Comme vous dîtes. Il faut être prudent pour manipuler les chiffres.
Concernant le don du sang, ça fait un peu délit de sale gueule. D'une, des homosexuels font déjà des dons du sang parce qu'ils connaissent parfaitement leur sérologie et évidement ils ne disent pas qu'ils sont gays, de deux, ce n'est parce qu'on est homosexuel qu'on est séropositif (ce n'est pas parce qu'en Europe, le virus touche beaucoup les gays, que tous les gays ont des comportements a risque désolé de le rappeler), de trois, avant un don du sang, un test de dépistage est fait (il y a 15 ans, j'avais donné mon sang, c'était comme ça a l'époque, maintenant je n'en sais rien).
j'ai regardé, ça va un peu à l'encontre de ce que je pensais.
En fait chaque don de sang serait analysé, y compris pour le VIH
Mais comme les tests ne détectent rien si la contamination est récente, on évite les gens qui ont des pratiques à risque, d'où le questionnaire préalable.
En cas de problème découvert par les analyses, le donneur est contacté par courrier.
http://www.dondusang.net/rewrite/headin ... brique=995
Tout a fait, donc ce que j'ai connu continue a être. Je donnais mon sang a l'époque comme beaucoup, et puis au bout de la deuxième fois, on m'a proposé de le donner en plaquettes. Ca dure 2 heures, il faut monopoliser une après midi pour ça. On m'appelait tous les deux mois un matin pour me demander si je pouvais venir l'après midi. La plupart du temps je pouvais et je le faisais. C'était sympa, on pouvait voir un film, du personnel soignant qui venaient nous demander si on allait bien.
Faut bien qu'il fasse une recherche de vih, ils ne peuvent pas prendre le risque de transfuser un sang contaminé. Donc, je ne vois pas pourquoi on doit continuer a interdire aux gays de faire un don de sang. On part du principe qu'ils sont contaminés parce que les gays le sont plus que les hétéros en france tout du moins, c'est je suis désolé, discriminatoire et idiot. Un gay n'est pas estampillé séropositif.
Je comprends ce que vous voulez dire. On manque de sang et on se prive du sang des homosexuels sous prétexte qu'ils seraient plus à risque.
Mais le problème vient du fait que la prévalence du VIH est plus importante dans la population homosexuelle (facteur 100). En partant du fait que les homosexuels et les hétérosexuels sont autant les uns que les autres à risque de comportements à risques (désolé pour la répétition), pour un test de dépistage lors des dons non infaillible, en proportion le test laissera passer 100 fois plus de poches contaminées chez les homosexuels que chez les hétéros. Alors oui, une poche sur 1 000 000 ou 1 sur 100 000 000 c'est pas beaucoup... mais c'est toujours 100 fois plus. Alors oui 999 999 poches seront saines et pourraient permettre de sauver pas mal de monde, mais est ce raisonnable de prendre ce risque?
Après vous me dites, que les homos connaissent leur statut sérologique... 30 000 personnes ne connaissent pas leur statut en France. Des homos se croyant fidèles, pourraient aller donner, en mettant lors du questionnaire, alors qu'ils sont atteints sans le savoir. Chez les hétéros aussi, mais proportionnellement, ce risque est moindre. Après le jour où le test sera infaillible et permettra de trouver le virus y compris lors d'infection très précoce (jusqu'à 2 minutes avant le don par exemple), bien évidemment qu'il ne faudra plus refuser le sang des homosexuels, des drogués IV... Mais en attendant il faut tenir compte des infections précoces indétectables lors des sérologies effectuées sur les dons.
Ces chiffres sont donnés à titre d'exemple pour illustrer mes propos.