d'accord avec vous dans l'ensemble. Je voulais juste signaler deux choses qui vont a contrario du bourrage de crane anti-capitaliste qu'on a subit:
1) que si les conditions de vie à l'usine ou à la mine devaient etre terrible suivant nos standards d'aujourd'hui, elles devaient néhamoins etre meilleures que dans les champs. ça on ne le dit jamais, pourquoi ? ne serait ce pas admettre que malgé qu'il était sans foi ni loi à l'époque, le business arrivait quand meme à améliorer la vie des gens ou en tout cas la rendre moins pire ?
2) que si le misérabilisme ambiant prend comme référence de la vie ouvriere les conditions de vie en temps de crise, qu'il prenne aussi comme référence de la vie paysanne les conditions de vie en temps de mauvaise récolte. ça on ne le fait pas, pourquoi ? ce serait montrer que dans un cas on a faim mais on survie, dans l'autre cas on meure de faim.
/HS
Je ne pense pas qu'elles étaient meilleures.
Il faut distinguer le propriétaire agricole de l'ouvrier.
Le propriétaire peut être prospère ou peut avoir des difficultés, mais il survit toujours.
Par contre en fonction des récoltes, il va utiliser plus ou moins d'ouvriers.
Il n'y avait pas de place pour que tout le monde ait son exploitation et ça demande un investissement.
Ensuite, l'ouvrier va là où il y a du travail.
Et à l'essor de la révolution industrielle, il y avait tout à coup plus de travail dans les usines que dans les champs.
Peut-être était-ce mieux payé.
Le travail dans les champs est certainement aussi dur que dans les mines, mais il y a avait peut-être moins de risques de maladies professionnelles et d'accidents.
Il y avait à la fois des ouvriers dans les champs et des ouvriers dans les usines. Et là où il en manquait, l'immigration prenait le relais.
Les conditions de vie du monde agricole ont été plus terrible je pense dans les époques encore antérieures, quand ils étaient métayés d'un propriétaire.
Aujourd'hui la viabilité d'une exploitation agricole est difficile à cause des emprunts qui nécessitent une rentabilité sur des années, rentabilité qui souvent ne se maintient pas à cause de l'évolution des cours et de la sortie d'un mode protégé.
Arrête ton baratin et admet que le raisonnement de filochard est correct.
S'ils préféraient travailler à l'usine plutôt qu'au champ c'est parce que la condition ouvrière était meilleure. Point barre.
ça n'a rien à voir avec la choucroute, point barre.
le fait que les conditions de vie dans les campagnes soient pires ne change rien aux conditions de vie dans les mines.
filochard se déclare d'ailleurs globalement d'accord avec moi