il ne matera pas cette rebellion de son peuple par des massacres
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Il continu sur la même ligne que son père au lieu de s'assurer dans son pays du soutien de l'autre front de contestation que lui offre l'opposition laïque, celle-ci bien que non structurée pourrait si Bachaar El Assad voulait jouer l'ouverture, permettre une reconciliation avec son peuple...
Clown.
La situation en Syrie résulte pour l’essentiel d’une agression extérieure.
Depuis près de deux ans, nous assistons à la recherche d’un renforcement méthodique de la souveraineté populaire en Syrie, à l’inverse de ce qui se passe en France comme dans les autres pays vassalisés de l’Euro dictature, dans lesquels les oligarchies financières détruisent les Etats-nations, la démocratie et la souveraineté des peuples, tout en imposant à ceux-ci une régression sociale qu’elles aggravent en permanence.
Dans son discours du 30 mars 2011 devant l’Assemblée du Peuple, le président Bachar Al Assad a manifesté une volonté réformatrice que depuis, il n’a cessé de mettre en pratique par étapes, en dépit des obstacles que le contexte de guerre multiplie inévitablement dans le domaine particulièrement complexe du développement des libertés démocratiques.
Une résistance patriotique accompagnée d’un processus de réformes démocratiques.
Soulignons-en notamment les étapes suivantes : En juillet 2011, le parlement syrien a établi le pluralisme politique, et rendue légale l’existence de partis d’opposition, dirigés par des responsables dont certains ont été emprisonnés à une autre époque.
Le 26 février 2012, une nouvelle Constitution syrienne a été adoptée par référendum avec 89,4% de oui et la participation de 57,4 % du corps électoral, malgré la situation marquée par les massacres, les attentats et les menaces terroristes. Cette constitution, en abolissant la suprématie autoritaire du parti Baas au pouvoir depuis un demi-siècle, a été voulue par Assad qui a manifestement entrepris de faire évoluer un système politique dont il tend à se différencier au profit de la promotion d’un vaste rassemblement patriotique, permettant de mettre fin à la guerre et de conduire et d’approfondir la réforme annoncée.
Le 7 mai 2012, des élections législatives ont été organisées. Elles ont connu une participation de 51,36%, chiffre important compte tenu du contexte difficile. Si le bloc « Unité nationale » soutenant le président Bachar al-Assad a remporté ces élections, il convient de noter que des membres de l’opposition démocratique ont été élus, ce qui représente une avancée significative dont on peut prévoir qu’elle aura des suites.
Le 23 juin 2012, un nouveau gouvernement a été constitué en Syrie, dans lequel ont été intégrés deux membres de l’opposition fidèles à la nation : Qadri Jamil et Ali Heidar, qui président le Front populaire pour le Changement et la Libération, créé en juillet 2011 (ce mouvement, rassemblant des communistes et des patriotes progressistes, a participé aux élections législatives du mois de mai ; il agit pour des réformes tout en condamnant la violence et en s’opposant à toute intervention ou ingérence étrangère).
Qadri Jamil, élu de l’opposition démocratique à l’Assemblée du Peuple (élections législatives du 7 mai), provenant de la mouvance communiste, a été nommé vice-premier ministre pour les Affaires économiques, ministre du Commerce intérieur et de la protection des consommateurs, tandis qu’Ali Haïdar est devenu ministre d’Etat pour les Affaires de la Réconciliation nationale, charge à partir de laquelle il apporte depuis une contribution particulièrement utile au rassemblement populaire.
Les 22 et 23 septembre 2012, le congrès d’une coordination de l’opposition regroupant 20 partis et des cadres politiques de l’opposition a pu se tenir à Damas, en présence notamment des ambassadeurs de Russie et de Chine.
A différentes reprises le Président syrien a préconisé un dialogue national avec l’opposition démocratique, afin de rechercher une possible solution politique consensuelle à la crise… C’est bien, il faut le souligner, cette opposition récemment reçue à Moscou qui continue à refuser jusqu’ici des pourparlers patriotiques. Elle est stimulée dans ce refus du débat souverain, par les ingérences et les manipulations des provocateurs occidentaux du type Juppé – Fabius, ce dernier allant jusqu’à appeler au meurtre du chef de l’Etat syrien.
Le général libanais Michel Aoun, président du courant patriotique libre libanais, a pu récemment affirmer avec pertinence que la Syrie est « plus proche de la démocratie que n’importe quel pays arabe ». Il a mis d’ailleurs en garde contre un renversement du régime d’Assad qui constituerait « un prélude à une guerre mondiale ».
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