Ce que personne ne semble comprendre ici, c'est qu'il suffit qu'il n'y ai qu'un seul emploi non pourvu pour qu'il n'y ait mécaniquement pas de pénurie d'emploi... puisque cet emploi ne trouve pas de preneur...
Il n'est pas question de savoir si le terme pénurie d'emploi est propre ou non. Le fait est qu'il y a un certain nombre d'emploi non pourvu et un nombre bien plus important de chômeurs (sans parler du nombre de sans emploi encore plus important). Revenir sur le chômage pour pouvoir aux postes vacant est inadéquat parce que le nombre de personnes impactées est bien supérieur que le nombre de postes à pouvoir et parce que les personnes impactées ne seront pas mieux formées et pas mieux véhiculée (dans le cas des déplacement).
Maintenant que la formation des chômeurs ne soit absolument pas en adéquation avec les besoins du monde du travail, c'est une certitude et vous pouvez vous en prendre aux programmes de l'EN (qui n'ont pas évolués aussi vite que la société) et aux stages du pôle emploi qui ne servent à rien...
Mon avis est que le rôle de l'éducation nationale n'est pas de donner une formation aux futur actifs. Son rôle est de donner une base de connaissances communes et transversales afin que l'on ait en bout de chaine des citoyens à la tête bien faites (lire, écrire, compter + quelques notions d'instruction civique et historiques). On peut à la limite ajouter, pour ceux qui ont acquis les bases avant leurs 16 ans, un cycle d'orientation et d'initiation/sensibilisation à des professions hautement qualifiés.
Le rôle de pole emploi est d'aiguiller le demandeur d'emploi vers les entreprises qui demandeuse de main d’œuvre et d'offrir un interlocuteur pour les démarche administrative concernant les droits aux chomdu.
La question de la formation revient aux entreprises et à elles seules. Elles sont le mieux placé pour savoir ce dont elles ont besoins comme savoir faire. Ce n'est pas à l'EN ou à pole emploi de courir derrière et d'anticiper leurs désirs.
Ceci dit, énormément d'emplois sont sans qualification particulière (pour être chauffeur livreur, il faut avoir son permis B, c'est tout - pour être magasinier, il faut savoir lire et écrire, etc...) et pourtant ces emplois ne trouvent pas preneur non plus... Le manque de qualification, s'il est flagrant dans certains domaines comme les nouvelles technologies, est loin d'être la seule explication au taux de chômage record de la France !!!
De mon expérience de l'époque ou j'avais besoin d'argent pour mes études, il faut le permis + la carte grise histoire de prouver que l'on est véhiculé depuis deux ans et plus. Il faut de l'expérience pour être magasinier et il est parfois demandé un certain niveau de qualification BTS transport/logistique. Il faut dire qu'avec le recours au agence d'intérim qui ne veulent pas assumer le rôle de formateur mais qui veulent bien toucher une com' à chaque mise en relation employé/client ajouté à l'aspect dissuasif des compétences exigés pour le poste le plus bateau, je ne serai pas étonné que certains n'aient même pas le courage de poser leur candidature...
Vous savez Green, vos arguments de bon sens ne pourront jamais pénétrer la gangue idéologique d'un libéral. Ce dernier a remplacé dans les années 2000 l'autisme intellectuel du stalinien des années 50.
Espérons la même déconfiture à terme.