le mécanisme de la concurrence.
Le jeux à somme positive n'existe pas dans la nature. Ce qui existe est le jeu à somme nulle dans le cas de figure idéal, jeux à somme négative sinon.
Le jeux à somme positive résulte de la sensation de satisfaction née de l'optimisation des processus de production permise par l'industrialisation (moins de pertes d'énergie) et également par l'apport d'énergie par un acteur tiers qui n'est pas directement intéressé par la transaction. La garde rapprochée est mieux nourri au détriment des marges (le tiers monde).
Le mécanisme de la concurrence c'est autre chose. La concurrence est mauvaise pour les acteurs mais bonne pour les autres.
Non. La "bipolarité" des libéraux est très différente de la "bipolarité" marxiste en ce sens qu'elle ne divise pas l'humanité en deux classes antagonistes,
Le délire, les libéraux sont soumis à la loi de la concurrence, divisant les industries concurrentielles, donc l'humanité des pro machin contre les pro truc ... tu as déjà entendu des fanas d'automobiles par exemple, divisés par leurs préférences envers une marque plutôt qu'une autre, il s'agit bien d'antagonisme.
Non. La "bipolarité" des libéraux est très différente de la "bipolarité" marxiste en ce sens qu'elle ne divise pas l'humanité en deux classes antagonistes,
Le délire, les libéraux sont soumis à la loi de la concurrence, divisant les industries concurrentielles, donc l'humanité des pro machin contre les pro truc ... tu as déjà entendu des fanas d'automobiles par exemple, divisés par leurs préférences envers une marque plutôt qu'une autre, il s'agit bien d'antagonisme.
Si t'es pas capable de comprendre la différence entre préférence et antagonisme, je peux rien faire pour toi.
Non. La "bipolarité" des libéraux est très différente de la "bipolarité" marxiste en ce sens qu'elle ne divise pas l'humanité en deux classes antagonistes,
Le délire, les libéraux sont soumis à la loi de la concurrence, divisant les industries concurrentielles, donc l'humanité des pro machin contre les pro truc ... tu as déjà entendu des fanas d'automobiles par exemple, divisés par leurs préférences envers une marque plutôt qu'une autre, il s'agit bien d'antagonisme.
Si t'es pas capable de comprendre la différence entre préférence et antagonisme, je peux rien faire pour toi.
Les préférences ne sont pas conflictuelles, les antagonisme le sont ... je suis capable de comprendre, toi, tu ne vois pas les rapports de forces, antagonistes, entre les industries conflictuelles suivant un modèle concurrentiel ou tout est permis, espionnage industriel, écoute téléphonique ... et cela serait profitable à la population, fabriquant plus que de raison pour finir à la retraite sur les rotules ...
Admettons le fait que la bipolarité libérale se base sur les actions humaines morales et immorales.
En passant, juste pour information, le prolétaire n'est pas un pauvre mais celui qui ne possède pas son outil de production.
On possède tous des outils de production. En fait, si on voulait être précis, on ne devrait pas dire production mais transformation. Car si on réfléchit bien, l'homme ne produit rien. Il ne fait que transformer la nature. Il transforme des inputs en output. Donc même un micro-onde, une machine à laver ou un couteau, ce sont des outils de "production", autrement dit du capital. La plupart des gens utilisent leur capital pour satisfaire leurs propres besoins. Ceux que vous appelez "capitalistes" échangent leurs output contre de l'argent. Mais à la limite, si vous faites une tarte et que vous la vendez à vos voisins, vous avez utilisé votre capital (notamment le four) pour produire une tarte que vous avez échangé contre de l'argent exactement comme un capitaliste. D'ailleurs, le capitaliste loue aussi sa force de travail. Il la loue à ses clients. Seulement il est assisté par tout un tas de machines et par des gens qui travaillent pour lui. Donc finalement la distinction entre prolétaire et capitaliste est toujours arbitraire.
En gros c'est un salarié. En fait, grâce a un système de taxe inique, le prolétaire souvent gagne mieux sa vie qu'un membre de la classe moyenne (commerçant, profession libérale, petit patron). Cela conduit a une prolétarisation des classes moyennes et une accélération captation du capital productif par la classe supérieure.
Le phénomène que vous décrivez n'existe pas dans la réalité. L'industrialisation a permis de réduire la pauvreté. Non de l’accroître.
Donc l’inconvénient votre système c'est que l'on peut via une action "morale" (stocker son grain) profiter d'une réaction immorale(famine) pour s'enrichir grâce a une autre action morale (nourrir les affamés avec un grain plus cher).
Vous ignorez manifestement les effets réels de la spéculation. La spéculation permet de lisser les fluctuations de prix et de quantités des marchandises. Par exemple, lorsqu'une baisse de production est anticipée, les spéculateurs vont acheter le produit en question, faire monter son cours, réduire sa consommation avant même que la baisse de la production n'ait lieu. Résultat ils constituent des stocks. Lorsque la baisse de la production a lieu, ils écoulent progressivement leurs stocks pour compenser l'insuffisance de la production. Ça permet d'éviter une baisse soudaine de la quantité des marchandises et une hausse soudaine des prix. Conclusion la spéculation permet de lisser les fluctuations de prix et de quantités des marchandises. L'exemple typique c'est le marché des oignons aux Etats-Unis pour lequel l'achat de futures est interdit. Le résultat c'est un marché extrêmement volatile avec des prix qui peuvent varier de 160% au cours d'une même année.
D'après un économiste américain dont j'ai oublié le nom, la grande famine du Bengale de 1770 qui a fait des millions de morts serait partiellement du à l'interdiction de la spéculation sur le riz mis en place par les Britanniques. En interdisant la spéculation, ils ont empêché les indiens de constituer des stocks juste avant une très mauvaise récolte.
En gros, interdire la spéculation revient à interdire le rationnement sur un navire en pénurie de provisions.
La richesse augmente de façon non pas linéaire mais de façon exponentielle. Le riche n'est pas juste plus riche que le pauvre mais énormément plus riche. Il en résulte un déséquilibre flagrant dans la capacité de jouir de cette liberté.
La liberté du riche n'empêche nullement le pauvre de jouir de sa liberté.
Le jeux à somme positive n'existe pas dans la nature. Ce qui existe est le jeu à somme nulle dans le cas de figure idéal, jeux à somme négative sinon.
Le jeux à somme positive résulte de la sensation de satisfaction née de l'optimisation des processus de production permise par l'industrialisation (moins de pertes d'énergie) et également par l'apport d'énergie par un acteur tiers qui n'est pas directement intéressé par la transaction. La garde rapprochée est mieux nourri au détriment des marges (le tiers monde).
Le mécanisme de la concurrence c'est autre chose. La concurrence est mauvaise pour les acteurs mais bonne pour les autres.
Le principe de conservation de l'énergie appliqué aux échanges humains, c'est juste totalement stupide. Si nous nous livrons à un échange volontaire, nous sommes forcément gagnant gagnant. Si je vous échange volontairement mon stylo contre votre euro c'est que je veux votre euro plus que je ne veux mon stylo et vous voulez mon stylo plus que vous ne voulez votre euro. C'est d'une logique implacable. L'échange est PAR DEFINITION gagnant gagnant. Sinon, il n'aurait pas lieu.
Vu que le sujet est la liberté d'expression et non Libéralisme vs Marxisme, je vais être très concis.
1 - Un prolétaire est celui qui travaille avec un outil de production transformation qui ne lui appartient pas. Un forgeron est forgeron parce qu'il forge. Si le forgeron arrête de forger dans la forge de son patron pour faire des tartes il ne sera plus forgeron prolétaire mais sera pâtissier de la classe moyenne. Est ce que ça veut dire que le concept de forgeron est arbitraire ?
2 - Le phénomène que je décris n'est pas en rapport avec la production. Il explique comment un système de taxe empêche les classes moyennes de prospérer en engraissant au passage les classes prolétaires. En gros c'est ce que vous appelez socialisme.
3 - Selon vous un spéculateur régule le prix des marchandise pour le bien de tous et non pour revendre la marchandise quand c'est le plus profitable. Vous prenez vraiment les gens pour des glands...
4 - Je n'ai pas dit que le riche empêchait le pauvre de jouir de sa liberté mais que la capacité de jouissance du riche est supérieure. Cela dit riche peu influer sur la liberté d'un pauvre en achetant une ou plusieurs options qui seront autant de restriction dans la liberté de choix du pauvre.
5 - Je dis bien que le jeux à somme positive né de la satisfaction procuré par l'échange et non par le gain matériel qui suit l'échange. Chaque marchandise a un cout physique (énergie + matière première) qui n'a pas forcément de rapport avec son cout financier.
1 - Un prolétaire est celui qui travaille avec un outil de production transformation qui ne lui appartient pas. Un forgeron est forgeron parce qu'il forge. Si le forgeron arrête de forger dans la forge de son patron pour faire des tartes il ne sera plus forgeron prolétaire mais sera pâtissier de la classe moyenne. Est ce que ça veut dire que le concept de forgeron est arbitraire ?
Dans votre exemple, vous admettez que ce qui définit le forgeron, ce sont ses actions : forger. C'est exactement ce que disent les libéraux. Mais c'est en contradiction avec la thèse marxiste qui prétend que les hommes sont PAR NATURE divisés en deux classes comme si c'était quelque chose de génétique dont il est impossible de s'extraire. Si vous reconnaissez à chacun la possibilité d'utiliser du capital, d'accumuler de la richesse, etc. la thèse marxiste devient caduque.
3 - Selon vous un spéculateur régule le prix des marchandise pour le bien de tous et non pour revendre la marchandise quand c'est le plus profitable. Vous prenez vraiment les gens pour des glands...
Dire "vous prenez les gens pour des glands" n'est pas un argument. Je n'ai jamais dit que les spéculateurs agissaient dans l'intention de faire le bien. Ils agissent évidemment dans leur propre intérêt. Exactement comme votre boulanger quand il vous vend du pain. Votre boulanger n'agit pas dans l'intérêt général. Son but est de servir son propre intérêt mais en faisant cela, il rend aussi service aux gens. C'est ce qu'on appelle la main invisible. De la même manière, les spéculateurs agissent dans leur intérêt mais ils engendrent des effets socialement bénéfiques comme le lissage des fluctuation de quantité et de prix des marchandises.
5 - Je dis bien que le jeux à somme positive né de la satisfaction procuré par l'échange et non par le gain matériel qui suit l'échange. Chaque marchandise a un cout physique (énergie + matière première) qui n'a pas forcément de rapport avec son cout financier.
Mais la valeur est subjective. Elle n'est pas consubstantielle à l'objet. Par exemple, un verre d'eau peu avoir énormément de valeur pour une personne assoiffée dans le désert et n'en avoir aucune pour quelqu'un qui a déjà bu. C'est cette relativité de la valeur qui fait que les échanges peuvent être gagnant-gagnant.
Jean De Meung, tu dis, plus haut que nous sommes politiquement opposé. Cela n'est pas contraire au respect et au dialogue. En réalité, je pense que nous avons des convergences sur les objectifs ainsi que sur les réalités que, chacun d'entre nous apprécient de manière différente. Cela ne remets en cause ni notre sincérité ni nos compétences, mais cela explique les divergences sur le plan politique.
Concernant la bipolarité, elle est consécutive à l'histoire de notre pays et favorise les ententes et les discussions sur des grandes orientations qui permettent de se retrouver. Ceux qui souhaiteraient faire entendre et défendre une autre voie subissent, immédiatement les qualificatifs d'extrémistes ou de démagogues. Je crois qu'il faudra bien que ces alternatives, acceptent de se mettre autour de la table, si elles souhaitent être en capacité de conquérir et de convaincre une majorité, car la démocratie revient, précisément à réussir, au delà des divergences qui demeurent, à construire des majorités à partir d'un socle commun de valeurs et de convergences, que seuls les échanges peuvent permettre de faire apparaître.
Dans votre exemple, vous admettez que ce qui définit le forgeron, ce sont ses actions : forger. C'est exactement ce que disent les libéraux. Mais c'est en contradiction avec la thèse marxiste qui prétend que les hommes sont PAR NATURE divisés en deux classes comme si c'était quelque chose de génétique dont il est impossible de s'extraire. Si vous reconnaissez à chacun la possibilité d'utiliser du capital, d'accumuler de la richesse, etc. la thèse marxiste devient caduque.
C'est vous qui le dites. Permettez moi de douter de la qualité de vos sources.
Dire "vous prenez les gens pour des glands" n'est pas un argument. Je n'ai jamais dit que les spéculateurs agissaient dans l'intention de faire le bien. Ils agissent évidemment dans leur propre intérêt. Exactement comme votre boulanger quand il vous vend du pain. Votre boulanger n'agit pas dans l'intérêt général. Son but est de servir son propre intérêt mais en faisant cela, il rend aussi service aux gens. C'est ce qu'on appelle la main invisible. De la même manière, les spéculateurs agissent dans leur intérêt mais ils engendrent des effets socialement bénéfiques comme le lissage des fluctuation de quantité et de prix des marchandises.
La main invisible est ce que l'on appelle une propriété émergente. Cela n'a absolument rien à voir avec ce dont vous parlez.
Mais la valeur est subjective. Elle n'est pas consubstantielle à l'objet. Par exemple, un verre d'eau peu avoir énormément de valeur pour une personne assoiffée dans le désert et n'en avoir aucune pour quelqu'un qui a déjà bu. C'est cette relativité de la valeur qui fait que les échanges peuvent être gagnant-gagnant.
C'est pour cela que je parle de cout physique. Si la valeur d'un verre d'eau est subjective, le cout d'extraction de l'eau ne l'est pas. Le cout financier rend compte de la valeur mais non des modalités d'extraction et de production. Toute activité purement financière ayant rapport avec des activités de production conduit a une décorrélation entre le cout de production et la valeur d'un bien. Ce phénomène est à la base des bulles...