SBJ, plus personne ne souhaite bosser pour 24000€ par mois? Cela n'est pas sérieux.
Je crois que pour les métiers pénibles, plutôt que d'augmenter les salaires on prétexte une pénurie de main d'oeuvre pour justifier la politique d'immigration, et bien pourquoi ne ferait on pas pareil pour les chefs d'entreprises. Des chefs d'entreprises polonaises ou turques seraient, j'en suis sûr, heureux de pouvoir occuper de tels postes.
Le parti nationaliste flamand, NVA, donne raison aux grands patrons et menace de bloquer économiquement le pays si on ne restaure pas une rémunération décente :
http://www.lesoir.be/389317/article/deb ... -pour-n-va
Rappel des faits :
"Le départ de Johnny Thys (...) après 12 ans de bons et loyaux services à la tête de La Poste. Raison : le grand patron est fâché parce que le gouvernement et singulièrement le ministre des Entreprises publiques, Jean-Pascal Labille (PS), conformément aux règles s'appliquant aux top managers dans le secteur public, a réduit drastiquement sa rémunération (de plus d'un million d'euros à quelques 650.000 euros). (...)
"La N.V.A. plonge dans la brèche. Sigried Bracke, qui sera tête de liste aux élections européennes le 25 mai 2014, voit dans tout cela l'illustration de l'incapacité des socialistes à se conformer aux impératifs économiques et, partant, à redresser l'économie" (Le Soir, 27 décembre 2013).
Voilà un parti nationaliste vraiment de droite (pas comme le FN en France, qui est un parti gauchiste) et qui participe, de surcroit, au gouvernement flamand (mais pas au gouvernement fédéral belge qui a pris la décision critiquable de plafonner la rémunération des grands patrons).
Dans le même quotidien, interview de plusieurs grands patrons qui mettent tous en avant la comparaison avec les salaires proposés dans le secteur privé :
Bruno Venanzi, administrateur-délégué de Lampiris : "On ne pourra pas empêcher ces patrons de comparer"
Jean-Claude Daoust, patron de Daoust-Interim : "1 million, cela semble normal pour un CEO de haut niveau"
Jean-Jacques Cloquet, administrateur-délégué de BSCA : "A mesurer par rapport aux autres société du secteur".
Bref, ils mettent tous en avant l'offre et la demande sur le marché et leur capacité à bloquer des entreprises publiques si l'Etat ne revient pas sur sa décision, grâce à des démissions en cascade et régulières au profit d'embauches mieux rémunérées par le secteur privé.
Et encore bravo au parti nationaliste flamand de soutenir le patronat !