Puisque vous faites référence à un interview donnée par François Foucart à l'occasion de la sortie de son livre " Mes cours d'assises ", cela me donne l'occasion d'apporter ici quelques précisions.
Omar Raddad n'a travaillé au sein de cette boucherie marseillaise que jusqu'en 2002.
Il souffre aujourd'hui d'une grave dépression et est en invalidité. Il vit à Toulon.
Il est donc étonnant de constater que le directeur d'enquête de l'époque, Georges Cenci, faisant sur son site la promotion du livre de son copain Foucart, présente ce dernier comme un homme de ...précision.
On remarquera en effet qu'il maîtrise à la perfection les sujets dont ils parlent! Il n'est peut être pas grave de ne pas savoir ce que monsieur Raddad est devenu, ça l'est beaucoup plus de répondre comme si l'on savait !
Foucart reproche également à ses confrères de s ' être érigés en juge ou en procureur, certains d'entre eux lui ayant confié " c'est bon pour nous, ça fait vendre! ".
On constatera pourtant que le si vertueux monsieur Foucart a choisi comme photo de couverture ( et alors qu'il développe 19 procès d'assises ) les fameuses portes aux sinistres inscriptiond de sang et qui sont dans toutes les mémoires.
Parce qu'elles ne font pas vendre sans doute !...
Et puis, reprenant l'explication soufflée par Cenci du dispositif entravant l'ouverture de la porte de la cave, il précise :
" j'ai été voir ça, je suis le seul journaliste à être entré dans cette cave grâce à un enquêteur ".
Je crois que là on atteint des sommets !.
Il serait intéressant de savoir ce qu'il a vu exactement, à quelle date précisément, quel est l'enquêteur qui lui en a donné l'autorisation, pourquoi à lui et pas à d'autres.
A t'il patauge sur la scène de crime pendant l'instruction ?.
Sur son site, Georges Cenci précise que François Foucart n'hésite pas à dénoncer dans son dernier ouvrage la justice, la presse bobo, les ligues de vertu mais aussi parfois la perversion du système policier, judiciaire et médiatique qui conduit alors à un incroyable gâchis ".
On ne saurait mieux dire...