1. les questions sont indissociablement liées en paquet, ce qui rend un choix libre et reconnaissable impossible!
2. l'élu n'est pas lié par son paquet, qu'il ait été choisi parmi 2 ou 50 candidats (même si, en raison du système électoral majoritaire français, ça se joue nécessairement entre les 2 partis notables jouxtant le centre de l'échiquier politique - on n'a jamais vu un élu issu d'une autre formation).
3. les choix politiques qui sont opérés en l'absence d'un soutient populaire, sont non-démocratiques.
4. Le choix d'un élu ne peut emporter l'adhésion populaire à tout son programme, l'électeur ne pouvant s'exprimer de façon différenciée.
5. L'électeur n'ayant pas la possibilité de se prononcer sur les points du programmes mais devant choisir entre deux programmes celui qu'il préfère, quand ce n'est pas tout simplement une "élection de miss", à la tronche du candidat), aucune des mesures adoptées par une majorité au pouvoir qui ne peut être contesté par les urnes, ne peut être qualifié de démocratique car personne ne peut constater si elle est soutenue par la majorité du peuple, ni directement (référendum), ni indirectement (car l'élection ne permet pas de mesurer l'adhésion différenciées aux différents points du programme, à supposer que ceux-ci soient adoptés en cours de législature.
En conclusion, la France connaît des élections populaires et un exercice du pouvoir quasiment systématiquement dictatorial (sauf exception référendaire).
C'est ce qu'on appelle une dictature élue au suffrage universelle. Félicitations!!