Ma réponse était en réaction a votre argument :
Le problème c'est qu'une fois contaminé il n'y a plus de prévention possible.
Après c'est bien beau de vouloir de la liberté partout, mais la liberté des uns doit s'arrêter là où commence la trithérapie des autres.
Si, il y a une prévention a faire même une fois contaminé, navré d'insister. La prévention de ne pas se faire sur-contaminé et de ne pas contaminer les autres. Devenir indétectable, ne se fait pas en 1 mois.
J'ai beau cherché, je ne vois pas où j'ai écrit qu'il ne fallait plus mettre de capote... Vous pouvez me trouvez le texte en question?
Je vous parle de prévention.
Pour votre culture personnelle, on parle de prévention pour les sujets qui n'ont jamais été infectés par le virus, mais de prévention SECONDAIRE pour les sujets infectés.
Les patients infectés ne suivent pas leur sérologie, cette dernière ne change pas. Ils suivent leur charge virale et leur taux de CD4.
Vous étiez au courant que le VIH était une infection à déclaration obligatoire? Avec notification et signalement aux autorités de santé?
Et moi je parle de prévention pour TOUS ceux qui sont concernés, les contaminants et les contaminés. Quand on a le vih, beaucoup ignorent comme se comporte le virus. Il y a tout un lagunage a acquérir. Qui connait de nos jours le terme de cd4 ? A part ceux qui ont le vih et ceux qui s’intéressent a la question ? Pas grand monde en réalité. Mon médecin généraliste, quand je lui ai parlé des actions que je faisais, ne savait même pas ce que c'était que les cd4.. C'est pour dire.
Quand au nombre de cd4, il peut varie en fonction de l'état de santé du séropositif. Une grippe et hop vous descendez.
Moi aussi j'ai donné mon sang, en plaquettes même a plusieurs reprises. Ils m'ont dit qu'ils allaient faire un test de dépistage du sida pour savoir s'ils pouvaient recueillir mon sang. Ils m'ont demandés si j'avais des partenaires multiples afin d'étudier si j'étais un sujet a risque ou pas. J'ai joué le jeu, on m'a fait la prise de sang et ensuite je suis allé donné mon sang, puis les autres fois c'étaient des plaquettes.
Mais la c'est différent, personne ne m'a obligé a faire le don de sang, et comme le sang doit être contrôlé, avant de donner il faut bien qu'ils sachent s'ils peuvent le faire ou pas.
Ce que vous préconisez vous, c'est un dépistage en masse, désolé, mais pour l'instant c'est interdit.
Vous avez raison, les conditions de réalisation du test sont importantes, mais rien n'oblige à obliger ce dépistage, et le faire dans un lieu dédié où le patient séropositif trouvera une équipe pluridisciplinaire, avec médecin, psychologue et tout le tralalala. Puis je consent très bien à l'importance d'une association dont celle dont vous faite partie, mais un dépistage obligatoire en milieu médical permettrait d'une part d'éviter le stress lié à l'attente de la confirmation du résultat d'une part, et d'autre part à la mise en place immédiate d'un projet thérapeutique personnalisé. Il est beaucoup plus facile pour un patient d'accepter un diagnostic d'une telle gravité, si immédiatement on lui propose un traitement (ou du moins on lui explique qu'il aura un traitement à prendre quand son taux de CD4, ou sa charge virale sera trop modifiés). Puis la prise en charge en milieu médical permettrait de réalisé tous les autres examens nécessaires à une bonne prise en charge en un moindre temps en cas de positivité, permettant une diminution du nombre de perdus de vue.
Peu importe l'endroit, l'important c'est que chaque personne ne sente pas obligé de le faire. Il faut que ce soit un acte personnel. De toute façon, les testings, c'est bien beau, mais on dit systématiquement aux personnes, d'aller quand même a l’hôpital ou un labo pour une vérification par une prise de sang.
D’où mon opposition a ce que les tests soient vendus dans les pharmacies a ceux qui veulent en acheter.
D'un stricte point de vue éthique, l'idée d'un systématisme me gène.