Il y a aussi un Loi fondamentale, en France, qui porte que nul ne peut être inquiété - a fortiori persécuté ou tué - à raison de son appartenance raciale, religieuse, politique, etc.
Cette obligation s'impose d'abord et avant tout à l'Etat, mais vaut également pour les particuliers.
En sorte que si l'on s'attaque, sur ces seuls critères, à un être humain sur le sol français, ce n'est pas la "communauté" de cette personne - communauté qui n'existe pas - qui est ainsi gravement lésée, mais la communauté nationale, la seule qui existe réellement aux yeux de la loi.
Les différents Présidents que vous avez cités n'ont fait que rappeler ces principes, ce en quoi ils se sont conformés à leur devoir. Ils auraient commis une faute en ne le faisant pas ou en intervenant pour dire autre chose.
Sur un plan plus général et philosophique, ces dispositions paraissent nécessaires : on ne pourra pas justifier autrement le fait que l'Etat puisse punir (non pas qu'il le fasse en fait, mais qu'il dispose d'un Droit de punir). Sans cela, il n'y a plus de Justice possible mais seulement la vengeance : il appartiendrait à la "communauté juive" de réparer le dommage qui la concerne seule et pas la Nation.
Or c'est précisément ce que l'on ne veut pas.
Quand je dis "on", j'excepte naturellement les supporters du Front National, qui sont prêts à tout bazarder, autant la Constitution que nombre de Traités internationaux signés par la France, quand ils ne conviennent pas (et ils disconviennent très souvent) à leurs visées négatives et désastreuses.