Le début de la vie humaine semble être controversé. Par contre ce qui semble certain est que la vie et la mort existent indépendemment de la perception que l'on en a: le début et la fin de l'existence sont des évènements naturels indépendant des impressions d'un éventuel observateur externe.
Partant de là, d'un point de vue purement cartésien, on est confronté aux alternatives suivantes:
1. La vie du plus jeune n'a aucun poids face au confort du plus âgé (approche pater-familias romain; ou vision spartiate);
2. La vie n'existe qu'avec la naissance, on peut détruire le non-né pendant toute la grossesse par confort (approche chinoise contemporaine);
3. La vie commence à un moment déterminé lors de la grossesse et avant ce moment on peut détruire le non-né pour des motifs de conforts non-restreints à la sauvegarde d'une autre vie (vision de la plupart des États occidentaux); ou
4. La vie commence à la conception, à l'imprégniation? fusion des noyaux? nidification? (vision des grandes religions).
Dans les différents modèles ci-dessus, celui qui met un terme en dehors de ces conditions (temporelles) commet un homicide.
Celui qui opte pour l'une des visions 1 à 3 risque évidemment d'être dans l'erreur quant au début de la vie humaine et, le cas échéant, doit assumer une co-resposabilité pour ce qui semble constituer, dans la mesure de son erreur, le plus vaste massacre systématique et institutionnalisé d'innocents de l'histoire de l'humanité. Csci est d'autant plus délicats que les adeptes de 1-3 n'arrivent même pas à se convaincre entre eux du moment clé du passage à la vie
Quand aux adeptes de la 4ème version, s'ils se trompent, doivent assumer dans la mesure de leur erreur un accroissement inutile de la population et une privation de confort pour les avortements refusés sans nécessité.