La limitation du salaire des grands patrons d'entreprises publiques par la Belgique (désormais 290.000 euros/an max.) entraîne des démissions en cacade de grands patrons belges, qui ne font même plus mystère qu'à ce tarif-là, ils refusent de continuer. La dernière en date est Sophie Dutordoir, directrice générale de l'électricien Electrabel, filiale de GDF Suez et leader sur le marché belge, qui jusqu'à présent gagnait 650.000 euros/an. http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html A ce prix là, çà ne vaut plus la peine raisonnent la plupart de ces grands patrons, souvent débauchés dans le secteur privé où ils gagnaient beaucoup plus, et alors qu'ils se disent à même de trouver mieux sur le marché américain (notamment). L'Etat belge avait licencié en novembre 2013 Didier Bellens, patron de Belgacom (équivalent de France Télécom), qui gagnait 2.500.000 euros/an, et menace de saisir les prudhommes belges pour réclamer son parachute doré (6 mois de salaire). Il avait été licencié pour faute grave pour ses propos méprisants et insultants vis-à-vis de son employeur (l'Etat belge). Et l'Etat belge ne trouve personne pour les remplacer.

Et le Roi, il est mensualisé ?

La dotation du roi a été récemment limitée (de mémoire, il s'agit d'un million d'euros par an, soit nettement moins que ce que touchait le patron de Belgacom...).

A ce tarif là, le belge le plus riche du pays doit être Paul Van Haver.

ça reflète bien la limite de la politique face à la finance. Pourtant, qui peux se targuer de valoir un million de fois plus qu'un autre ??? qui ??? Quel grand patron sans ses employés aurait pu bâtir son entreprise ?

Voici la référence : http://www.references.be/carriere/combi ... i-philippe Le roi Albert II recevait 6 millions d'euros/an de dotation (cela n'englobe pas ses frais de personnel). Le roi Philippe reçoit un peu moins de 2 millions d'euros/an de dotation (dotation personnelle), auxquels il faut ajouter tous ses frais de fonctionnement (ce qui fait monter le chiffre à 11,5 millions d'euros/an). A la différence de son père, le roi Philippe devra payer des impôts sur sa dotation annuelle.

ça reflète bien la limite de la politique face à la finance. Pourtant, qui peux se targuer de valoir un million de fois plus qu'un autre ??? qui ??? Quel grand patron sans ses employés aurait pu bâtir son entreprise ? Propos "philosophiques" laissant indifférents ces grands patrons qui, "à ce tarif là", se tournent vers le secteur privé, américain en particulier...

La limitation du salaire des grands patrons d'entreprises publiques par la Belgique (désormais 290.000 euros/an max.) entraîne des démissions en cacade de grands patrons belges, qui ne font même plus mystère qu'à ce tarif-là, ils refusent de continuer. La dernière en date est Sophie Dutordoir, directrice générale de l'électricien Electrabel, filiale de GDF Suez et leader sur le marché belge, qui jusqu'à présent gagnait 650.000 euros/an. http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html A ce prix là, çà ne vaut plus la peine raisonnent la plupart de ces grands patrons, souvent débauchés dans le secteur privé où ils gagnaient beaucoup plus, et alors qu'ils se disent à même de trouver mieux sur le marché américain (notamment). L'Etat belge avait licencié en novembre 2013 Didier Bellens, patron de Belgacom (équivalent de France Télécom), qui gagnait 2.500.000 euros/an, et menace de saisir les prudhommes belges pour réclamer son parachute doré (6 mois de salaire). Il avait été licencié pour faute grave pour ses propos méprisants et insultants vis-à-vis de son employeur (l'Etat belge). Et l'Etat belge ne trouve personne pour les remplacer. Comment ça, on ne peut pas les remplacer ? On doit bien pouvoir trouver l'équivalent d'un BEP électro-charcuterie pour prendre la relève, non ?

Et l'Etat belge ne trouve personne pour les remplacer. bien sur ... ya un tas de gens qui veulent bien postuler , ne nous prenez pas pour des c... c'est juste qu'il ne veulent prendre que des connaissances ...

La concurrence libre et non faussé c'est pour les pauvres.

La limitation du salaire des grands patrons d'entreprises publiques par la Belgique (désormais 290.000 euros/an max.) entraîne des démissions en cacade de grands patrons belges, qui ne font même plus mystère qu'à ce tarif-là, ils refusent de continuer. La dernière en date est Sophie Dutordoir, directrice générale de l'électricien Electrabel, filiale de GDF Suez et leader sur le marché belge, qui jusqu'à présent gagnait 650.000 euros/an. http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html A ce prix là, çà ne vaut plus la peine raisonnent la plupart de ces grands patrons, souvent débauchés dans le secteur privé où ils gagnaient beaucoup plus, et alors qu'ils se disent à même de trouver mieux sur le marché américain (notamment). L'Etat belge avait licencié en novembre 2013 Didier Bellens, patron de Belgacom (équivalent de France Télécom), qui gagnait 2.500.000 euros/an, et menace de saisir les prudhommes belges pour réclamer son parachute doré (6 mois de salaire). Il avait été licencié pour faute grave pour ses propos méprisants et insultants vis-à-vis de son employeur (l'Etat belge). Et l'Etat belge ne trouve personne pour les remplacer. Comment ça, on ne peut pas les remplacer ? On doit bien pouvoir trouver l'équivalent d'un BEP électro-charcuterie pour prendre la relève, non ? Ils veulent des gens avec des qualifications, de l'expérience, pas le premier plouc du coin...

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Limitation du salaire des grands patrons...

sbj

Personne n'aborde la question fondamentale de la concurrence du secteur "privé" et le point fondamental de savoir si l'Etat ne devrait pas se retirer de tout ce secteur "public" ou "semi-public" dans lequel il est souvent actionnaire majoritaire (secteur des transports, des télécommunications, la Poste, etc.). Si l'Etat veut payer moins que le secteur privé, alors il doit en tirer les conséquences et laisser ce champ d'action au "privé".

lauvergnat

Personne n'aborde la question fondamentale de la concurrence du secteur "privé" et le point fondamental de savoir si l'Etat ne devrait pas se retirer de tout ce secteur "public" ou "semi-public" dans lequel il est souvent actionnaire majoritaire (secteur des transports, des télécommunications, la Poste, etc.). Si l'Etat veut payer moins que le secteur privé, alors il doit en tirer les conséquences et laisser ce champ d'action au "privé".

Evidemment que les états devraient vendre tous ces "services publics" sous forme de concessions et laisser le privé s'en débrouiller.

jack-bristow

SBJ, tu racontes n'importes quoi car aux Etats Unis, la solidarité existe, bien qu'elle ne soit pas imposée par l'Etat, en raison de l'histoire de ce pays. Les américains savent constituer des fondations et faire des dons pour porter assistances à un enfant malade et redynamiser certains secteurs économiques pour que leurs populations puissent retrouver de l'emploi.

Cela étant, SBJ, je t'avouerais, pour avoir vu le mode de vie des américains, être profondément attaché à notre système, malgré les réformes qui doivent être réalisés pour le préserver, y compris si ces réformes exigent des efforts de la part de chacun des acteurs et n'empêchent aucunement des systèmes alternatifs de se développer. Déjà, aujourd'hui des complémentaires santés ou des mécanismes de retraites à point ou par capitalisation existe et présentent leurs offres auprès de nos concitoyens.

tell

Personne n'aborde la question fondamentale de la concurrence du secteur "privé" et le point fondamental de savoir si l'Etat ne devrait pas se retirer de tout ce secteur "public" ou "semi-public" dans lequel il est souvent actionnaire majoritaire (secteur des transports, des télécommunications, la Poste, etc.). Si l'Etat veut payer moins que le secteur privé, alors il doit en tirer les conséquences et laisser ce champ d'action au "privé".

Ah bon?? Il fallait oser!! Et qui est-ce qui répond?

post3444103.html?nomobile=1#p3444103

post3444234.html?nomobile=1#p3444234

post3444351.html?nomobile=1#p3444351

lu-ci-de

Le problème n'est pas qu'il y a des gens riches, le problème c'est qu'il y a des gens pauvres :)

J'aime bien cette phrase.

Et l'ennui c'est que ce sera toujours comme ça.

"Plafond de verre" oblige.

Et même en Corée du Nord !

sbj

SBJ, tu racontes n'importes quoi car aux Etats Unis, la solidarité existe, bien qu'elle ne soit pas imposée par l'Etat, en raison de l'histoire de ce pays. Les américains savent constituer des fondations et faire des dons pour porter assistances à un enfant malade et redynamiser certains secteurs économiques pour que leurs populations puissent retrouver de l'emploi.

Ah, mais c'est bien là le problème ! Cette solidarité-là, "non imposée" ne me dérange nullement. D'ailleurs, elle existe en France également via des associations diverses, religieuses, caritatives (les restos du cœur), en matière de recherche médicale ou autres...

Et bien moi, pour avoir vu le mode de vie des Américains, je pense exactement l'inverse.

logos

La limitation du salaire des grands patrons d'entreprises publiques par la Belgique (désormais 290.000 euros/an max.) entraîne des démissions en cacade de grands patrons belges, qui ne font même plus mystère qu'à ce tarif-là, ils refusent de continuer.

Faut pas exagérer, en dehors de BPost quelles sont les autres entreprises qui ont un sérieux problème de recrutement ?

Surtout que maintenant l'offre est à 650K€. C'est quand même pas dégueulasse. Surtout quand la plupart des gens

sont obligés de se serrer la ceinture. Et qu'on parle d'entreprises publiques, pas privées.

Quand Obama débauche des pointures du privé pour diriger une agence de l'Etat, ils voient leurs salaires divisés par 3 ou 4.

Mais il y a aussi le prestige de la fonction, l'expérience et le carnet d'adresse qui pourra être valorisé plus tard.

En France toutes les entreprises publiques ont plafonné à 450K€. Et pourtant la plupart des dirigeants ayant "perdu" sont restés en place.

Henri Proglio est passé par exemple de 1,6 M€ à 450K€ et il n'est pas parti. Preuve que la place n'est pas si pourrie que ça.

Et est-ce qu'EDF est 4x moins bien gérée en 2013 qu'en 2011 ? Il ne me semble pas.

De toute façon il faut quand même rappeler que cet écart important entre dirigeants et salaire moyen n'a pas toujours

existé. Aux USA dans le privé il était d'environ x40 dans les années 60. Mais il a littéralement explosé après les années 70/80

pour atteindre parfois x200 ou x300 par la suite. Et sans que les performances ou les compétences soient toujours corrélées à ces

écarts. En cause : la dérégulation / financiarisation. Mais aussi des problèmes d'indépendances et d’irresponsabilité des CA.

Composés d'autres dirigeants cooptés ou de financiers ne représentant pas toujours l'intérêt de long terme des petits actionnaires.

sbj

Il y en a au moins trois qui sont partis en Belgique, en englobant le licenciement de Didier Bellens (qui était en fait voulu par l'intéressé et va donner lieu à un procès qu'il gagnera certainement, car les contrats sont clairs et, en droit, le contrat est la loi des parties "Pacta sunt servanda").

C'est tellement "simple" de leur trouver des remplaçants que l'Etat belge a dû engager des "chasseurs de tête", et a déjà dû une première fois relevé le plafond initial de 290.000 € qui avait été fixé pour le porter à 650.000 €...

La preuve que tout cela devrait être transféré au secteur privé et que l'Etat devrait rester à l'écart de tous ces services soi-disant "publics"...

danielfr40

Il y en a au moins trois qui sont partis en Belgique, en englobant le licenciement de Didier Bellens (qui était en fait voulu par l'intéressé et va donner lieu à un procès qu'il gagnera certainement, car les contrats sont clairs et, en droit, le contrat est la loi des parties "Pacta sunt servanda").

C'est tellement "simple" de leur trouver des remplaçants que l'Etat belge a dû engager des "chasseurs de tête", et a déjà dû une première fois relevé le plafond initial de 290.000 € qui avait été fixé pour le porter à 650.000 €...

La preuve que tout cela devrait être transféré au secteur privé et que l'Etat devrait rester à l'écart de tous ces services soi-disant "publics"...

c'est parce qu'il cherchent des gens d'une réputation exceptionnelle, ils n'ont qu'à prendre le second actuel, je suis certain qu'il serait content d'avoir la place, et j'attends toujours qu'on me convainque que les perles rares cherchées soit plus efficaces.

sbj

Il y en a au moins trois qui sont partis en Belgique, en englobant le licenciement de Didier Bellens (qui était en fait voulu par l'intéressé et va donner lieu à un procès qu'il gagnera certainement, car les contrats sont clairs et, en droit, le contrat est la loi des parties "Pacta sunt servanda").

C'est tellement "simple" de leur trouver des remplaçants que l'Etat belge a dû engager des "chasseurs de tête", et a déjà dû une première fois relevé le plafond initial de 290.000 € qui avait été fixé pour le porter à 650.000 €...

La preuve que tout cela devrait être transféré au secteur privé et que l'Etat devrait rester à l'écart de tous ces services soi-disant "publics"...

Ces gens ont un carnet d'adresses qui leur permet d'obtenir des parts de marché que d'autres ne pourraient pas avoir. D'où les résultats obtenus, p. ex., par Didier Bellens et J. Thys en Belgique. C'est aussi cela qu'on paye, et le secteur "privé", p. ex., sait très bien pourquoi il met le prix...

citoyen33

Personne n'aborde la question fondamentale de la concurrence du secteur "privé" et le point fondamental de savoir si l'Etat ne devrait pas se retirer de tout ce secteur "public" ou "semi-public" dans lequel il est souvent actionnaire majoritaire (secteur des transports, des télécommunications, la Poste, etc.). Si l'Etat veut payer moins que le secteur privé, alors il doit en tirer les conséquences et laisser ce champ d'action au "privé".

Le privé exclusif est le pire des maux et cela se vérifie. Le capitalisme sauvage engendre les monopôles par éradication de la concurrence.

Les états se sont endettés en abandonnant les bénéfices aux privés et en se retrouvant contraint de gérer les pertes.

sbj

Personne n'aborde la question fondamentale de la concurrence du secteur "privé" et le point fondamental de savoir si l'Etat ne devrait pas se retirer de tout ce secteur "public" ou "semi-public" dans lequel il est souvent actionnaire majoritaire (secteur des transports, des télécommunications, la Poste, etc.). Si l'Etat veut payer moins que le secteur privé, alors il doit en tirer les conséquences et laisser ce champ d'action au "privé".

Le privé exclusif est le pire des maux et cela se vérifie. Le capitalisme sauvage engendre les monopôles par éradication de la concurrence.

Les états se sont endettés en abandonnant les bénéfices aux privés et en se retrouvant contraint de gérer les pertes.

Pourtant, le prix des communications téléphoniques baisse constamment depuis la mise en concurrence de plusieurs opérateurs (Orange, Base, etc.).

Même choses pour les transports (compagnies low-cost). Et demain pour le rail, avec la concurrence apportée à Thalys, Eurostar, etc. entre Amsterdam, Bruxelles et Paris; Londres et Lille - Paris/Bruxelles, etc.

citoyen33

On parle de l'eau ?

Les télécommunications profitent d'un réseau financé par les contribuables, ne l'entretiennent plus, ne le modernisent plus... les privés investissent dans la 4G, par exemple, alors que bon nombre de citoyens n'ont pas de couverture réseau pour seulement téléphoner. Il faut que ce soit l'état qui finance les relais.

Le rail sera identique, voir l'exemple Britannique. La France en prend le chemin, seules les lignes TGV sont entretenue, le réseau secondaire est laissé à l'état qui, si il ne prenait pas le relais serait désert de train.

Le privé court au rentable et s’affranchit de services au public.

sbj

Pourtant, aux débuts de l'ère des chemins de fer et des tramways, ces modes de transport étaient exploités uniquement par des compagnies privées (Compagnie du Nord, de l'Est, PLM, etc.), et cela ne fonctionnait pas mal du tout. C'est la SNCF qui, à partir de 1938 (de mémoire) a tout foutu en l'air avec son monopole. Et l'on revient maintenant à la sage ère du "privé" (comme aux débuts). Partout où l'Etat met son nez, il fout tout en l'air...

lauvergnat

On parle de l'eau ?

Les télécommunications profitent d'un réseau financé par les contribuables, ne l'entretiennent plus, ne le modernisent plus... les privés investissent dans la 4G, par exemple, alors que bon nombre de citoyens n'ont pas de couverture réseau pour seulement téléphoner. Il faut que ce soit l'état qui finance les relais.

Le rail sera identique, voir l'exemple Britannique. La France en prend le chemin, seules les lignes TGV sont entretenue, le réseau secondaire est laissé à l'état qui, si il ne prenait pas le relais serait désert de train.

Le privé court au rentable et s’affranchit de services au public.

Poncifs éculés de l'ultragauche. Dans le monde il y a de tout partout, des modèles étatiques et des modèles privés. Il n'y a pas de règle claire sur les résultats et les niveaux de prix, c'est au gouvernement de se faire respecter dans l'intérêt des citoyens.

Je vais prendre des exemples:

- le métro de Hong Kong, probablement le meilleur au monde, est construit et exploité par une société en PPP et donc gérée et opérée par le privé. C'est nickel-chrome, il n'y a pas un papier qui traîne, il y a un service de nettoyage en continu et çà sent la jasmin malgré les meutes chinoises qui passent. Jamais de panne, trains automatiques (ce que vous pouvez voir sur la L1 du Métro de Paris) s'inspire de Hong-Kong. Le prix du ticket est bas, et l'exploitation est déficitaire. Où es le tour de passe-passe car il n'y a jamais de secrets - la compta est impitoyable ? Simple: le MTR a la concession pour construire et exploiter les buildings au dessus des lignes et des stations et donc shopping malls dans les stations, immeuble massif de bureau entre le 3ième et le 15ième étage et tour d'habitation dessus ...$$$ .... le MTR est richissime.

- le Railtrack anglais est pourri: image d'Epinal, et le Railtrack demeure dans un état moyen. Oui, mais nombre d'entre vous n'étaient pas nés quand Tatcher a pris le pouvoir en 1979 et là c'était l'ensemble du Royaume-Uni qui était bon à jeter à la poubelle. Tatcher a mené des réformes terribles et impitoyables et a privatisé tout. Certes, mais l'héritage est lourd et la rénovation lente; allez néanmoins voir les gares de St-Pancrace ... c'est nickel. Et puis souvenez vous de Brétigny-sur-Orge , et faites donc un Pari-Clermon t ou un Paris-Limoges en 2nde classe, vous m'en reparlerez de la pourriture.

- les aéroports parisiens sont une 1/2 pourriture, tant en design qu'en gestion. ADP a bien été complètement étatique pendant des décennies, on a le résultat.

- Alger, Riyadh, Djeddah ont confié des contrats de management sur leurs productions et réseaux potables à des sociétés françaises (bien connues). Pourquoi ? Parce que la colère gronde dans les quartiers car il y a de l'eau 4 h par jour les bons jours. Alors on revient à un management de tutelle par des privés qui savent faire tourner une boite.

danielfr40

Ces gens ont un carnet d'adresses qui leur permet d'obtenir des parts de marché que d'autres ne pourraient pas avoir. D'où les résultats obtenus, p. ex., par Didier Bellens et J. Thys en Belgique. C'est aussi cela qu'on paye, et le secteur "privé", p. ex., sait très bien pourquoi il met le prix...

ah, merci

de ce point de vue, je peux comprendre.

je pense que ça peut être vital pour une petite ou même une grosse PME, j'y crois moins pour une entreprise d'état ou un grand groupe.

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Il y en a au moins trois qui sont partis en Belgique, en englobant le licenciement de Didier Bellens

A part BPost et Belgacom quelle autre entreprise n'a toujours pas trouvé son remplaçant ? Sur combien d'entreprises concernées ?

La preuve que tout cela devrait être transféré au secteur privé et que l'Etat devrait rester à l'écart de tous ces services soi-disant "publics"...

L'Etat est légitime pour intervenir dans les secteurs qui présentent des enjeux stratégiques cruciaux pour le pays.

Le privé tout seul n'est généralement pas capable ou désireux d'investir dans certaines infrastructures dont la rentabilité est nulle ou à très long terme.

Et qui sont pourtant nécessaires en terme de développement territorial et de cohésion sociale : énergie, transports, télécommunications, défense..

Après la France a quand même fortement privatisé, on est très loin d'un "capitalisme d'Etat".

sbj

On parle de l'eau ?

Les télécommunications profitent d'un réseau financé par les contribuables, ne l'entretiennent plus, ne le modernisent plus... les privés investissent dans la 4G, par exemple, alors que bon nombre de citoyens n'ont pas de couverture réseau pour seulement téléphoner. Il faut que ce soit l'état qui finance les relais.

Le rail sera identique, voir l'exemple Britannique. La France en prend le chemin, seules les lignes TGV sont entretenue, le réseau secondaire est laissé à l'état qui, si il ne prenait pas le relais serait désert de train.

Le privé court au rentable et s’affranchit de services au public.

Je vais prendre des exemples:

- les aéroports parisiens sont une 1/2 pourriture, tant en design qu'en gestion. ADP a bien été complètement étatique pendant des décennies, on a le résultat.

Un grand merci pour tous ces exemples très instructifs.

lauvergnat

Il y en a au moins trois qui sont partis en Belgique, en englobant le licenciement de Didier Bellens

A part BPost et Belgacom quelle autre entreprise n'a toujours pas trouvé son remplaçant ? Sur combien d'entreprises concernées ?

La preuve que tout cela devrait être transféré au secteur privé et que l'Etat devrait rester à l'écart de tous ces services soi-disant "publics"...

L'Etat est légitime pour intervenir dans les secteurs qui présentent des enjeux stratégiques cruciaux pour le pays.

Le privé tout seul n'est généralement pas capable ou désireux d'investir dans certaines infrastructures dont la rentabilité est nulle ou à très long terme.

Et qui sont pourtant nécessaires en terme de développement territorial et de cohésion sociale : énergie, transports, télécommunications, défense..

Après la France a quand même fortement privatisé, on est très loin d'un "capitalisme d'Etat".

La France est très étatisée même si ce n'est pas le pays le plus étatisé du monde.

- SNCF 100% étatique (pourtant officiellement un secteur concurrentiel)

- La Poste 100 % étatique (pourtant officiellement un secteur concurrentiel)

- Sécurité Sociale , gérée par la loi sous couvert de tripartisme, 100% étatique ( pourtant nouvellement un secteur concurrentiel)

- EDF 80% étatique et GDF SUEZ détenu encore à 35% pourtant par l'Etat (secteur concurrentiel)

- Les ports autonomes

- l'Etat est encore actionnaire d'Orange contre toute logique (secteur ultra-concurrentiel)

- l'Etat encore actionnaire d'Air France (secteur ultra-concurrentiel où des méga-fusions sont nécessaires)

- l'Etat actionnaire d'ADP

- etc ....

La valorisation boursière de ces participations est dérisoire et les remontées de dividendes encore plus, car la plupart de ces boutiques croulent sous les dettes et les passifs sociaux.

citoyen33

Poncifs éculés de l'ultragauche.

Raté !

Tu prends des exemples, que je ne conteste pas. De la même manière (pour exemple) on peut voir en la France un réseau cellulaire de très grande qualité.... si on ne regarde que d'un bout de la lorgnette.

L'exemple de la Lyonnaise conquérante des marchés étrangers est parlant. En ayant éliminé le plus gros de la concurrence sur son territoire, elle peut dicter ses prix et par les bénéfices perçus s'implanter à zéro, voir à perte (pour un temps) sur d'autres marchés en éliminant de la même manière la concurrence.

Ce problème, je le rencontre au quotidien, voyant des marchés traités en dessous du seuil de rentabilité. Le résultat est que les sociétés affaiblies par la perte de marchés n'ont d'autres choix que de se laisser avaler par celles qui les ont mise sur la paille.

L'ultra capitalisme est un danger pour les démocraties si les états n'ont plus les pouvoirs financiers pour le canaliser.

Malheureusement, je pense qu'il est déjà trop tard. La suite risque de s'inscrire dans le sang...

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