Pfouuuu.
La violence et la confrontation, ca fait parti de la vie. Et il n'est même pas du tout souhaitable de les faire disparaitre.
A moins de vouloir lobotomiser l'ensemble de l'humanité.
Et épargnez moi le pipeau sur l'épanouissement: l'épanouissement, c'est aussi donner un cadre à un enfant, ne pas avoir peur de son ombre si on entre dans un "rapport de force" ou si on "l'humilie", et ne pas non plus avoir besoin de lire trois thèses avant de savoir comment faire pour arrêter un gosse qui part en roue libre.
Ca, c'est votre avis, je ne vois pas en quoi la violence est souhaitable, et que tendre vers moins de violence ne serait pas un bien pour l'humanité. Mais après, en effet, avec une base comme celle-ci, je comprend tout à fait le reste de votre logorrhée pro-baffe, du crétinisme aveugle et répétitif.
Bref, pour revenir à la valeur éducative, bien sûr que oui la tartignole en à une quand elle est utilisée à bon escient.
Quand un gosse pose sa main sur la porte du four et se brûle, il souffre et il s'en souvient et il ne la remet pas une deuxième fois. Même avant de savoir parler il retient ce genre de chose.
Quand un gosse dépasse les bornes et s'en prend une, idem.
Voilà, c'est empirique et factuel. Après, peut-être que vos "enfants" mettent 278 fois les doigts dans la prise pour voir si il y a toujours du courant électrique qui passe dedans, mais les miens, non.
Figurez-vous que les miens (permettez que je doute que vous en ayez, sinon les pauvres...) n'ont jamais eu besoin de mettre ni les doigts dans la prise, ni la main sur un four chaud, et tout ça sans que j'use de la violence. Il m'a suffit de leur expliquer.
Et après on se retrouve avec des parents semi-dépressifs qui payent des "coachs" pour apprendre à gérer leur gosse de 8 ans.
Alors qu'une simple tarte au bon moment aurait probablement suffit à lui remettre les idées en place...
Vous me faites penser à une réplique des Simpsons:
La tarte comme défouloir parental. Ca atteint la ionosphère de la stupidité là.
Et encore une fois, avec votre admirable citation des Simpsons..., je tiens à vous expliquer un truc : entre mettre des baffes et ne jamais imposer de limites, il y a un gouffre et vous ne voulez même pas le voir.
Votre gosse fait un cake, vous allez faire un footing? C'est ce que vous nous racontez? Très réaliste, vraiment.
Et il ne s'agit pas de se défouler physiquement, vous racontez vraiment n'importe quoi. Quand on pousse une gueulante, on se décharge aussi de ses tensions, sans qu'il y ait la moindre activité physique.
Gueulez si vous voulez, ça libère en effet, tout à l'heure vous parliez de frapper pour vous défouler, visiblement vous évoluez, c'est bien ;)
C'est fascinant vos beaux discours, mais dans la réalité (la vraie...), vos gosses peuvent tout simplement ne rien avoir à foutre de ce que vous leur racontez. Mais rien-du-tout.
Nonobstant que les journées ont 24 heures, on ne va pas tenir une conférence à chaque fois que son enfant remet en question l'autorité parentale.
C'est amusant ça, vous pouvez passer des heures sur un forum à discuter avec des inconnus, tandis que vous ne trouveriez pas le temps de discuter avec vos enfants du problème du moment ? Je vois où vous placez vos priorités.
Là, je ne parle même pas de fessée, mais de la gestion de l'autorité parentale dans des conditions réelles. Dans la réalité, il y a des moments où on lui fait tout simplement comprendre qu'il doit la fermer, obéir et se grouiller.
Et ca c'est valable à tout âge.
Ah, l'éducation par l'autorité absolue et la peur donc. "La fermer, obéir". En effet, chacun sa vision de l'éducation, personnellement je n'ai pas de petits soldats à la maison, et je souhaiterai qu'ils aient un minimum d'esprit critique et non pas une obéissance aveugle pour la hiérarchie et l'autorité. Tout est dans l'art du dosage, pas évident, entre le tout obéissant et le tout critique. D'une manière générale, en éducation, les extrêmes ne sont pas souhaitables.
Ensuite, il y a les spécifités en fonction de l'âge. Très jeune, ils ne sont pas capable de comprendre des explications trop complexes ou trop longues.
Non, c'est vrai, il y a des mots qu'il ne comprendrait pas, c'est justement le rôle des parents que de s'adapter à sa compréhension, mais visiblement vous pouvez toujours faire le choix de laisser tomber et de pratiquer le recours à la violence. De plus, il me semble que d'expliquer que poser sa main sur le four chaud c'est très dangereux tout comme traverser le route sans regarder, c'est pas bien compliqué, on vous parle pas de philosophie là.
Et que je sois clair: ca ne veut pas dire qu'il ne faut jamais expliquer quoi que ce soit à ses gosses. Je tord simplement le coup à l'idée où élever des enfants se serait un épisode des Bisounours comme vous essayez de le faire croire.
Relisez mes messages précédents en enlevant votre filtre haineux, et vous verrez que j'ai dis plusieurs fois que ce n'était pas facile, en effet, et qu'il m'arrivait, comme beaucoup de parents, d'user faiblement de la violence. Pour tout vous dire, j'avais commencé à reproduire le même schéma éducatif avec mon premier que celui que j'ai reçu (c'est à peu près toujours le cas, puisqu'il est très dur de concevoir que nos parents aient pu faire de la merde, et c'est sûrement pour cela que vous défendez à tout prix la violence), puis, suite à quelques événements, j'ai réalisé que je ne voyais pas l'intérêt de faire ce que j'ai finalement mal vécu. A partir de là, avec lui et les deux suivants, j'ai tenté d'appliquer une méthode d'éducation beaucoup plus à l'écoute, dans le dialogue, dans le respect surtout. Et aujourd'hui, ça se sent nettement dans le comportement, le premier est bien plus turbulent que les deux autres, parce qu'il a malheureusement enregistré que la force fait loi, j'essaie d'inverser la tendance, mais c'est très difficile. Alors vos imprécations de bisounours, merci, je sais de quoi il s'agit.
Ce que vous nous sortez n'est qu'une resucée des bêtises auquel j'ai déjà répondu et que vous avez fait mine de ne pas voir, agrémenter de nouvelles bêtises.
Primo, personne n'a jamais dit qu'il fallait donner une fessée sans explication derrière.
Deuxio, qu'est ce que c'est que ces inepties de "MA limite" gnagnagna "relative à mon état du moment" gnagnagna? Parce que vous avez établi un texte de loi à appliquer au cas par cas pour chaque bêtise? Et pour être impartial vous convoquez aussi un tribunal, non?
Vous nagez vraiment dans les sombres eaux du nawak.
Je vais vous réexpliquer avec des termes plus simples (essayez vous aussi avec vos enfants ;) ) : la même bêtise, faites deux jours différents, avec vos humeurs différentes, vos tensions journalières différentes, n'aura pas la même réponse de votre part. Ce ne sont pas des inepties, c'est totalement la vérité. Après une dure journée de boulot, vous êtes par exemple bien moins enclin à accepter les cris qu'un dimanche midi. Et l'enfant doit le comprendre, il doit comprendre que vous êtes humain et non un demi dieu dont l'autorité est absolue et incontestable. Vous pouvez dire et faire des conneries, vous pouvez vous énerver pour un rien ou injustement, c'est humain. Mais si vous ne l'expliquez pas, ne vous excusez pas, ou même si vous demandez à votre compagne d'être de votre coté quand vous exagérez, alors l'enfant n'aura plus aucun repère, et ne saura plus justement où est cette limite. Au contraire, expliquez lui que vous avez un seuil de tolérance mouvant, et il saura, avec l'habitude, repérer vos moments fragiles de votre bonne humeur.
Et tertio, je replace ma réponse qui cadrait déjà parfaitement à vos assertions:
Et une punition, ce n'est pas une "violence" psychologique peut-être? Et mettre un gosse au coin, ce n'est pas humiliant?
Et évidemment que quand un enfant désobéit, il s'agit d'un rapport de force (même si ce n'est pas physique), que le gosse engendre lui-même.
On peut très bien punir sans humilier ni faire mal. Priver de sorties, de loisirs, de télé, de jeux vidéos, que sais-je, ça n'a rien de violent ni d'humiliant et c'est très efficace. Il comprendra qu'en dépassant les limites du cadre familiale, il s'exposer à diminuer ses propres libertés. Une violence psychologique ? Je ne sais pas, je dirais que ça dépend vraiment comment c'est amené et expliqué.
Parce qu'un enfant ne voit que rarement son espace physique envahit par un adulte sans son autorisation. Il est là le choc pour l'enfant, pas besoin de lui faire résonner les molaires pour ca.
Si votre baffe n'est ni humiliante, ni douloureuse, il sera surpris la première fois, mais continuera sa bêtise la suivante. De toute manière, ne cherchez pas à le nier, mettre une baffe c'est créer un "choc", donc forcément douloureux et surtout humiliant.
"Moi, j'ai des enfants, car... (roulement de tambour) ."
Dans la même veine:
"Moi, je suis en couple, car... ."
Un des plus gros gags de l'année.
:
Vous auriez difficilement pu trouver de meilleurs mots pour être moins crédible.
C'est vrai que j'aurais pu sortir une citation des simpsons, tellement plus crédible...
En attendant, c'est un fait admis par les psychologues et pédospy : les relations affectives des premières années joueront un rôle essentiel dans l'épanouissement de l'adulte futur. D'admirables bouquins ont été écrits pour compléter les propos de Dodson, qui ont souvent été très mal interprété, je ne vous en proposerai pas, vous feriez un petit signe médisant et ne les liriez pas.
Mais au final, ce que j'ai préféré dans vos réponses, c'est surtout ce à quoi vous n'avez pas répondu.
1) La dangerosité de la fessée.
Si vous aviez cherché deux secondes sur le net, vous auriez pu trouver ça par exemple :
http://www.actualites-news-environnement.com/28689-fessee-est-danger-sante-mentale-enfants.html
Un article scientifique publié, ça devrait vous plaire et faire argument d'autorité pour vous, n'est-ce pas ? ;)
2) La comparaison avec les voisins/collègue/conjoint/animal qu'y est passé à la trappe, mais que vous avez très "habilement" (aka de manière totalement lourdingue) essayé de recycler pour faire croire que si on met une fessée à ses enfants, on est une personne prête à agresser n'importe qui.
Je disais juste qu'il était interdit de frapper qui que ce soit, même les animaux, mais pas les enfants. Si vous voulez apprendre le respect à un enfant, commencez par lui montrer du respect. Un enfant qui recevra des fessées ou des baffes régulièrement aura pour principale notion pour résoudre les conflits cette violence. Et il sera le premier à bastonner ses camarades de classe pour avoir raison et régler un conflit. La violence n'engendre que la violence.
3) La punition représente une violence psychologique et/ou une humiliation: faut-il les interdire aussi?
Si je vous disais qu'on peut se passer de punition, vous n'essayerez même pas d'écouter et commencerez à hausser les épaules du haut de votre toute puissance intellectuelle et non critiquable. Alors je vais faire un entre-deux : on peut punir sans humilier, quant à la violence psychologique, elle est en effet non souhaitable, je pense que c'est dans la manière de présenter la chose en effet.
Éduquer, ou plutôt accompagner son enfant vers l'âge adulte, c'est tout un art, très subtil, vraiment difficile, qui ne se satisfait pas d’extrémismes ou d'argument d'autorité, qui demande chaque jour à se remettre en question. Ca n'est pas aussi simple que vous voudriez le faire croire (vous c'est bisounours, mais avec la baffe en option).