• [supprimé]

Qu'est pour vous, en quelques phrases, la liberté d'expression ? Doit-elle être permissive, ou bien tout ne doit pas être dit ni publié sans l'aval d'une autorité, quelle qu'elle soit, et donc pouvoir être perçue comme arbitraire ?

C'est pratique la liberté d'expression. Cela permet de faire passer des idées plus ou moins séditieuses sans trop de justification sous le prétexte de cette liberté ! Et surtout, c'est souvent l'arme utilisée par ceux qui s'en servent à dessein, en se revêtant d'une blancheur dont une partie de l'opinion n'est dupe ! Mais jusqu'où cette liberté, que dire, qu'écrire sachant qu'en dehors de ce que permettent lois et règlements, il nous est nécessaire de pratiquer parfois l'auto-censure ?

Cette liberté, nous-mêmes, la bridons. Nous en sommes nos propres censeurs. Volontairement. Nous n'exprimons pas toutes nos idées, dehors, ou sur les fora. Cependant, et nous le constatons, le net a libéré la parole (c'est la formule rituelle). Et pas toujours la bonne. Celle-ci bien sûr se parant encore de liberté. On lit des choses que beaucoup ne diraient au dehors que devant un groupe restreint, ou même à personne, quand bien même ce serait réfléchi. Mais ils ont le droit et il n'y a pas à leur contester ce droit.

Nous avons le droit à cette liberté. Quand elle nuit à la nation, à la communauté, car elle a été enfreinte et qu'il en en a été décidé ainsi, la loi rappelle ses règles et s'applique ! Et selon ce que l'on pense, ce peut-être aussi de l'arbitraire. Légal. Dans certains esprits, c'est arbitraire de vouloir contrôler la liberté d'expression. Ils n'ont pas forcément tord, mais tous n'ont pas raison. Tout dépend de l'argument et de sa recevabilité, devant la loi, devant la règle, pire, devant la conscience collective ! Qui s'interroge, vraiment ?

tout ce qui présente un danger pour l'interet de la majorité doit etre interdit

sinon non tout est à dire.

La liberté d'expression de chacun s'arrête tout simplement sur une frontière qui se nomme le respect de l'autre.

J'y ai déjà réfléchis et finalement ma position est identique à 98% de la population.

Je suis favorable à la liberté d'expression si je suis côté opposant.

J'y suis défavorable si mon idéologie détient le pouvoir de censure.

Tout le reste me parait très souvent être de l'hypocrisie. Ce que chacun appelle "la mauvaise parole", c'est bien celle qui va contre nos principes.

Pas la peine de tortiller du cul, la liberté d'expression n'a jamais existé nul part, jamais une société n'a permis aux individus la composant de pouvoir exprimer une idée dissidente sans subir au moins le rejet social.

La tolérance collective est un mythe.

  • [supprimé]

Je suis favorable à la liberté d'expression si je suis côté opposant. J'y suis défavorable si mon idéologie détient le pouvoir de censure. La tolérance collective est un mythe.
C'est vrai pour le mythe, il nous faut des garde-fous. 98%, ça se discute, mais encore faut-il avoir des chiffres. ;)

Donc tu serais favorable à ce que d'autres considèrent comme étant de l'arbitraire, alors que ça n'en est pas, légalement. Normalement, tu réponds oui...

Il n'y a pas que les lois mémorielles qui soient concernées, les lois sur le racisme constituent des limites à la liberté d'expression. Du moins peuvent-elles être prises comme telles par une partie des français. Ce sont malgré tout des lois nécessaires. Pourtant l'on s'en offusquent aujourd'hui. On essaie de les contourner.

Pareil pour les lois sur les insultes homophobes. Combien de blagues restent dans les bouches de peur d'être, sinon sanctionnées, au moins condamnées moralement par la réprobation populaire. Sur ce dernier cas, je ne suis pas sûr que l'on pourrait tout se permettre, maintenant. Pourtant, quoi de plus ridicule et grotesque, décadent pour certains, que ces quelques centaines de folles se trémoussant en tutus lors de "La marche des fiertés". :

Et la loi de 2004 sur les signes ostentatoires, n'est-ce pas là encore une loi anti liberté d'expression, en poussant le bouchon ? La liberté de religion ! Même la DDH peut-être interprétée. Je ne suis pas juriste, mais je pense que la loi est plus difficilement "interprétable". Ça n'a pas fait plaisir aux musulmans qui y ont vu une loi islamophobe. Et pourtant, elle était nécessaire selon moi.

C'est vrai qu'en résumant, il n'y a pas de liberté d'expression, mais des libertés, et certaines encadrées. Peut-être d'autres à venir...

J'y ai déjà réfléchis et finalement ma position est identique à 98% de la population.

Je suis favorable à la liberté d'expression si je suis côté opposant.

J'y suis défavorable si mon idéologie détient le pouvoir de censure.

Tout le reste me parait très souvent être de l'hypocrisie. Ce que chacun appelle "la mauvaise parole", c'est bien celle qui va contre nos principes.

Pas la peine de tortiller du cul, la liberté d'expression n'a jamais existé nul part, jamais une société n'a permis aux individus la composant de pouvoir exprimer une idée dissidente sans subir au moins le rejet social.

La tolérance collective est un mythe.

Normal, nous sommes gouvernés par une sphère de la vie politique là ou les français en veulent 10 ... pour rester au top, les sphères les plus connus trustent les places les plus importantes en essayant de nuire le plus possible aux autres sphères moins présentes, nous ne gagnons rien à voir s'affronter les dirigeants, pour le monopole du décisionnaire ... les Français veulent être représentés, là ou ils doivent attendre une autre élection ...

A quand un gouvernement représentatif des tous les Français ... un gouvernement ou ils arrêteraient de se prendre la tête pour le pouvoir, mais ou ils travailleraient pour le pays et tout ses habitants ... nous avons un président de Gauche, et les autres ! ils sont punis !

Cet course à la victoire exclusive d'un parti sur les autres, c'est digne d'une course automobile ! ou il faut un vainqueur, qui sera minoritaire entouré des perdants ... mais le minoritaire dirige ses 15 % et les autres ils attendent comme des cons.

  • [supprimé]

La liberté d'expression de chacun s'arrête tout simplement sur une frontière qui se nomme le respect de l'autre.
Il n'y a de frontières à respecter que celles que nos dirigeants politiques décident d'ériger, et je ne sais s'il y a là-dessous une quelconque morale, mais elle me semble bien indépendante. A la lumière des derniers développements sur la liberté d'expression, on voit bien que l'arbitraire n'est pas loin et que la morale n'est pas ce qui est mis en avant prioritairement.

Sujet de philo, vous avez 4 heures !

Difficile de répondre. Les limites des uns ne sont pas les limites des autres...

Je me risque à (ma) limite : L'appel à la destruction ou à la mort. Mais là aussi, le contexte doit être pris en compte... compliqué.

Pour tout dire, il y a quelques années, je n'ai jamais pu admettre qu'un groupe puisse dans mon pays s'appeler NTM. Qu'il soit médiatisé fût et est pour moi inadmissible. Je n'ai jamais compris cette indifférence générale.

  • [supprimé]

Oh non, ce fil n'a rien de philosophique, je n'ai jamais étudié la philosophie et le seul livre que j'ai pu lire à ce sujet était ce fameux bouquin "Le monde de Sophie". Qui ne m'a pas marqué ceci étant.

Je ne classerai pas l'appel à la destruction ou à la mort dans la liberté d'expression, et je ne pense pas que ces cas soient répandus hormis quelques jobards difficilement contrôlables. Tu as des exemples, car je ne vois pas trop ce à quoi tu fais allusion ?

Quant aux groupes de rap (je connais mal NTM), il y a eu il me semble de nombreux cas d'interdiction de concerts de groupes subversifs, pour les paroles de leurs chansons.

Il m'est revenu en tête un épisode de notre histoire (que je connais assez mal pour être honnête), c'est le fameux "J'accuse" de E. Zola, lequel choisissait de médiatiser l'affaire Dreyfuss en s'érigeant contre le Gvt en place. Il l'a payé à l'époque, mais son combat a porté ses fruits.

"La lettre dénonce l'antisémitisme et les erreurs judiciaires dont est victime le capitaine Alfred Dreyfus depuis le mois d'octobre 1894. En prenant ouvertement la défense de Dreyfus, condamné à la déportation à vie en Guyane pour crime d'espionnage au profit de l'Allemagne, Zola s'oppose au gouvernement Méline. Il sera condamné à 3 000 francs d'amende et à un an de prison. Par sa grandiloquence, le "J'accuse" fait du cas Dreyfus une "affaire" et divise la France entre dreyfusards (les socialistes, les radicaux) et antidreyfusards (la droite nationaliste, le clergé)".

http://www.linternaute.com/biographie/emile-zola

La conclusion du texte de Zola, texte paru dans L'Aurore, journal dont l'éditorialiste était Georges Clémenceau. Nous avons eu de grands personnages et de grands hommes d'État. Ce temps est révolu !

"J'accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir été l'ouvrier diabolique de l'erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d'avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.

J'accuse le général Mercier de s'être rendu complice, tout au moins par faiblesse d'esprit, d'une des plus grandes iniquités du siècle.

J'accuse le général Billot d'avoir eu entre les mains les preuves certaines de l'innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s'être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique et pour sauver l'état-major compromis.

J'accuse le général de Boisdeffre et le général Gonse de s'être rendus complices du même crime, l'un sans doute par passion cléricale, l'autre peut-être par cet esprit de corps qui fait des bureaux de la guerre l'arche sainte, inattaquable.

J'accuse le général de Pellieux et le commandant Ravary d'avoir fait une enquête scélérate, j'entends par là une enquête de la plus monstrueuse partialité, dont nous avons, dans le rapport du second, un impérissable monument de naïve audace.

J'accuse les trois experts en écritures, les sieurs Belhomme, Varinard et Couard, d'avoir fait des rapports mensongers et frauduleux, à moins qu'un examen médical ne les déclare atteints d'une maladie de la vue et du jugement.

J'accuse les bureaux de la guerre d'avoir mené dans la presse, particulièrement dans L'Éclair et dans L'Écho de Paris, une campagne abominable, pour égarer l'opinion et couvrir leur faute.

J'accuse enfin le premier conseil de guerre d'avoir violé le droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j'accuse le second conseil de guerre d'avoir couvert cette illégalité, par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d'acquitter sciemment un coupable.

En portant ces accusations, je n'ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation. Et c'est volontairement que je m'expose.

Quant aux gens que j'accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n'ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l'acte que j'accomplis ici n'est qu'un moyen révolutionnaire pour hâter l'explosion de la vérité et de la justice.

Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme. Qu'on ose donc me traduire en cour d'assises et que l'enquête ait lieu au grand jour !

J'attends.

Veuillez agréer, monsieur le Président, l'assurance de mon profond respect."

Texte dont certains passages donnent du sens à l'actualité et démontre s'il en était que la presse de cette fin du XIXème siècle était moins monolithique que ne l'est celle d'aujourd'hui.

Je suis favorable à la liberté d'expression si je suis côté opposant. J'y suis défavorable si mon idéologie détient le pouvoir de censure. La tolérance collective est un mythe.
C'est vrai pour le mythe, il nous faut des garde-fous. 98%, ça se discute, mais encore faut-il avoir des chiffres. ;)

Donc tu serais favorable à ce que d'autres considèrent comme étant de l'arbitraire, alors que ça n'en est pas, légalement. Normalement, tu réponds oui...

Il n'y a pas que les lois mémorielles qui soient concernées, les lois sur le racisme constituent des limites à la liberté d'expression. Du moins peuvent-elles être prises comme telles par une partie des français. Ce sont malgré tout des lois nécessaires. Pourtant l'on s'en offusquent aujourd'hui. On essaie de les contourner.

Pareil pour les lois sur les insultes homophobes. Combien de blagues restent dans les bouches de peur d'être, sinon sanctionnées, au moins condamnées moralement par la réprobation populaire. Sur ce dernier cas, je ne suis pas sûr que l'on pourrait tout se permettre, maintenant. Pourtant, quoi de plus ridicule et grotesque, décadent pour certains, que ces quelques centaines de folles se trémoussant en tutus lors de "La marche des fiertés". :

Et la loi de 2004 sur les signes ostentatoires, n'est-ce pas là encore une loi anti liberté d'expression, en poussant le bouchon ? La liberté de religion ! Même la DDH peut-être interprétée. Je ne suis pas juriste, mais je pense que la loi est plus difficilement "interprétable". Ça n'a pas fait plaisir aux musulmans qui y ont vu une loi islamophobe. Et pourtant, elle était nécessaire selon moi.

C'est vrai qu'en résumant, il n'y a pas de liberté d'expression, mais des libertés, et certaines encadrées. Peut-être d'autres à venir...

Je n'ai pas compris la question mise en gras.

Pour le reste, mon message était très terre à terre.

Vous me parlez de garde fou, de lois écrites, sauf que ça ne sert à rien pour garantir quoique ce soit.

Prenons les lois dites "anti raciste", dès que vous émettiez une critique envers l'immigration ou l'islam, vous tombiez pour appel à la haine raciale alors que ça n'a rien à voir.

Un peu le même principe avec les religions: Soufistes et salafistes ont le même bouquin mais aucun point commun.

Ce que je veux dire, c'est que vous interprétez le texte que vous voulez de la façon que vous voulez, au pire en y mettant un peu de mauvaise foi, chose qui ne fait pas peur à grand monde.

Mais vous avez raison de dire "des libertés", c'est beaucoup plus précis.

Puis de faire la distinction entre liberté totale sur un sujet et restreinte.

Exemple: La liberté religieuse en France n'est pas totale vu que la burka est interdite. Mais l'on ne peut pas dire qu'il n'y pas de liberté, l'on peut choisir d'embrasser la religion que l'on souhaite.

L'on peut aussi distinguer la liberté d'état et la liberté sociale.

Chose dont je parlais tout à l'heure, bien souvent la pire censure sur la liberté d'expression est d'avantage le fait de notre environnement social que de l'état. Aux USA il me semble que vous ne risquez pas procès et pourtant, tout le monde ferme sa gueule sur certains sujets.

Désolé de la médiocrité de mon message présent, je ne suis pas très en forme je crois.

Me semble que mon premier paragraphe n'a fait que répété ce que vous disiez déjà. Je n'efface pas dans le doute.

La liberté d'expression de chacun s'arrête tout simplement sur une frontière qui se nomme le respect de l'autre.
Il n'y a de frontières à respecter que celles que nos dirigeants politiques décident d'ériger, et je ne sais s'il y a là-dessous une quelconque morale, mais elle me semble bien indépendante. A la lumière des derniers développements sur la liberté d'expression, on voit bien que l'arbitraire n'est pas loin et que la morale n'est pas ce qui est mis en avant prioritairement.

Nos dirigeants sont hors de la réalité des gens du peuple, ils vivent dans une sphère privé du publique, un publique juste présent pour écouter le monologue du sourd, eux restent bouches bées à écouter les fausses promesses et les discours rassurants.

Ils ont fixés la liberté d'expression pour ne pas être atteint par les prises de conscience.

  • [supprimé]

Je n'ai pas compris la question mise en gras.

Vous me parlez de garde fou, de lois écrites, sauf que ça ne sert à rien pour garantir quoique ce soit. Prenons les lois dites "anti raciste", dès que vous émettiez une critique envers l'immigration ou l'islam, vous tombiez pour appel à la haine raciale alors que ça n'a rien à voir.

L'on peut aussi distinguer la liberté d'état et la liberté sociale. Chose dont je parlais tout à l'heure, bien souvent la pire censure sur la liberté d'expression est d'avantage le fait de notre environnement social que de l'état.

Désolé de la médiocrité de mon message présent, je ne suis pas très en forme je crois. Me semble que mon premier paragraphe n'a fait que répété ce que vous disiez déjà. Je n'efface pas dans le doute.

C'était plus une boutade qu'une question. ;-) Un sophisme.

Sauf que l'islam a été beaucoup critiqué. Donc le garde-fou qu'était la loi a été contourné. Qu'ont fait Sarkozy, Juppé, leurs potes... Quel rôle ont joué les médias, dont internet et ses fora ? Aujourd'hui ce sont les juifs, hier les roms, les musulmans ; demain, qui ? Tant qu'à faire !

Oui, c'est pour cette raison que je parle d'autocensure, de brides. Cela vient de notre culture, de notre éducation, bien sûr.

Je n'ai pas remarqué que le message était médiocre, on débat ; et il arrive que l'on se répète, effectivement.

  • [supprimé]

Ils ont fixés la liberté d'expression pour ne pas être atteint par les prises de conscience.
Jolie formule UPN !

La liberté d'expression de chacun s'arrête tout simplement sur une frontière qui se nomme le respect de l'autre.

Non. Ca ça s'appelle l'ABSENCE de liberté d'expression. Si on devait interdire tout ce qui heurte les uns ou les autres, il n'y aurait plus de liberté d'expression.

La liberté d'expression de chacun s'arrête tout simplement sur une frontière qui se nomme le respect de l'autre.

Non. Ca ça s'appelle l'ABSENCE de liberté d'expression. Si on devait interdire tout ce qui heurte les uns ou les autres, il n'y aurait plus de liberté d'expression.

Certains semblent plus heurtés que d'autres ... ils grognent maladroitement à chaque susceptibilité de leur part.

La liberté d'expression de chacun s'arrête tout simplement sur une frontière qui se nomme le respect de l'autre.

Je n'ai rien à ajouter. Je rejoins votre avis.

La liberté d'expression de chacun s'arrête tout simplement sur une frontière qui se nomme le respect de l'autre.

Je n'ai rien à ajouter. Je rejoins votre avis.

C'est joli comme formule mais c'est totalement creux. Car c'est quoi le respect de l'autre ? Qui le défini et comment ?

Si je critique F. Hollande, je lui manque de respect ? Si je fais une blague sur les noirs ou les juifs, c'est un manque de respect ? Si je critique l'islam, c'est un manque de respect ? Si je critique l'état français, c'est un manque de respect ?

Le respect de l'autre c'est un concept totalement arbitraire qui n'a aucun sens lorsqu'il s'agit de liberté d'expression. On peut l'utiliser pour interdire tout et n'importe quoi. Ca reviendrait à n'autoriser que ce qui est consensuel et à interdire toutes les idées subversives. Sauf que dans ce cas, la liberté d'expression ne sert à rien. Il n'y a pas besoin d'un droit pour protéger les textes ou les paroles consensuelles. La liberté d'expression sert à protéger ceux qui disent des choses subversives.

Par exemple, du temps de Staline, il n'y avait pas besoin d'un droit pour protéger les gens qui disaient "vive Staline !".

Par contre il y aurait eu besoin d'un tel droit pour protéger ceux qui disaient "mort au tyran !".

La liberté d'expression doit s'arrêter là les sensibilités peuvent être ou sont susceptibles d'être heurtées.

Après je conviens que c'est subjectif les sensibilités d'une personne.

Pour définir ce qui est sensible...je laisse le soin à quelqu'un d'autre de répondre à ma place.

La liberté d'expression de chacun s'arrête tout simplement sur une frontière qui se nomme le respect de l'autre.

vu qu'il y aura forcément quelqu'un d'heurté par quelques propos que ce soit. "La terre est ronde pour quelqu'un qui la pense plate .... " cette définition de la liberté d'expression s'appel la censure totale.

D'ailleurs cette phrase me choc donc je prierais de ne pas la pas répéter par respect pour moi. ^^